trois de trois ! MERCI....

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Premier message

trois de trois ! MERCI....

#0 Posté le par DCF__6229

Qu'on m'enferme, qu'on me lapide, qu'on me tue comme je l'ai tué. Mon mari... Celui que j'avais choisi il y a cinq ans. Celui que je voulais aimer pour la vie. Je l'ai tué. Une balle n'aurait pas fait plus de dommages. ( voir témoignages de libellule sur ce forum ). J'ai fait un choix, un choix cruel, je l'ai quitté ( nous demeurons encore sous le même toit de façon temporaire ). Il est seul. Il l'a toujours été. Et voilà que moi aussi je l'abandonne. Je lui laisse deux enfants à garde partagée pour se raccrocher à l'existence. Je suis un monstre. Voilà. Tuez-moi ! J'en peux plus. Je voulais aimer cet AUTRE homme qui me ressemble, mais je ne voulais pas détruire mon mari. Son estime de lui même est à néant. Il se dit plus aimable qu'aimé, plus admirable qu'aimable... Je l'ai tué. Hier, il se frappait la tête de douleur, se roulait dans ses larmes. Il m'aime, je le sens. Et son amour est perçu comme une brûlure sur ma plaie trop ouverte. Il dit qu'il n'a plus envie de vivre, qu'il va continuer par devoir pour ses enfants. C'est de ma faute... Sauvez-vous ou coulez-moi ! Je me suis choisie, quel égoisme ! J'ai pensé qu'il pourrait vivre sans moi... J'ai pensé que je pourrais vivre tout court...

Tuez-moi....Tuez-moi...

Messages récents

merci

#10 Posté le par DCF__6443
C'est fou comment vos propos me font réaliser bien des choses constructives sur mon passé concernant les relations de couples. Mais bon, la vie continue...comme le mal est fait, ca ne sert plus vraiment à quelque chose de se sentir coupable... et cela ne sert à rien d'identifier qui avait tord et qui avait raison... Parcontre, les remords et les regrets, c'est une autre paire de manche. Faut arriver à vivre en paix avec soi même et tenir un certain équilibre entre ce que l'on regrette et le pardon. Soyez heureux...

La mort du passé

#9 Posté le par DCF__8761

Le deuil.

Oui, quand on quitte aussi on a un deuil à vivre. S'appitoyer sur soi ne permet pas de vivre le deuil. Non. C'est faux. Ça fait partie des différentes étapes du deuil. Libellule, je ne sais pas depuis quand tu as quitté ton mari, mais moi, ça fait un an. Mon deuil n'est pas encore tout à fait terminé. Ou bien s'il l'est, cela veut dire que mon ex, que j'ai beaucoup aimée, restera toujours un souvenir. Il n'en tiendra qu'à moi d'en faire une souvenir doux ou amer.

Pour la froideur que je peux démontrer, ne vous y trompez pas. On appelle ça du détachement. Il m'est essentiel. Sinon, je sombrerais. J'ai sombré. Mais je m'en sors. Je remonte. Mais être froid? Oh que non!

Libellule, vas-y! Vole maintenant. Ne reste pas étendue dans l'herbe tu risque d'être fauchée.

Vole!

La culpabilité...

#8 Posté le par DCF__6161

Cher jcdb,

Si j'ai bien compris : Vous dites que vous avez quittez votre femme parce qu'elle n'était pas heureuse et que cela ne dépendait d'elle-même.

J'ai lu votre histoire. Je trouve normal qu'une femme ne soit pas heureuse quand son mari "tombe en amour" avec une autre.

Tout n'est pas blanc ou noir...il y a une infinité de nuances de gris. Si votre mariage n'a pas résisté aux difficultés que nous rencontrons tous dans la vie; vous y êtes certainement responsable à 50% tout comme votre femme. Enfin, c'est parfois 40%-60% mais votre analyse me semble un peu unilatérale.

Ceci dit, lisez le message "Superbe poésie" que j'ai adressé à Libellule et il complètera ce que je vous écris ici.

Bon courage, Diane

P.S. c'est vrai que les enfants apprennent à être heureux... mais les blessures demeurent, pour toujours. C'est vrai que la souffrance ouvrent des portes à la maturité et à apprendre à mieux aimer mais si j'avais pu ne pas infliger de telles souffrances à mes enfants, j'aurais préféré...

Nous avons encore bien des choses à apprendre sur cette planète...

Superbe poésie !

#7 Posté le par DCF__6161

Merveilleuse poésie !

Je crois aussi qu'une telle déchirure est très pénible pour celui qui choisi de mettre un terme à la relation...car la plupart du temps, cela ne se passe pas comme on l'avait prévu...Lorsqu'un amour est déjà engagé ailleurs avant même la déchirure; c'est plus facile pour celui qui quitte... Il ne faut pas se faire croire des histoires : la vie est plus facile dans les bras d'un nouvel amour que seul et abandonné...

Je crois aussi que celui qui a le courage d'aller au fond de lui-même, de regarder réellement en soi risque de s'en sortir grandi; l'autre reproduira avec la nouvelle personne le même type de relation...tôt ou tard... Ou alors, il traînera sa culpabilité, ses regrets, très longtemps. Ce n'est pas évident de renier ses engagements, de briser un pacte d'amour.

