Réponse à: SIMCA (la fibromyalgie)
Surnom: SIMCA
Pays: Canada
Âge: 43
Sexe: féminin
Bonjour En désespoire de cause, je ne sais plus ou me tourner,j'ai été diagnostiquer Fybromialgique il y as a peu pres un ans, je prend du paxil et un anti-inflamatoire,mais rien ne me soulage,les douleur sont de plus en plus forte,et jen suis rendu a penser mettre fin a ses douleurs par tout les moyens je ne veux pas etre celle qui fait pitier pour tout le monde .et celle qui se plaint de ses douleurs,aujourdHui 16 mars 2000 ,j'ai appeler au clsc pour un rendez vous,et la réponse a été pas avant un mois. Merci de m'avoir écouté
Carole
Bonjour Carole.
La fibromyalgie ou syndrome de douleur chronique n'est effectivement pas de tout repos et je compatis grandement à votre souffrance. Cette douleur physique réelle s'accompagne très souvent d'états dépressifs, ce qui n'améliore pas la situation.
Le meilleur traitement qui ait été trouvé pour ces douleurs est de continuer à travailler, de continuer à vaquer à ses occupations et ce, malgré la douleur qui est parfois omniprésente.
Facile à dire, me direz-vous, mais ça fait terriblement mal.
Effectivement, ce que je viens de vous dire est peu consolant.
Toutefois, il faut savoir que les fibromyalgiques qui cessent leurs activités ont beaucoup plus de chances d'empirer leur situation et de se retrouver en chaise roulante. Par contre, en continuant ses activités malgré la douleur (ce qui ne veut pas dire de ne pas prendre soin de soi également) provoque très souvent une amélioration de l'état de la personne, voire même parfois une rémission.
Dans tout cela, vous sentez sans doute avoir besoin d'être supportée psychologiquement, d'où votre appel au CLSC. Je vous encourage à persévérer. Dans un mois, vous aurez un rendez-vous. En attendant, sachez qu'il existe un peut partout à travers la province des groupes d'entraide pour les fibromyalgiques. Ces groupes dispensent une information généralement très adéquate sur la maladie, organisent des conférences et font des activités qui aident à supporter la maladie.
Mettre fin à ces souffrances en vous suicidant est évidemment un moyen de ne plus souffrir. Toutefois, il existe sans doute d'autres moyens d'avoir une qualité de vie acceptable. En côtoyant des gens qui vivent la même chose que vous, vous pourrez sans doute découvrir ces moyens. Et il est probable alors que vous serez contente de vous être donné la chance de les découvrir avant de tirer un trait sur votre existence.
Courage, Carole.
Ne lâchez pas.
Jean Rochette, Psychologue