Si aucun parti ne s'attaque au problême, c'est parce qu'il est compliqué! (Regardez dans tous les domaines c'est le cas...)
Le processus de publication est "peer-reviewed", c'est à dire que ce sont des chercheurs du domaine (des "pairs" contactés par le comité scientifique de la revue) qui vont corriger, déclarer acceptable, ou déclarer non-publiable, les articles qu'ils veulent soumettre (il faut donc rajouter une autre chose que le contribuable paye car ce travail n'est pas payé par les revues...). Ce travail de gestion des relectures et corrections est financé et organisé par les revues qui se servent de cela pour justifier l'argent qu'elles gagnent...
Les financements sont très souvent complexes (un mélange de public/privé, des financements privés subventionnés par l'Etat, des financements européens ou internationaux etc.). Ainsi, le politique est souvent perdu devant le système complexe des revues.
Par contre, il existe des systèmes qui permettent de publier en archives ouvertes, de rendre disponibles les versions "auteur", de publier dans des revues ayant une politique de droit moins "aggressives". Dans ce cas pourquoi les chercheurs ne se rebellent pas et ne publient-ils pas dans des revues plus "libres"? Plusieurs réponses à cela: les revues les plus prestigieuses ne marchent que peu dans le systèmes d'archive ouverte. Or les carrières des chercheurs sont gérés en fonction de ces publications! Impossible pour un jeune chercheur (c'est mon cas!) de trouver du travail s'il ne publie dans des bonnes revues, combien même celles-ci ne sont pas très "éthiques". Alors, comme j'ai envie de nourrir ma famille... je joue dans ce système pourri!
Quant aux chercheurs qui sont installés et ne risquent pas leur santé ou leur famille, ils faut croire qu'ils aiment bien se regarder le nombril, qu'ils considèrent que l'argent du contribuable ne mérite pas plus d'attention, ou qu'ils sont purement des salauds et des égoïstes!!!
Vous avez remarqué: c'est anonyme!