Il convient parfois de le faire quand la souffrance est trop grande mais quand on n'a pas la certitude d'avoir tout tenter pour nourir cet amour, c'est plus difficile de se sentir bien dans sa peau. Tout est une question d'honnêteté...Et les réponses ne sont qu'en nous-mêmes...

Bon courage, Diane

À ceux qui croient que c'est si facile , trop ???

#6 Posté le par DCF__1278

Je n'ai plus rien d'une libellule, peut-être les yeux ? Les yeux grands ouverts sur mon monde. Il est petit mon monde, mais en même temps si grand... J'ai une infinie tendresse pour celui qui est désormais mon ex-mari. Pendant tout le processus de séparaton, une phrase me revenait continuellement en tête: « On ne brise pas ce qu'on a tant aimé ». Malgré tout, malgré nous, il y a eu des brisures, des blessures infligées à nos âmes respectives. Je me sens comme un soldat au retour de la guerre. Cette guerre, elle s'est jouée en moi, mais comme toute guerre elle a fait des victimes. J'ai des morts à pleurer, ma vie antérieure étant « le premier corps tué » . Tout choix implique un renoncement de quelque chose. Et ce quelque chose, il est énorme ! Ce n'est pas comme choisir entre une glace qu'on aime et une autre qu'on n'aime pas... J'ai aimé mon mari et je l'aimerai toujours ! Pourquoi partir alors ? Pourquoi se séparer ? L'amour n'aura pas suffit à faire de nous des alter ego, des semblables. J'ai besoin de quelqu,un qui me ressemble. Capable de partager mes envolées littéraires et affectives. Je ne cherche plus en l'autre ce qui me manque en moi. Je recherche un tout, prêt à âimer le tout que je suis. Deux touts qui se reconnaissent, s'attirent et se recherchent. Les relations de compensation ne fonctionnent que dans la mesure où il y a quelque chose à compenser. Cela devient une relation de co-dépendance. « Je m'accroche à toi parce que tu combles ce vide que...»

Il est vrai que j'ai rompu l'alliance, celle de la vie commune, mais je n'ai pas coupé le fil qui nous attache les uns aux autres. Il y a plusieurs façons d'être et d'aimer.

Au plus fort de ma tempête, voici ce que j'ai écrit. Et tous ceux qui croient que celui qui part a la vie plus facile que celui qui est laissé n'aura pas compris que le deuil du NOUS est l'histoire de deux JE, peu importe qui a laissé qui, c'est le NOUS qui est pleuré...

Le vent


À contre-vent. Les voilures se déchirent, les cheveux se nouent, les ficelles s’emmêlent, les branches se cassent, les nids tombent et les oiseaux ? S’envolent. Trop fort, il déracine, il arrache, renverse et dépoussière. Trop fort, il exaspère, attise. Il tue aussi. De quelques plumes perdues, jusqu’à sa vie, l’oiseau s’envole. Trop doux, il ralentit la course des nuages, des bateaux, des étoiles et des rêves. Il caresse, il paresse. Et toujours, l’oiseau s’envole. Dans le lit des rivières il se meut et s’émeut. Qui de l’eau ou du vent frisonne, foisonne de vie ? L’arbre y résiste, la feuille y renonce, le pendu s’y balance. Il se glisse, il s’immisce dans les interstices du calme, il effraie, il réclame le mouvement. L’oiseau s’en fout, l’oiseau s’enfuie, l’oiseau s’y fie. Et moi ? J’y déverse mes larmes, j’y dépose mes armes. Dans un vacarme qui ressemble davantage à la tempête qu’à la brise, je m’incline. Debout, à genoux, étendue, d’une rive à l’autre de mon cœur, il passera. En coup de vent, en torrent, en fonçant, en gémissant, en me tuant peut-être… L’amour qui vente, qui épouvente, qui me laisse en reste de moi-même. Et malgré nous, et malgré tout, l’oiseau s’en va.

pour Diane et dimitri

#5 Posté le par DCF__8761

Vous n'avez pas vraiment lu mon message.

Je dis que mon ex n'a jamais été heureuse. Je n'y pouvais rien. C'est avec elle-même qu'elle n'était pas heureuse. Pendant toute notre vie de couple (20 ans) j'ai cru que je pouvais la rendre heureuse. Et j'ai essayé. Mais je n'ai pas réussi. Parce qu'on ne peut pas rendre les autres heureux. On peut aider, mais c'est tout. Alors, à force d'échouer dans mes tentatives de la rendre heureuse, je suis devenu malheureux à mon tour.

C'est elle qui aurait pu partir. Elle aurait pu me quitter. Mais elle ne pouvait pas se quitter elle-même. Son malheur l'aurait suivi.

Et le mien m'a suivi aussi. Je le combat mon malheur. Et je le combat en étant heureux!!!!!!! En appréciant les plaisirs de la vie.

Si vous trouvez facile de rendre les autres heureux, donnez-moi votre truc. Et pour l'apprivoisement, que diriez-vous d'apprendre à s'apprivoiser soi-même avant d'apprivoiser les autres. Pour les enfants, j'en ai 2. L'un d'entre eux vit avec moi. Au début il a trouvé notre séparation extrèmement difficile. aujourd'hui, il est lui-même plus heureux qu'avant.

Et dire que je suis heureux sans compassion... sans l'ombre d'un regret.

Ça ne vous sonne pas une cloche lorsque je dis que la pire image qui me reste de mon ex, c'est la douleur que je lui ai causée?

Si bvous voulez en savoir plus sur mon cheminement, descendez plus bas et allez voir la question que j'ai posée il y a quelques mois: "Pourquoi la culpabilité?"

Vous comprendrez peut-être mieux pourquoi j'ai évolué.

Et lisez bien ce que Libellule vous dit: Cette image noire, c'est la culpabilité!!!!!!!

Voilà.

Merci quand-même.

Maintenant, espérons que Libellule est toujours avec nous!

Pour jcdb et libellule

#4 Posté le par DCF__6161

Un peu facile comme raisonnement!

N'es-tu pas responsable de ceux et de celles que tu apprivoises?

Je conviens que son bonheur lui appartient, comme le tien t'appartient mais se déresponsabiliser aussi froidement...je demeure perplexe.

Aucune culpabilité? N'y a-t-il pas des enfants aussi qui souffrent de perdre un père ( au quotidien), une vie de famille, une mère qui n'est plus aussi vivante?

Étrange ta froideur...choquant ton bonheur sans compassion, sans l'ombre d'un regret...À moins que tu n'aies livrer qu'une partie de ce que tu ressens.

Tu as certainement l'impression d'avoir tout fait avant de quitter ta femme; mais n'as-tu pas encore quelques doutes?

Ton message est bien étrange.

Ceci dit, libellule. Je suis d'accord avec jcdb lorsqu'il dit que tu ne dois pas "porter" la souffrance de l'autre. Ton ex-mari a de la peine, il est victime en quelque sorte car il n,a pas choisi cette déchirure mais cela lui appartient d'accepter sa vie comme elle est et de s'aimer lui-même. S'il se complaît dans son rôle de victime, c'est une autre histoire. Cela devient une forme de manipulation.

Fais-toi aider par un psy, ça en vaut la peine!

Quelle est donc cette image si noire que tu te fais de toi...Vouloir mourir? Ce n'est vraiment pas une bonne idée...Allons, prend-toi en main et essaie de bien comprendre tout ce que tu as vécu et pourquoi tu l'as vécu.

Bon courage, Diane

non...

#3 Posté le par DCF__3701
Pas franchement d'accord avec toi.Quand tu prétends que tu n'as rien à te reprocher, c'est oublier que pendant que tu vis ton bohneur au quotidien, la vie de ton ancien partenaire s'est arrêté le jour où tu l'as quitté.Nuancer son propre bonheur en pensant au malheur de l'autre, c'est indirectement l'honorer même s'il ne le voit pas.Je pense que quand on aimé quelqu'un et ce même si les sentiments n'existent plus, il faut partager (ne serait-ce qu'une ifime partie)son malheur.De plus, quand tu prétends que son bonheur lui appartient,tu oublie qu'il ne croit pas à ce même bonheur sans toi.

La douleur de l'autre

#2 Posté le par DCF__8761

Libellule,

J'ai moi-aussi vu ma femme se rouler dans ses larmes, dans sa douleur. C'est la pire image qui me reste de ma vie de couple. Elle est très difficile à supporter.

Mais...

Moi aussi j'ai été égoïste. Moi aussi, j'ai décidé de penser à moi. Moi aussi j'ai décidé d'être heureux... de vivre.

Aujourd'hui, un an plus tard, je suis heureux pratiquement tout le temps. Par contre, il me reste cette image douloureuse. Elle vient souvent me hanter. Alors, j'essaie de me souvenir des raisons qui m'ont fait choisir.

Et je me console. J'ai choisi mon propre bonheur. Elle, elle peut décider de s'en sortir aussi. Elle n'a jamais été vraiment heureuse, même lorsque nous étions ensemble. Je n'y pouvais rien.

Je n'y peux toujours rien. Je ne suis pas responsable de son malheur.

Et tu n'es pas responsable du sien. Lui seul l'est. Lui seul sera aussi, un jour, responsable de son bonheur.

Et toi, tu es la seule responsable de ton propre bonheur.

Alors.

Personne ne te tuera.

Personne ne te relèvera.

Toi seule assumeras ta décision et finiras par être heureuse... si tu choisis de l'être.

Tu as choisi, alors vas jusqu'au bout de ton choix.

Tu le mérites.

Tu te mérites.

Bonne chance.

Libellule

#1 Posté le par DCF__3828
Fais-toi aider, va chercher le soutien d'un psy ppour toi, ça en vaut la peine. Pourquoi rester seule dans cette épreuve? Fais-le pour toi, pour tes enfants, pour mieux le comprendre et le soutenir, si c'est ce que tu dois faire, pour apprendre à aimer... Sue