salut à tous
Voilà j'ai 25 ans , j'ai connu l hopital psychatrique - de force -, la chambre d'isolement, la dépression majeure, le suicide manqué, les bouffées délirantes, la paranoïa, les abus...
Bref je suis comme vous :)
Je m'en sors doucement mais sûrement, je me battrai, j'ai récemment mis un nom sur ma maladie ou au moins sur ces symptomes délirants -schyzophrénie- et ça me rassure ça m'aide à guérir...
Pourkoi mon psy ne m'en avait jamais parlé et n 'osait pas utiliser ce mot ?
Pourquoi il se contentait de dire " Monsieur X c'est très connu tout ça.."
Moi j'avais l'impression que les oiseaux, que la nature, que Dieu me s'adrressait à moi...
J'en veux aux psychiatres, à mes parents de m'avoir laissé abandooné là bas.
J'ai l 'impression d'avancer seul, je préfère me confier à un anonyme du net, à mon cahier ou un ami plutôt qu'à un psy.
Le psy reste pour moi celui qui a décidé de mon internement, de toutes ces heures d'angoisse dans l'hopital, ces heures mortes. je pense qu'il faut souffrir pour comprendre, que le mal est un bien, j'ai tant appris ces 3 dernières années que je ne regrette rien.
L'autre jour j'y suis retourné à cet hopital pour visiter un copain, me ballader dans le parc, fumer un joint, etc.
Les souvenirs sont revenus et j'ai écrit ce poème en rentrant ...
Je ne pense plus qu'à écrire...
Bientôt je vais retourner à l'hopital, comme visteur à nouveau, chercher l inspiration, traquer la souvenir et rencontrer peut être l'écoute d'une fille gentille,
j'adore les filles sensibles on en croise plein là bas...
:)
Voilà le poème dans sa forme provisoire...
*********************************************
VISITE SANS ORDONNANCE
Pour beaucoup l’hôpital psychiatrique est un zoo,
Un refuge gardé, un enfer à schyzos.
Hanté par des rêves, des voix invisibles
Qui fredonnent la mort, ce manque pénible
Des esprits emportés par les limbes du temps…
Moi je les sens flottants, portés par d’autres vents
Les murmures aux murs bourdonnent gentiment,
Dessous la peinture, ils ont l’air bien vivants.
Ces tableaux qu’ils exhibent sont des yeux gentils
vous servent de l’amour dans des cadres petits.
La consultation vient dans un rythme sorcier,
Un moment délicat, un froid comme l‘acier.
*************************************************