faut que ca cesse!!!

bonjour à vous toutes!!
je suis boulimique non vomisseuse ou si peu, et j'aimerai que cela cessse, certe je vais mieux mais lorsque ca ne va pas moralement je me refugie dans la bouffe, j'aimerai rencontrer des personnes souffrant de boulimie mais egalement de solitude dans les alpes maritimes!!!
j'ai reussi à perdre plus de 20 kilos en un an car de 40 kilos je suis passée à 86 et maintenant j'en fait 65, j'ai repris 3 kilos depuis que je me suis remise à criseret j'ai peur que ca recommence!!!
comment faire?J'AI BESOIN DE M'OCCUPER,DE FAIRE DU SPORT, D'ALLER FAIRE LES MAGASINS COMME TOUTES LES FILLES DE 25 ans mais voilà j'habite mandelieu et je ne connais personne.
J'ATTENDS MON AMI CHAQUE SOIR, je fais le menage, je repasseet voilà ensuite je bouffe!!
j'ai ytenté de reprendre une activité en vendant des sous vetements en vente direct mais voilà, je ne connais personne, alors dur dur!!!
comment se sortir de cette calamité, comment cesser de bafrer,il y a une solution mais laquelle?si vous avez quelque conseil pour ne pas prendre de poids apres une crise(evidement pas de vomissement,ni laxatif;;;)
à bientot
anne

je suis aussi boulimique et connaît le yoyo et la difficulté à sotir quand tu ne peux pas présenter une image à peu près stable. difficile de se sentir assurée dans le regard des autres, de s'y voir même puisque pour ma part je n'ai que rarement l'impression de ne pas être une imposture. En fait, je suis boulimique depuis six ans, vomisseuse depuis deux. les vomissements n'ont rien arrangé, bien au contraire : ils rythment tes journées, ils sont essentiels, autant que la crise elle-même. c'est un peu le même principe que pour toutes les tâches auxquelles tu t'astrzeinds chaque jours dans l'espoir peut-être de retenir un quelque chose du temps ou de toi-même sûrement. Ma boulimie c'est un peu un planning super carré. dès que je rentre chez moi, on se retrouve, jamais décevante, ni l'une ni l'autre, on se connaît si bien depuis le temps... Elle remplissaiet toutes mes soirées jusqu'à récemment. je l'ai lachée il y a 15 jours. C'est vrai que c'est soulageant. Mais la difficulté aujourd'hui, c'est de sortir de toutes ces habitudes, rites, d'éviter d'en rajouter. Toutes ces petites choses conjuratoires du vide infime à l'intérieur, paradoxalement peuplé de tant de peur, colères, envie. Retrouver la spontanéité, la simplicité de s'ouvrir aux autres, très souvent entendu, lu... Bien plus douloureux à mettre en oeuvre. Lever le masque, ôter la chape de plomb au quotidien ressemble parfois aux douze travaux d'hercule. Ne plus baisser les yeux, se taire, ne pas tressaillir quand on s'adresse à toi, ne pas te sentir coupable simplement d'être là où tu es... c'est tellement habituel, machinal de fonctionner, percevoir et agir de cette façon, le corps tout entier te dépossède presque de tes prérogatives sur lui. Peut-être d'ailleurs qu'il est problématique de se scinder en corps et esprit ?

Bonjour Anne,
Je ne suis pas bloulimique mais je vis aussi de l'isolement.
Puis-je te suggérer quelques trucs? Tout d'abord pourquoi ne pas te touver une ou deux activités sociales? Un cours de peinture par exemple, ou une activité sportive...quelque chose qui te plait. En plus d'avoir l'avantage de te faire sortir de chez toi, ça te ferait rencontrer des gens, ça te changerait les idées...ce serait une excellente occasion pour toi d'oublier tes problèmes pendant un moment et de socialiser un peu. Ça te remonterait le moral, quoi! :o)
Tu n'as pas besoin d'ami(e) pour commencer...si tu pratiques une activité qui te plait bien tu renconteras tout plein de gens qui au moins un point commun avec toi!
Tu étais tout de même sur la bonne voie en tentant de vendre des sous-vêtements, mais le contact des plus difficile à faire entre client et vendeuse.
Voilà...trouve quelque chose que tu avais envie de faire depuis longtemps....quelque chose qui t'emballe ou que tu trouves utile...Et pourquoi pas du bénévolat?
Informe-toi à la mairie...
Bonne chance!!