Symptômes de sevrage

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Symptômes de sevrage

#0 Posté le par DCF__7520

Bonjour à tous,

Moi qui me vantait d'aller très bien depuis deux mois. J'ai réussi le servage d'Ativan au début juillet. On m'avait dit que le sevrage de Paxil serait très facile, en comparaison, surtout que je ne prends que 20 mg par jour. Avec le psy, nous avons donc réduit la dose à 10 mg depuis 5 jours. Enfer ! Tête dans la brume, étourdissements constants, quelques chaleurs, quelques palpitations, maux de tête difficiles. Voilà mon sevrage facile !!! On m'a dit que j'en aurais pour quelques jours au plus... 5 jours déjà et aucune amélioration en vue. Une Ativan est la seule chose qui a réussit à me soulager. Mais après en avoir discuté avec le psy, il me le déconseille fortement, voire me l'interdit. L'Ativan développant rapidement une forte dépendance et ayant sevré ce médicament depuis presque deux mois, il a très peur que tout soit à recommencer si je me remets à en prendre.

Alors voilà, y en a-t-il parmis vous qui avez quelques trucs pour soulager un peu ces symptômes ??? Combien de temps avez-vous mis à vous en remettre ???

Une fille qui a hâte que ça finisse...

Manue

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paxil

#17 Posté le par DCF__0232
Salut, je peux de dire que j'ai pris du paxil pendant 3 ans .Je commence mon sevrage. C'est vrai qu'on a moins de patience quand on diminue(pas juste çà) mais il faut trouver des solutions. Faire garder ou se reposer plus, rester seule fait du bien.Tu en prends déjà alors ton sevrage sera le même que l'an prochain. A toi de décider si te sens capable d'arrêter.Avoir su que le sevrage me donnait ses effets je n'aurait pas commencé.C'est le médicament du siècle.Mais je ne peux pas savoir comment je m'en aurait sorti autrement. Je suis à 20mg et il m'en reste encore à diminuer, Ca va prendre 6 mois encore !!!

lol

#16 Posté le par DCF__3442
erreur, NE LACHE PAS et non........ne leche pas lol

Bonjour Rik

#15 Posté le par DCF__3442
Je suis tout à fait d'accord avec le fait que tu remercies Manue, elle a été pour moi aussi, le modèle de courage, de persévérence et j'en passe!..chaque jour je suis venue lire ces passages afin de me motiver à continuer et j'ai réussi!:)...je te dis ne LECHE SURTOUT PAS et comme dit Manue....on attend des hommes aussi au fil d'arrivé lol...bientôt nous ferons un beau trio!...........courage tit homme et prends soin de toi!....xxx
Amitiée
Nally

Rik, un autre marathonien !

#14 Posté le par DCF__7520

Bonjour Rik,

Tout d'abord, laisse-moi te dire que je suis heureuse de constater que mon message te fait un peu de bien. Cependant, tu n'as pas à me remercier : j'essaie simplement de faire pour les autres ce que certains ont fait pour moi sur ce forum. :)

Pour te donner encore plus de courage, tu pourrais consulter les messages "Recoucou pour Nally" et "Réponse à Bibi", qui relatent un peu le cheminement de Nally tout au long de son sevrage. Je ne sais pas qu'elle est ta recette de sevrage, mais personnellement, j'ai du m'y reprendre à deux fois pour réussir, la première méthode ayant été trop drastique.

Je ne te cacherai pas que ce fut tout de même difficile. Très difficile. J'avais l'impression de faire un bond en arrière et de me sentir encore plus mal en point qu'avant la prise des Paxils. Mais je suis têtue et pour une fois, ce défaut m'a bien servi ! LOL Chaque jour, malgré les symptômes, je me disais que je m'approchais un peu plus de la victoire, de la liberté. J'avais l'impression d'être engagée dans une course sans fin contre ces petites pilules roses. Et l'important n'était pas de participer (comme nous le disent nos mères), mais bien de gagner ! ;)LOL Rik, après avoir parcouru tous ces kilomètres, tu arrives en fin de course. C'est probablement l'étape la plus difficile. Fatigués, épuisés, découragés nous avons peine à trouver la force de mettre un pied devant l'autre. Mais c'est une moment crucial, voire déterminant afin de franchir la ligne qui nous sépare de la liberté. En tant que nouveau marathonien, je sais que tu iras puiser à même les ressources inestimables qui se cache au fond de toi.

