Bonjour,
J'écris en ce jour étant donné que je n'arrive plus à percevoir l'intéret de vivre avec cette indicible souffrance qu'est l'anorexie.
Cette maladie m'ote de ce fait toute percepective d'avenir,mon projet étant de devenir sapeur-pompier professionel.Actuellement je suis en formation afin de préparer le concours mais cela n'est qu'utopie.
En effet même si mes performances sportives...sont excellentes,elles ne me sont d'aucune utilité mon poids ne me permettant pas d'être apte pour la visite médicale.
En outre j'ai 22 ans et n'ai plus le courage de lutter...Je m'isole donc et ne parvient plus à communiquer avec quiconque...
Pour autant je n'arrive pas à soigner mon anorexie dans laquelle j'ai sombré lors de mes 17 ans lorsque je me retouva en studio autonome;notamment du fait que ce lent suicide me permet de limiter mes conduites à risque.(TS...)
Par ailleurs je ne parviens nullement à me reconstruire n'y à faire confiance à autrui.
J'ai en effet était placé en foyer à l'âge de 15 ans afin d'échapper aux diverses pressions de ma famille pour cause d'inceste.Tous m'ont dénigrer...selon eux tout aurait du se résoudre en famille...En aucun cas la prison n'était la mesure adéquate or cela faisait plusieurs années que le silence m'étouffait et que j'espérais vainement une réaction de protection de ma mère...
A ce jour j'ai l'impression d'avoir détruit mon semblant de famille alors même que je suis morte psychiquement depuis fort longtemps déjà.En effet ma mère étant cardiologue elle m'a reproché le fait que j'entache sa réputation,les sommes faramineuses dépensées afin de défendre mon père..
Le mutisme m'occuppe donc depuis ma majorité car n'arrivant plus à résister au chantage au suicide de ma mère...j'ai consentis à agir selon ses désirs et par la même à me renier:changement d'avocat,consentement de ma part...arrêt du suivi éducatif...
Je me sers donc de ce forum comme exutoire mais aussi peut-être du fait que l'once d'un espoir m'habite encore...
Pour autant ma souffrance m'isole or la solitude derrière laquelle je m'abrite m'exténue,j'ai conscience de mon besoin d'affection et de soutien mais n'y croit plus guère;disons plutôt que je suis emplit d'ambivalence...
Et ce d'autant plus que mes divers passage en foyer furent toujour bref,le juge n'ayant de cesse de me dépacer de lieu voir de ville à cause de mes multiples fugues...
Or la vie en foyer n'est pas des plus équilibrante...Je suis même passer devant la cours d'assise des mineures pour non assistance à personne en danger,procés qui à duré 2 jours m'otant encore un peu plus ma confiance en l'être humain.Comment peut-on juger que le fait que je sois rester apathique devant une scène cruelle implique le fait que j'approuve cette dernière...
Si j'aurais du réagir à tout ce que j'ai vu ou vécu en foyer...La justice ne m'a en rien condamné mais le fait d'être juger,de la garde à vue...n'a fait que renforcer mon deséspoir et désaroi face à la gente humaine.
Dès lors je cache ma vulnérabilité dans cette anorexie et retourne toute cette révolte contre ce corps que je haïs.Seule la mort peut me semble-t-il me délivrer.
Le suicide s'avère être la force de ceux qui n'en n'ont plus,de ceux qui n'y croient plus,le dernier recours des perdus !
PS:merci pour ceux qui auront le courage de lire ma longue missive,un être qui n'en est plus vraiment un.