Un bon nombre de futurs pères auraient des symptômes dépressifs pendant la grossesse, selon une étude québécoise publiée dans The American Journal of Men’s Health (AJMH).
La Dre Deborah Da Costa de l'Université McGill et ses collègues ont recruté 622 futurs pères pour la première fois, âgés en moyenne de 34 ans. Ils ont rempli un questionnaire mesurant divers facteurs, tels que l’humeur dépressive, l’activité physique, la qualité du sommeil, le soutien social, la satisfaction conjugale, le stress financier et les facteurs sociodémographiques pendant le troisième trimestre de grossesse de leur conjointe.
13,3 % présentaient un niveau élevé de symptômes dépressifs. Des facteurs associés à ces symptômes étaient des troubles du sommeil, des antécédents familiaux de difficultés psychologiques, un faible support social perçu, une moins bonne satisfaction conjugale, des événements stressants dans les 6 mois précédents, un plus grand stress financier et un niveau élevé de symptômes dépressifs chez la future mère.
Des stratégies pour favoriser un meilleur sommeil, gérer le stress et mobiliser un support social pourraient aider à vivre cette transition vers la parentalité, concluent les chercheurs.
Psychomédia avec sources : CUSM, AJMH.
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