Trêve de métaphore, tu me demandes de te dire où j'en suis. Je suis arrivée au chiffre magique (la dose 0), le 6 décembre 2002. Presque 60 jours d'abstinence et tout se déroule à peu près comme prévu. Après avoir terminé le Paxil, j'ai connu quelques recrudescances de crises que j'ai par contre bien contrôlées. J'avais quelques difficultés à dormir, mais ce n'était pas impossible. Puis, les crises se sont espacées. Tranquillement, lentement. Je ne dis pas que tout est terminé, mais le nombre de bonnes journées est aujourd'hui nettement supérieur à celui des mauvaises. Et je sais que ça n'arrêtera pas de s'améliorer. Bien sûr, je continue de faire mes devoirs : je fais du sport, je me remets tranquillement à la danse, je mange bien et je ne fais pas d'excès. L'activité physique a un effet anxiolytique, c'est prouvé. Moi qui avais toujours fait beaucoup de danse sans trop me soucier, j'ai arrêté toutes activités pendant un an et demi parce que j'étais constamment en crise (ce qui, ma foi, a été une erreur). Aujourd'hui, si je "saute" une séance d'exercice, je le ressens. Le psy m'aide beaucoup aussi : on ne peut pas se départir de toutes les dépendances en même temps !!! RE-LOL

Je sais que tu vas t'en sortir. Nally et moi avons bien hâte de t'accueillir au fil d'arrivée. Surtout que notre équipe olympienne n'est aujourd'hui composée que de membres féminins. Nous avons bien besoin d'un homme à qui passer le relais ! LOL

N'hésite pas à réécrire, quelle que soit la raison. J'essaierai de t'aider à tenir le coup comme je peux.

Et garde toujours en tête qu'il y a la liberté devant... juste devant.

Bises de vainqueur

Manue

sevrage paxil

#13 Posté le par DCF__2364

Salut Manue

Je viens de lire ton message et je dois te dire qu'il me réconforte. Je vis présentement le sevrage du Paxil (20mg) et c'est très difficile. Je vis les mêmes symptômes que ceux que tu as décrits. Honnêtement, je pensais ne pas les vivre parce qu'on m'avait dit que le sevrage serait facile... mouais...

J'aimerais beaucoup si tu pouvais me tenir au courant de comment tu t'en sors... en fait, et je serai honnête, ca fait du bien de ne pas se sentir seul dans cette situation.

Je voudrais aussi te dire merci parce que ce que tu as écris (pas un passage particulier, mais l'ensemble de ton texte) me redonne du coeur au ventre et de l'énergie pour combattre les symptômes du sevrage.

Merci Manue

Bonne journée

rik

paxil

#12 Posté le par DCF__1109

bonjour,

je prends présentement du paxil a 40mg suite à une accident d'auto et je voudrais arrêter le paxil je croyais que se serais facile mais j'ai écouté un reportage qui disait que nous ne savions pas tout sur ce médicament et j'aimerais savoir par expérience les symptômes du sevrage. j'ai un peu peur car j'ai un petit bébé et je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que ce sois. On dis que le sevrage peut rendre agréssive et je ne veut pas je veux le mieux pour mon enfant et bien sur pour moi alors s.v.p. répondez-moi.

Re: Galium

#11 Posté le par DCF__3174

Bonjour Galium,

Je ne t'en veux pas, tu sais. L'erreur est humaine. Il m'arrive aussi de me tromper. Cela dit, je te prie de m'excuser, si je t'ai offensé. Ce n'était pas mon intention.

Sincèrement.

Kierkegaard

je suis pas

#10 Posté le par DCF__3027

je suis pas entété mes sens doute malade, plus que je le crois.

ciao

Entêtement

#9 Posté le par DCF__3174

Bonjour Fusy,

Je crois que Galium est un peu dur d'oreille et qu'il s'entête à vouloir chercher querelle à des gens qui s'efforcent seulement de lui faire entendre le gros bon sens. Manue et toi, vous avez fait un bel effort pour tenter de le raisonner mais il ne comprend toujours pas. Bref, je crois qu'il n'est pas encore prêt pour admettre certaines choses.

Sans rancune.

Kierkegaard

quelle angoisse

#8 Posté le par DCF__3027

je n est plus d angoisse

qu est ce qui te mes dans cette etat de fefense?
quelle chose ta énervé dans mes propos?
un esprit etroit?
aisje un esprit étroit si tu le pensse tu as bien le droit de le penssé.

la bete noire?
oui tu as raison je cherche la bete noire qui someil, car ces elle qui nous fais mal.

je cherche a la trouvé vue quelle ce cache sous diferente forme, hilisible pour ceu qui sont prisonier, de ces griffes.
tu vois moi aussi je peux utilisé des métaphores, mes seras tu assé adroit pour les comprendres?

je ne démolit rien vue quelle me connais bien.

