Réponse à: JEANDO (éreutophibie et pédophilie)
Surnom: JEANDO
Pays: France
Âge: 23
Sexe: masculin
Bonjour!
Je souffre d'ereutophobie et je suis en train de me soigner en therapie comportemental. Je pense que je vais m en sortir, j en suis heureux.
Le probleme est que il y a 2 ans, alors que je n etait pas suivi, je m interrogeais enormement sur le pourquoi de mes rougissements.
J ai aide ma copine a parler et agir apres qu elle m est avoue qu etant petite son oncle la touchait. J etais fier de moi et elle va beaucoup mieux depuis.
Un jour je me suis dit:" peut etre que les pedophiles sont ainsi, et commence par rougir"?!! Petrifie par cette idee, j ai fait une depression d un mois.
Durant celle ci je me suis dit que peut etre etais je un criminel... Ces 2 idees se sont greffer en moi.
Je suis sorti de depression , je soigne mon ereutophobie et je vais mieux, mais ces deux idees me poursuivent , m obsedent et me font peur... Je me dit 100 fois par jour dans ma tete :"je ne suis pas pedophile, je ne suis pas un criminel...je le sais"
Je n en peux plus de me repeter ces phrases.
Je sais que je ne suis absolument pas comme ca. Mais ce malaise persiste et je ne sais pas comment m en debarasser.
Merci de votre aide
Bonjour Jeando,
Tant mieux si votre problème d'éreutophobie (peur de rougir) a disparu grâce à la thérapie comportementale.
Tant mieux si vous avez réussi à faire en sorte que votre amie parle et agisse afin de se libérer de son lourd secret (attouchements sexuels de son oncle).
Selon votre lettre, vous-même n'êtes ni pédophile, ni criminel. Non, les pédophiles ne sont pas ainsi : ils ne sont pas portés à rougir. Les criminels non plus.
Je crois que ces idées obsessives vous poursuivent à cause d'une insécurité affective de base. Cette insécurité, à son tour, mériterait sa tranche de psychothérapie.
Si l'orientation comportementale est efficace avec les phobies, il n'en va pas de mère pour l'insécurité. Voyez peut-être si vous pouvez trouver dans votre région un psychothérapeute d'orientation humaniste.
Bonne chance, Jeando !
Georges-Henri Arenstein, Psychologue