COCOTTE (infidélité du conjoint)

Réponse à: COCOTTE (infidélité du conjoint)

Surnom: COCOTTE
Pays: Canada
Âge: 34
Sexe: féminin

Je suis marie depuis 13ans a un homme que j'aime beaucoup il est mon premier amour. Notre couple est ébranlé depuis deux ans. Mon mari a eu une relation avec ma "chum de fille". Il a fait une therapie mais pas moi, nous faisons des meeting de couple NA depuis un an environ. Cela nous aident beaucoup il y a beaucoup de changement positifs dans nos vies nous sommes heureux la plupart du temps. Mon probleme c'est que j'ai de la difficulté a accepté l'infidèlité de mon conjoint, mes valeurs spirituels ont été attaqués je me suis marie pour avoir le sacrement et des enfants vous voyez le genre. Mais je suis une femme tres attirante, une tres bonne amante, bonne cuisiniere, bonne mere etc...Pourquoi avoir ete ailleurs ?

Le dileme dans ma tete depuis 2 ans. Comment faire pour oublier et/ou pardonner, concretement peut on pardonner ? Qu'est-ce que le pardon ?

Faire comme si de rien c'était passe? Une reponse concrete serait apprecie.

Bonjour Cocotte,

Lorsque nos valeurs profondes sont bousculées par celui que nous aimons le plus au monde, il est certain que l'expérience est douloureuse et laisse des marques durables.

Chère Cocotte : vos qualités personnelles (bonne amante, bonne cuisinière, bonne mère, etc.) demeurent intactes. Evitez de tomber dans le piège qui consiste à vous taper sur la tête à cause de votre culpabilité vous n'avez rien fait de mal !

Comment faire pour oublier ? Il ne s'agit ni d'oublier ni de faire semblant que rien n'est arrivé. C'est impossible car ce qui est arrivé est arrivé. Ce qui m'apparaît plus réaliste, c'est de viser l'intégration de l'événement. L'événement sera toujours là . mais il n'est pas nécessaire qu'il fasse mal.

Comment faire ? En parlant, en échangeant mutuellement, si possible sans attaque et en partageant de ce que ça vous a fait vivre.

Le pardon est une attitude qui va résulter de votre authenticité lorsque toute animosité aura disparu.

Bonne chance, Cocotte !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue