Comment ça commence...

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Comment ça commence...

#0 Posté le par DCF__1812

Bonjour,
Je suis tombée sur ce forum par hasard et je me trouve particulièrement émue par les appels au secours des unes, des aides et des réactions des autres. (un long silence)

Finalement ce n'est peut-être pas tout à fait par hasard... j'ai 24 ans et suis assistante de communication dans une grande boîte en région parisienne où je me suis retrouvée seule et cela depuis 5 mois.

Je n'ai jamais souffert de ces terribles maux mais aujourd'hui je me pose des questions, je ne sais pas à qui m'adresser.

J'ai toujours eu une alimentation plus ou moins équilibrée, même en tant qu'étudiante. Néanmoins, je me suis surprise il y a quelques semaines à ingurgiter une quantité impréssionante de nourriture au point d'en être 'dégoutée' pour finir par tout rendre justes quelques minutes après l'horreur. Je me rassure sans cesse en me disant que ce n'est que de la gourmandise et que je sais que je peux y mettre un terme facilement. Seulement ces actes sont devenus de plus en plus courants et font aujourd'hui partie de mon quotidien. Je n'ai pas le sentiment de faire quelque chose de mal, c'est juste que je me sens bien lorsque je 'bouffe' et mal quand je suis pleine.

J'aimerais savoir comment cette maladie commence, comment peut-on l'éviter si on s'y sent basculée.

Sinon, bon courage à toutes,
Avec toute mon affection.

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courage ptite lili

#1 Posté le par DCF__5998
La nourriture vois tu es un refuge, lorsqu'on est seule, isolée, "abandonnée", on recherche le réconfort, le sein de sa mère, la nourriture qui nous remplissait et qui nous faisait oublier nos doutes et peurs.
Je pense que la nourriture est comme un coussin dans lequel on se jette pour (s')étouffer nos craintes.
Puis, remplie, ne nous reste plus qu'à expulser cette fausse amie qu'est la nourriture (dans ce cas-ci) et donc de vomir.
Semblant de controle, de retour à "la normale"...
Il est trés difficile (et c'est un mot faible) de se défaire de cette habitude lorsque l'on tombe dedans.
La démarche qui est peut-être la plus seine, serait d'avoir une longue conversation avec sa mère, mais encore faut-il que celle-ci soit réceptive, forte, compatissante et calme face à cette pathologie (car je pense que s'en ai une).Je pense à symptome aussi (plus optimiste).
Personnellement je ne suis jamais arrivée à parler avec elle, par peur qu'elle ne soit pas à la hauteur, mais aussi par peur que cette entrevue avec la mère n'est pas le résultat "thérapeutique" "de la dernière chance" que j'espère. Mon discours n'est pas trés réconfortant, cependant pour moi, à ce jour, il est proche de ma réalité. Note que j'ai les même symptomes que toi et un passé identique dans la forme (isolement professionnel).
Je t'embrasse sincèrement et te souhaite une bonne année.