Il me semble que toute souffrance chez un autre/ chez soi est potentiellement dangereuse pour soi/ pour l'autre, car rien que de l'entendre, d'y etre confronte, cela nous la fait ressentir.
Et tout le monde au fond de soi ne s'enerve t'il pas apres la vieille dame qui se plaint tout le temps, apres le membre de famille qui a toujours une nouvelle maladie tous les mois, apres le depressif qui voit tout toujours negatif (malgre votre longue ecoute et conseils...;) )
Peut etre que la difference entre empathie et sympathie est floue pour moi.
Mais en general:
Que faire de la douleur? avec la souffrance?
Faut t'il la nier pour mieux la combattre?
La reconnaitre n'est ce pas lui donner la possibilite de se propager?
L'optimisme comme solution PARCE QUE l'on reconnait le pouvoir et l'importance de la douleur et de la souffrance dans le monde et dans la condition humaine?
Si je souffre et que j'aime mon conjoint, faut-il mieux lui cacher ma souffrance sous peine de le peiner, de le faire souffrir par empathie car il m'aime et n'aime pas me voir souffrir?
Est-ce que la therapie est le seul endroit ou il est "sain" de parler du negatif?
J'ai plein de notions ds la tete qui se melangent:
"Candide" de Voltaire, "La methode Coué", l'hypocrisie, la peur de la contagion, la proposition que l' "on est au fond toujours tout seul avec ses experiences" ....?
Je n'ai pas de question precise, car je n'arrive pas a cerner la problematique de ma confusion, mais si vous avez une opinion, une perspective, j'apprecierai beaucoup.