Un an après l'ouverture en France d'une ligne téléphonique dédiée aux questions de santé, l'instance jouant les intermédiaires entre les citoyens et les services publics, comptabilise 4800 requêtes. Sur l’ensemble des requêtes, une situation de maltraitance « ordinaire » était identifiée dans pas moins d’un cas sur deux.
La notion de violence concerne la diversité des formes d’atteintes à l’intégrité du patient:
- Les violences par excès et négligences : absence de prise en compte de la douleur, acharnement thérapeutique, excès de médicaments…
- Les violences physiques : toilettes imposées, gifles, sévices sexuels…
- Les violences matérielles : vols d’argent ou d’objets, matériel inadapté…
- Le non-respect du consentement : cette question est celle qui fait l’objet des discussions les plus virulentes entre malades et soignants. Parmi les réclamations reçues par le médiateur, près de 60 émanent d'infirmières ou d'autres membres du personnel menacés ou insultés, notamment dans les services d'urgences.
La Fédération hospitalière de France a édité en 2007 un guide opérationnel sur la bientraitance, destiné à ses adhérents. Et, le nouveau manuel de certification des établissements de la HAS (version 2010), propose « un engagement et une mobilisation de l’encadrement et des instances autour de la notion de bientraitance au travers de la formation des professionnels et d’actions de dépistage et de prévention de la maltraitance ».
Psychomédia avec sources:
Journal du Médiateur de la République
L'Express