80 plaintes ont été enregistrées à ce jour au tribunal de grande instance de Paris visant 16 pilules (3G et 4G ainsi que l'anti-acnéique Diane 35) et 5 laboratoires pharmaceutiques : Servier, Bayer, Pfizer, Sanofi et Novartis. Le pôle santé du parquet de Paris centralise les plaintes déposées dans toutes la France. Une enquête préliminaire est ouverte.
Dans un rapport mis en ligne le 26 mars, l'Agence du médicament (ANSM) estime, qu'entre 2000 et 2011, survenaient annuellement 1 751 accidents thromboemboliques veineux et 14 décès attribuables aux pilules de 3ème et de 4ème génération.
Rappelons que l'ANSM, qui est également visé par des plaintes, recommande:
- l'utilisation en seconde intention des pilules de 3ème et de 4ème génération,
- la prise en compte des facteurs de risque avant toute prescription,
- la sensibilisation des femmes et des professionnels au risque d’accidents thromboemboliques veineux et aux signes associés devant alerter et amener à consulter pour une prise en charge précoce,
- le recours au moyen de contraception le mieux adapté à chaque utilisatrice.
Communiqué de l'ANSM: Risque thromboembolique veineux attribuable aux contraceptifs oraux combinés (COC) et évolution de leur utilisation : résultats des études de l’ANSM
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