Je n'en suis pas à ma première visite sur le forum. Mais la dernière fois remonte à ... loin derrière ... et je suis toujours au prise avec le ... et j'ai nommé : RIVOTRIL. Je suis dans la quarantaine et voudrais tant cesser cette médication. Alors mon médecin m'a prescrit Paxil pour qu'il me soit plus facile de diminuer le RIVOTRIL tranquillement jusqu'à ne plus en prendre. J'ai mis du temps avant d'accepter de prendre du Paxil. Quelques années en fait. Et voilà que maintenant je diminue Paxil et suis toujours avec 2mg de RIVOTRIL par jour. Je ne suis pas beaucoup plus avancée comme on dit. C'est ma décision, j'ai déjà assez d'une médication et de plus, avec le Paxil, plus aucune libido, plus de tendresse, plus le goût du tout. Comme si je pouvais passer ma vie sans. J'ai bien vu que c'est vrai puisqu'en diminuant juste de 15mg à 10mg, j'ai retrouvé une partie d'envie, je me suis retrouvée comme une femme. Du moins un peu mais c'est déjà mieux que rien. Je ne veux pas passer ma vie gelée. J'en ai plus qu'assez.
Comme la quarantaine, du moins pour moi, amène un SPM fortement augmenté, une préménopause qui se fait déjà sentir (donc tout est à ébullition), je ne sais plus si c'est le RIVOTRIL ou tout le reste qui m'occasionne divers troubles et ce, à tous les jours. Je ne sais plus faire la différence. Je suis perdue dans mon propre corps. Mais juste diminuer le RIVOTRIL et c'est l'enfer. Le psychiatre de ma fille m'a conseillée (je ne lui ai parlé que quelques minutes) de changer le RIVOTRIL pour du Valium radicalement car le Valium est plus facile à sevrer que le RIVOTRIL qu'il considère comme extrêmement toxique s'il est prit plus d'un mois ou à quelques semaines près. J'en prends depuis d'une dizaine d'années !!!
Je ne me sens pas capable d'arrêter ni même d'endurer le sevrage fait tout doucement car je suis à la maison et j'ai 4 enfants dont un bébé de 18 mois. Je ne peux pas me permettre de trembler et tout le reste ... car comme moi, vous constatez que ce sevrage est un enfer. Je deviens enragée, je ne suis plus endurable, je ne m'endure pas moi-même. Quelle horrible substance.
Vais-je m'en sortir ? je vais tout faire pour. Peut-être aller à l'extérieur pour ce sevrage. Mais comme c'est supposé être long ... je veux laver l'intérieur de mon corps et le retrouver maintenant que je suis prête à le connaître, à rencontrer la fille qui s'est si souvent gelée pour ne pas ressentir. Je veux ressentir, je veux pleurer et rire sainement.
Merci de m'avoir lue.