France
féminin
29
oui
grave
À une réunion de famille, J'ai surpris mon beau père lécher les lèvres et la langue de ma fille qui n'avait à ce moment là que 1 mois. J'ai immédiatement réagi en le repoussant et en la récupérant.
Quand j'en ai parlé il a d'abord nié en inventant une conspiration contre lui car il est alcoolique depuis quelques années. Ensuite il a admis mais a dit qu'il n'y avait aucune mauvaise intention et que selon lui son geste n'a
rien de grave.
Il faut savoir que c'est aussi quelqu'un de trés gentil et généreux, prés de ses enfants (2 garçons dont mon mari et une fille avec qui je suis pour vous poser cette question)
Que dois-je penser de ce geste ? Je ne veux pas donner de conclusions hâtives.
Réponse à Lolo (Attitudes ambigues)
18-03-02
Bonjour Lolo,
Lécher les lèvres et la langue d'un bébé de un mois, ou lécher les lèvres et la langue de n'importe quelle personne autre qu'un(e) partenaire sexuel(le) adulte et consentant(e) est un comportement abusif qu'il convient d'empêcher.
Il m'apparaît évident qu'aucun bébé n'ait besoin de cette pratique et que le comportement de votre beau-père n'avait d'autre objectif que de satisfaire son plaisir à lui.
S'il a d'abord nié avoir posé ce geste…c'est sans doute qu'il se sentait coupable. Il prétexte… une conspiration contre lui. Mais une conspiration de qui? À l'âge de un mois, un bébé conspire-t-il?
Il a finalement admis son geste en alléguant qu'il n'y avait aucune mauvaise intention et que le geste n'a rien de grave. Aucune "mauvaise intention", c'est un peu jouer avec les mots. "Se faire plaisir", en réalité, n'est pas une intention mauvaise en soi, c'est juste le moyen qu'il a choisi pour y arriver qui est inapproprié.
Quant à conclure que le geste n'a rien de grave…il n'a rien de grave pour lui-même, en effet! Mais se soucie-t-il du bien-être du bébé? Il semble que non.
Le fait qu'il soit gentil et généreux et père de deux enfants, ne change rien au fait que le geste soit déplacé.
J'espère que ces quelques lignes vous seront utiles.
Bien à vous.
Georges-Henri Arenstein
Psychologue