J'ai pas de réponses...que se passe-t-il????

Je sais que je suis nouvelle sur ce forum et je peux vous dire que c'est pas évident de faire sa place pourtant lorsque je lisais les autres témoignages vous semblez une gang qui se serraient les coudes. Je crois être sur le bon site pour parler de mon cas pourtant? Quand j'écris sur ce site c'est bien sûr pour me défouler et surtout pour mon cas de recevoir vos témoignages. Et je suis certaine que d'autres ont déjà vécu ce que je vis alors qu'attendez-vous pour me réconforter. Je me sentirais beaucoup moins seule dans mon monde. Merci et je vous promets que je serai au rendez-vous pour répondre si vous le désirez. Mon principal message est placé un peu plus bas il est question en bref de sevrage de paxil pour panique et hyperventilation.
J'ai hâte de vous lire...à bientôt

Premièrement je tiens a te remercier pour tes encouragements ca me fait grand bien ces temps ci...et pour ce qui est de la décision que tu as pris envers ta soeur c`est la meilleure,tu as du cran! et tu es courageuse! moi aussi je devrais faire ca...démèler les gens qui me font du tord et ceux qui sont vraiment mes amis(es) continue dans ce sens, tu gagneras!
xxx

Je vous lis et je vois dans chacun de vos messages beaucoup de bonne volonté et vous savez comment vous y prendre même si vous essayez de temps à autres sauter quelques étapes. Je crois que vous êtes suffisamment outillées pour un avenir meilleur.

De mon côté, c'est ma sixième journée que je ne prends plus rien et je me bats fort parce que ma soeur fait beaucoup de ravages ces temps-ci. Elle nous ,moi et ma mère, menace de se tuer vu qu'on essaient de se libérer un peu de son emprise. je ne pense pas qu'elle se rende jusqu'à-là, mais c'est sa manière de nous manipuler. Mais moi, après ces quatre ans que j'ai passé à l'aider ,jamais elle n'a progressé par contre elle a réussi à faire naître mon anxiété pour enfin ruiner ma santé et tout ce qui vient avec. Avant ce quatre années, je demeurais très loin de chez elle et je me sentais très bien et après je me suis rapprochée de ma famille après séparation, mais depuis elle se fie beaucoup sur moi elle reste à deux patés de maisons mais dorénavant, depuis cet été, je me suis endurcie et vu dans son jeu , je m'éloigne de ces problèmes qui ne sont plus les miens
et j'espère d'être sur la voie de la guérison
Par contre, elle n'apprécie guère mes distances que voulez-vous j'ai ma vie et elle, la sienne. Certes j'aurai pu déménager mais j'aurai agi en faible elle aurait gagné d'une certaine façon Je suis bien où je suis, un nouveau conjoint, un garçon merveilleux , deux chiens et une belle maison je n'irai pas gaché tout ça, qu'en pensez-vous?

bises à vous deux

nikita

Bonjour Hélène,
Si j`ai réussie a te donner ne serais que le gout de vouloir continuer aujourd`hui, j`ai réussit et je suis fière de moi(ce qui est tres rare)tu semble me ressembler beaucoup par rapport a ton anxiété...j`aimerais bien si tu le veux correspondre avec toi, qui sait peut etre pourra t`on s`entraider...au plaisirs de te lire si tu décide m`écrire xx
⋯@⋯.ca

Je te remercie MaryJolie pour ton message qui tombe à point. C'est qu'il m'a profondément touchée. Tu vois, ce soir j'ai dû prendre un p'tit .5mg de Rivotril de plus, j'étais tellement déçue de moi. Tout ça parce que je diminue le Paxil et que c'est dur, mais je n'étais pas supposée (selon le médecin) arrêter le Paxil pour ne rien prendre à la place. Non, j'ai ma prescription d'Effexor. Mais avec ma tête dure et puis ma tellement grande détermination à ne plus vouloir prendre aucune médication, je me retrouve plus anxieuse et je vois que le travail que j'ai fais pour cesser le Rivotril va foutre le camps si je ne commence pas Effexor.

