Réponse à: GAÏA (harcèlement moral)
Surnom: GAÏA
Pays: Canada
Âge: 23
Sexe: féminin
Depuis que j'ai quitté mon ex-conjoint il y a 2 ans, je suis victime de arcelement moral de sa part.
Nous avons un enfant en commun, c'est ce que j'ai de plus important dans ma vie, et c'est sur ce point (faible) qu'il m'attaque.
Il m'empoissonne la vie, il mine toute ma joie de vivre. Comme puis-je retrouver assez de force pour me battre contre lui, il me vole tout mon énergie.
Je veux vraiment m'en sortir.
Merci d'avance.
Bonjour Gaïa,
Je compatis totalement avec vous dans cette pénible situation de harcèlement moral.
C'est malheureusement trop souvent le cas, en cas de séparation du couple, que l'un des deux conjoints exprime sa frustration en harcelant son(sa) partenaire du passé.
Mon expérience professionnelle me dit que vous ne pouvez pas faire grand chose pour l'arrêter (à moins que ses actions deviennent illégales ou dangereuses, auquel cas il convient d'appeler la police). Dès lors, il vous reste à acquérir une frontière psychologique pour vous mettre à l'abri de ses «attaques» : exemple, un répondeur téléphonique pour les appels agressifs, la présence d'une tierce personne lors des visites d'accès à votre enfant, ne pas répondre à ses lettres ni à ses menaces, clore les discussions qui s'enveniment par un simple «Je n'aime pas comment ça se passe» suivi de votre départ immédiat.
Il mine votre joie de vivre ? Il vous empoisonne la vie ? Gaïa, votre défi est . de le laisser faire tout cela tout en vous plaçant vous-même à l'abri. Des techniques de communication, un cloisonnement mental, une attitude bienveillante (n'opposez pas votre rigidité à la sienne), etc .. n'arrêteront peut-être pas ses tentatives, mais vous mettront au moins à l'abri.
Comment trouver assez de force pour vous battre contre lui ? Oh non, Gaïa, ne gaspillez pas vos forces en vous battant ! Laissez-le se battre tout seul et quittez le champ de bataille. Vos forces et votre énergie seront consacrées à vous et à votre enfant.
Bonne chance, Gaïa !
Georges-Henri Arenstein, Psychologue