vue que nous avons quelle que point comment, je dis ça pour toi vue, que si tu lit les forums ces que tu ne lit que ce que tu veux et passe a cotes de l essence meme de mes messages.
mes je ne dit pas que je suis le meilleur.

ciao fusy pant.

complaisance

#7 Posté le par DCF__3168
cher galium,
Peut-etre te complais tu dans ton angoisse? Peut-etre est-ce le seul moyen que tu as trouvé pour te soulager? Sans vouloir etre insolent, je crois que tu lance un grand message de desespoir et tu demontre un esprit bien etroit face a l`aide des gens qui se confient sur le forum. Peut-etre devrais tu t`abstenir de demolir des confidences positives et plutot d`y trouver leurs avantages au lieux de chercher la bete noire?!
Ouvre ton dictionnaire pour comprendre ce qu`est une metaphore, et ecoute les olympiques pour differencer le sprint du marathon, prend le TEMPS
de comprendre ce que les gens disent avant de repondre!
Amicalement Fusy

Que ceux qui ont des oreilles entendent!

#6 Posté le par DCF__3174

Bonjour Manue,

Ta métaphore était pourtant très simple à comprendre, comme deux et deux font quatre. Et pleine d'à-propos aussi, c'est le moins que je puisse dire.

Je te reçois 10/10.

Kierkegaard

P.-S.: « Ne comprennent que ceux qui ont envie de comprendre. »

Bernard Werber

ma chere

#5 Posté le par DCF__3027
Message modifié le 17-sept-02 à 13h06  (EST)

tu est sur un forum, et pour ma pars il est a toulmonde.

moi quand je m adresse sur ce forum ce n est pas que pour une seule personne mes pour tous ce qu ils veulent, s exprimé.

je ne suis apsolument pas au dessus des autres!!!

tu dis et tu par de ce depassé, d économisé?

L'anxiété et les troubles panique exigent que nous soyions meilleurs marathoniens que sprinteurs : nous l'oublions trop souvent". À mon sens, il ne s'agit pas ici d'une erreur.

mes bon sens pourquoi tu mes le sport la dedans?

laisser le temps au temps" de faire les choses et que la guérison de la maladie dont nous sommes affligés constitue en fait un marathon, bien plus qu'un sprint.

celon ce que tu dis, alor on devrais laissé le temp au temp.

je veux bien attendre que le vent ce leve pour commençé a navigué.

mes n est il pas plus sage d avoir aussi des rames?

mes bon sens pourquoi mes tu le temp la dedans.

mes pourquoi veux tu guerir?



À ma connaissance, il est impossible de guérir de l'anxiété généralisée ou de troubles panique dans un aussi court délai : voilà ce que j'appelle un marathon.

l anxiété fait partie, de n autre systeme.

comme la fain, la soif etc....



voila voila chere amie.

oui sens doute que j ais dit des betises mes vue, l inteligence que tu as, tu sauras égrainné tous ça.



Perplexe !

#4 Posté le par DCF__7520

Cher Galium,

Ton commentaire me laisse perplexe ! Je peux très bien assumer mes erreurs toute seule, ne t'en fais pas et je n'ai pas besoin de ce forum pour trouver un (ou des) bouc(s) émissaire(s).

J'ignorais que nous évoluions ici en plein royaume de la "politicly correctness". Je me plierai au jeu des explications et des nuances, mais c'est bien parce que c'est toi et que je t'aime bien.

"L'anxiété et les troubles panique exigent que nous soyions meilleurs marathoniens que sprinteurs : nous l'oublions trop souvent". À mon sens, il ne s'agit pas ici d'une erreur, mais bien de l'expression d'une constatation qui en soi, relève de l'opinion personnelle. Il est possible de guérir d'un rhume en quelques jours : voilà ce que j'appelle un sprint. À ma connaissance, il est impossible de guérir de l'anxiété généralisée ou de troubles panique dans un aussi court délai : voilà ce que j'appelle un marathon.

Après avoir lu des centaines et des centaines de messages sur ce forum, je puis affirmer, sans me tromper, que je ne suis pas la seule à faire preuve d'impatience et à souhaiter guérir le plus rapidement possible. Voilà pourquoi j'écrie que "nous l'oublions trop souvent". Combien d'entre nous "oublions" qu'il faut "laisser le temps au temps" de faire les choses et que la guérison de la maladie dont nous sommes affligés constitue en fait un marathon, bien plus qu'un sprint.