Moi j'ai trois enfants. Je crois que je vais me résoudre tout comme toi, et non sans peine, à prendre Effexor. Du moins l'essayer pour en arriver à ne prendre que ça. Car le Rivotril c'est une véritable drogue à laquelle tu t'habitues et dont tu n'arrives plus à te départir. Je sais également ce qui cause mon anxiété, et ce depuis l'âge de 14 ans. Y'a des événements qui suivent toute une vie, et surtout lorsqu'il s'en présente d'autres tout aussi éprouvants, sinon plus. Nous sommes humains après tout. Je n'ai jamais accepté que le médecin me dise que probablement j'aurais besoin d'une simple petite dose pour être mieux équilibrée. Je me dis depuis un bon moment que je vais être capable de vivre sans ça. Peut-être qu'un jour, oui. Mais pas présentement.

Ton message a allumé une flamme de bon sens en moi. Tu as une belle famille, 5 enfants ce n'est pas rien. C'est une belle réussite de vie, tu dois recevoir, tout comme moi, de bonnes doses d'amour.

A bientôt,

Hélène

Merci pour tes bons mots , il me réconforte dans la tempête,j`avais effectivement baisser mes zolofts tres doucement mais ca n`a pas marcher...j`ai recommencer depuis 3 semaines et je commence un peu a me sentir mieux, je crois sincèrement en prendre tout ma vie...peut etre seulement une petite dose mais qui va m`équilibrée...
Je sais ce qui est la cause de mon anxiété mais je ne peux le régler, j`ai un handicap physique due a un accident d`auto,un gars chaud qui m`a frappée...j`ai perdue mon mari suite à ca(divorce) et j`ai des douleurs chroniques a vie...meme si je suis remarier a un homme que j`aime ces douleurs me suivront toute ma vie, j`ai vu psychiatre et psychologues mais la douleurs physique finit par m`épuiser psychologiquement dela un traitement prossiblement a vie d`anti-dépresseurs..pour mon moral mais aussi pour les douleurs chroniques...
savais tu que les anti-dépresseurs aident beaucoup aux douleurs physiques...
tu vois ma vie n`est pas rose, j`ai peine a accepter ma diminution physique alors je crois que je vais m`y résoudre...non sans peine , mais pour avoir le courage de vivre pour mes 5 enfants que j`adorent xxx

Comme tu l'a remarqué tu n'es pas la seule et crois moi l'hyperactivité mentale ce n'est pas drôle mais elle n'est pas toujours présente comme aujourd'hui je vais très bien, j'ai lavé mon frigo j'ai fait la chambre du petit, peut-être qu'elle s'en va tranquillement.

Je ne connais pas la médication que tu prends mais moi je crois que c'est l'arrêt de mon paxil qui m'a causé l'hyperactivité mental et c'est plausible car tu retires une substance que ton physique et ton psychique s'est habitué alors il faut attendre que le tout se dissipe; il faut être patiente. Moi aussi cette semaine il y a eu des journées difficiles mais il ya un peu de soleil à travers, ça fait du bien. Est-ce que tu as eu des situations stressantes pour arriver à faire des crises de panique, il faut que tu réfléchisses beaucoup afin de savoir, ce n'est pas toujours évident même moi j'en suis pas certaine; je n'ai jamais rencontrer de psy pour m'éclaircir mais si jamais je retombe j'irai en voir un.

Est-ce que tu as cessé ton zoloft graduellement ou peut-être il est encore trop tôt sois patiente ,tu en sortiras gagnante. Essaie de te changer les idées, c'est pas facile mais essaie quand même, loue toi un film drôle ce soir ça marchait pour moi au moins pour la durée du film.

