Réponse à: MINOU (abus sexuel chez enfants en bas âge)
Surnom: MINOU
Pays: Canada
Âge: 26
Sexe: féminin
Est-il possible qu'un père abuse de ses enfants et de sa belle-fille dans le but de se venger de la mère suite à la rupture du couple vivant de la violence congugale?
Les enfants sont agés entre 3 et 5 ans. Ils présentent des symptômes physique et psychologique d'abus. Ils allègent tous les trois, avoir subis des attouchements sexuel de la part du père au niveau vaginal et rectal. De plus, ils allèguent aussi avoir eu des contraintes morales de ne rien divulger à personne.
Le père a des antécédents de violence, et il a plaidé coupable à trois chefs d'accusation criminel pour voie de fait sur la mère des enfants. Ces évènements remontent à près de deux ans.
Depuis, les enfants portent des symptômes physique et psychologiques et allèguent certains faits relatifs aux abus sexuel ci-haut mentionné.
Des trousses médico-légale ont été faites sans apporter aucunes preuves pour incriminer Monsieur. Cependant, 3 médecins différents ont notés des anomalies physique sexuel chez les enfants lors d'examen gynécologique. Soit, béance anale ++, rougeur et eudème périanale chez le fils du présumé agresseur. Et béance anale ++, iritem vulvaire, eudem aux grandes lèvres et à la région du périnée. Ainsi, qu'une ouverture vaginale anormale chez la fille du présumé agresseur. Ces deux enfants ont 3 ans. Ils s'expriment clairement à leur mère, grand-mère maternel et famille immédiate mais sont toutefois très fermé envers les intervenants masculin des services sociaux.
Ils n'ont jamais fait l'objet d'une visite avec un pédopsychiatre; vu leurs âges, leur témoignages est irrecevable en cours. Plusieurs plaintes ont été déposées à la DPJ, la SQ... par les médecins qui ont vu les enfants.
Les représetants de ces départements légitimes refusent de poursuivre des démarches légales contre le père ainsi que d'appuyer la mère dans celles-ci, sous prétexte qu'elle souffre d'aliénation parentale et que sont unique but est d'empêcher le père de voir ces enfants pour se venger des sévices corporels qu'il lui a fait subir suite à leur rupture.
Suite à une décision de la cour, le père à le droit de continuer de voir ses enfants 1 semaine sur 2 pour une période de 5 heures par visite.
Tant qu'il vient chercher les enfants accompagné d'une personne de plus de 18 ans. Aucun suivi n'est effectué durant la visite et il est souvent seul avec les enfants.
Le père a des antécédents d'abus sexuel dans sa famille. Sont propre père, ayant abusé sexuellement de ses deux filles pendant des années. Celui-ci a été trouvé coupable et il a plaidé avoir abusé de ses filles pour se venger de la mère.
Est-il possible que son fils de 27 ans répète aujourd'hui le même scénario avec ses propres enfants. Celui-ci ayant des problèmes de comportement (violence congugale) ainsi que des problèmes d'accoutumances (alcool, drogue)?
Bonjour Minou,
Oui, il est possible qu'un père abuse de ses enfants dans le but de se venger mais il faut pour cela qu'il ait, au départ, une tendance, un intérêt sexuel pour les enfants.
La situation que vous décrivez apparaît paradoxale : si la majorité des soupçons, tels que vous les décrivez, semblent aller dans le sens de la présence de sévices sexuels évidents, le juge semble en avoir décidé autrement.
Et oui, il est possible que le fils de 27 ans répète un scénario identique à celui de son père. Qui plus est, les enfants de 3 à 5 ans risquent, à leur tour, d'en être marqués.
J'attire votre attention sur le fait que ce n'est pas la mère qui souffre d'aliénation parentale mais bien les enfants. Je comprends, de votre description, que la mère a été désignée (à tort ou à raison) comme étant l'initiatrice du syndrome d'aliénation parentale trouvé chez les enfants. Dans la mesure où il y a eu sévices sexuels, on ne peut que sympathiser avec elle, bien que l'on doive se conformer à la décision du juge.
Minou, je suppose que l'avocat de la mère, de concert avec la D.P.J., a fait tout ce qui était possible pour protéger les enfants. Par exemple appeler à la barre les médecins qui ont vu les enfants. S'il y a lieu, il est toujours possible de demander une révision à condition de présenter des faits nouveaux.
Bonne chance, Minou !
Georges-Henri Arenstein, Psychologue