Si je pousse la métaphore plus loin (puisqu'il s'agit bien ici d'une métaphore !), j'ajouterais que les marathoniens s'engagent dans une course, qu'il se battent contre la montre, qu'ils cherchent à se dépasser, mais qu'ils le font en gardant toujours en tête la nécessité de durer, l'importance de faire preuve de patience. Un marathon n'est pas un sprint. Les marathoniens ne perdent jamais de vue que l'important est de réussir à franchir le fil d'arrivée et que pour se rendre à bon port, ils doivent se battrent et se dépasser certe, mais ils doivent le faire en économisant leurs forces et leurs énergies. Ils doivent faire preuve de patience... contrairement aux sprinteurs qui poussent leur corps au maximum dans les premières secondes, mais sur une très courte distance.

Qui plus est, mon message est adressé à Isabelle. Peut-on imaginer que l'utilisation du pronom peronnel inclusif "nous" faisait peut-être référence à Isabelle et moi plutôt qu'à l'ensemble des internautes sur ce forum ?

J'ose espérer que ces explications sauront taire les petites suceptibillités de tous et chacun et qu'elles mettront fin à ce que nous pourrions appeler une tempête dans un verre d'eau.

À bon entendeur, salut.

Manue

ces toi

#3 Posté le par DCF__3027

ces toi qui le dit pas nous.

. L'anxiété et les troubles panique exigent que nous soyions meilleurs marathoniens que sprinteurs : nous l'oublions trop souvent.

pourquoi tu veux nous mettre dans tes erreurs, tu ne peux pas les asumé toute seule.

ciao

Petit mot

#2 Posté le par DCF__7520

Chère Isabelle,

Tu me vois honorée d'être l'hôtesse de ton baptème sur ce forum ! LOL Ton petit mot d'encouragement m'a fait le plus grand bien. Je croyais que personne ne finirait par répondre à mon message, à croire qu'aucun d'entre nous n'ait déjà réussi à se défaire de sa dépendance aux médicaments.

Après avoir connu une semaine d'enfer, je suis retournée à ma dose initiale de Paxil. J'avais l'impression d'avoir échoué. Un rendez-vous chez mon médecin a suivi et nous avons convenu de refaire une tentative de sevrage mais de façon beaucoup plus graduelle. Ça semble bien fonctionner pour l'instant. Les symptômes sont beaucoup plus légers et ne durent que quelques heures. Je réussis à les supporter sans Ativan. Je devrai faire preuve de patience puisqu'il me faudra presque trois mois avant d'arriver à la dose zéro. Ça vaut le coup et je tiens bon.

Tu as raison, j'ai la chance d'avoir été diagnostiquée très rapidement (après 4 mois) et j'arrive maintenant au bout du tunnel. L'anxiété et les troubles panique exigent que nous soyions meilleurs marathoniens que sprinteurs : nous l'oublions trop souvent.

Je disais souvent à mon psy que j'avais l'impression d'être une personne faible, puisque seuls les faibles sont affligés de telles maladies. "Pour passer au travers cette souffrance, sans drogue, sans alcool, sans devenir fou, il faut être fort, très fort" m'a-t-il répondu. Souvenons-nous en !

Et toi ? Parle-moi de toi. Es-tu enfin une femme libre ? As-tu franchi la ligne d'arrivée ? Combien de temps as-tu subi les symptômes de sevrage ? Comment va ton apprentissage à faire le vide ?

J'espère avoir de tes nouvelles bientôt et je tiens à te remercier chaleureusement pour les bons mots d'encouragement.

Manue

re: symptomes de sevrage

#1 Posté le par DCF__1085

Allo Manue,
C'est la première fois que j'écris sur le forum, bien que je le consulte souvent. Ce qui est difficile avec le sevrage, c'est de bien distingué que ce n'est pas les symptômes de la panique qui reviennent, mais bien des symptômes associés au sevrage. Ne lâche surtout pas. Ça peut durer longtemps, mais Ô combien c'est agréable après! Ne recommence surtout pas l'Ativan!!! J'ignore quelles sont tes activités de jour (travai, maison?), mais si tu peux, essaye de te reposer. Couche-toi ou fait de la détente. Je me suis mis au Yoga, et c'est très bénéfique. Au lieu d'écouter mon corps et d'attendre les symptômes, j'apprends à faire le vide. C'est pas une partie de plaisir un sevrage, on le sait tous! Je t'ecourage très fort. Dis-toi que, même si tu te sens seule avec tes symptômes, tu ne l'es pas! C'est un peu triste, mais dis-toi qu'il y a plein de gens qui souffre de panique et d'anxiété, et qu'il ne sont même pas diagnostiqué! Tu as donc beaucoup de chemin de fait ma belle! Tu es davantage au bout du tunnel qu'au début! On a une force extraordinaire d'avoir fait tout ce chemin et d'avoir vécu toute cette souffrance de l'anxiété. Continue!

Isabelle