PARIS (AP) -- Gueule de bois, fatigue, irritabilité, tension: les nombreux méfaits
consécutifs à une nuit blanche peuvent parfois être dangereux au volant.
Voici quelques conseils pour récupérer vite et bien.
C'est sans conteste la première nuit de sommeil qui est le meilleur remède. Riche en sommeil lent profond, elle permet une récupération de la fatigue physique. La nuit suivante, la reprise de l'alternance de cycles permet au dormeur de rattraper son retard en sommeil paradoxal, le sommeil des rêves.
Inutile donc de vous coucher dès le matin qui suit la nuit blanche. Ce sommeil-là est peu réparateur. La sieste, en revanche, est un moment plus propice pour récupérer.
Mais attention! Les capacités de récupération varient en fonction de l'âge et des besoins de chacun. Importantes chez l'adolescent, elles diminuent chez les personnes âgées et le tout jeune enfant. Par ailleurs, quel que soit l'âge, se priver de sommeil sur une longue période n'est pas sans inconvénients. Cela peut perturber les rythmes physiologiques au point de contraindre l'individu à se bourrer d'excitants pendant la journée pour tenir le coup et à prendre un somnifère le soir pour trouver le sommeil...
Une nuit complète comprend plusieurs cycles de 90 minutes environ, comprenant les stades suivants:
- l'endormissement, durant lequel le sommeil est léger et la respiration régulière; à ce stade, la personne perçoit encore les bruits qui l'entourent, mais de façon diffuse.
- puis vient le sommeil lent léger, pendant lequel l'activité du cerveau est ralentie; l'organisme réagit encore à l'environnement.
- au stade suivant, le dormeur rentre dans la phase de sommeil lent profond; tout comme le sommeil, la respiration y est longue et profonde, le cerveau et le corps ralentissent leur activité.
- enfin, le sommeil paradoxal, au cours duquel le dormeur efface les tensions, cicatrise les blessures émotionnelles, et rêve.