Salut xx Nikita

Je vois que je ne suis pas seule a souffrir de l`hyperactivité mentale et je me demande bien comme j`ai fait pour en arriver la et comment m< en sortir?je prends une médication du zoloft et du rivotril et a chaque fois que j`ai essayer de cesser mon zoloft la panique a repris de plus belle....la je suis dans une grande panique , je suis écoeurer

Je vois que j'ai affaire à une femme d'expérience, je ne pouvais pas demander mieux! Je suis très contente que tu m'est répondu.

Pour m'a part cela fait quatre ans que je navigue entre des périodes creuses et bien sûr de belles périodes sous traitement de paxil. A travers ces périodes, j'arrêtais mon traitement de façon radicale qui m'amènait vers une rechute certaine mais là je veux tout faire pour ne pas replonger, j'ai donc diminuer de façon progressive une journée, j'en prends et l'autre non ,enfin je crois que tu connais le processus et j'évite les problèmes de ma soeur car moi personnellement je n'ai aucun problème qui m'ammènerait à m'inquiéter de façon exagérée. Mais quand j'affrontais ces problèmes à elle je me sentais forte comme un lion et sais-tu quand la première fois de ma vie que j'ai connu le mot attaque de panique. C'est lorsque je restais loin de ma soeur et qu'elle m'appelait pour me dire toutes sortes de symptômes bizarres et moi dans ce temps-là j'étais sur qu'elle faisait une dépression.

Par la suite, je suis revenue rester près des miens après séparation. Et c'est là que tout a commencer pour moi. Ma soeur avait déteingné sur moi,c'étais mon impression. Mais c'est juste aujourd'hui que je me rends compte de prendre mes distances avec elle, pas au point de la laisser toute seule, mais ne pas brimer ma santé. J'avais parler de tous ça au doc et lui il m'avait répondu qu'il ferais bien des attaques de paniques avec tous les gens qui viennent leur raconter leurs problèmes. Mais au fond il n'a aucun lien affectif avec ces patients.
Mais là aujourd'hui mon emploi est en jeu et surtout ma santé et je veux les garder je ferai tout pour.

Et pour l'efficacité du paxil, pour ma part, ça été un outil merveilleux pour m'aider jusqu'à tout récemment cet été j'ai dû augmenter ma dose à 30mg et je crois que cette dose ne m'a pas fait du bien je n'ai pas été capable de retourner travailler tandis qu'avant je travaillais sous effet du paxil 20mg et j'étais comme tous les autres au travail. Je suis en arrêt pour une grossesse prochaine et j'espère que tout cela sera du passé. Je me suis évadé un peu dans mon histoire , excuse-moi de mon roman et merci. Reviens laisser ta trace ça me fera plaisir.

Nikita xx

Bonsoir nikita,

Je suis présentement en sevrage de Paxil. Je prends également du Rivotril. De 6 à 8 mg, j'ai réussis à descendre à 2.5mg. Pour le Paxil, j'en suis à 10mg par jour au lieu de 20mg. Moi je veux l'arrêter totalement, mais le médecin aimerait bien que je change pour Effexor afin que je ne me retrouve pas uniquement qu'avec le Rivotril. Prioritairement je ne voulais plus prendre de Paxil parce que cela m'aura apporté une chute totale de libido. Je devais donc aller vers Effexor, mais je veux tenter de ne plus rien prendre, mais progressivement.

Donc...oui je trouve ça difficile de descendre le Paxil. Il y a des effets secondaires c'est certain. Tout comme au moment où l'on commence à les prendre. Hier j'avais la sensation que tout allait à une vitesse dans ma tête, j'étais très anxieuse, enfin je n'étais pas bien. Le contraire du début où je ressentais plutôt l'état de zombie. J'ai essayé une journée un Paxil, le lendemain rien. Je n'ai pas pu, pas pour l'instant. Alors dès que je serai confortable avec 10mg de Paxil chacune des journées, je diminuerai à nouveau jusqu'à l'arrêt total.

J'ai connu l'hyperventilation à un niveau assez élevé, maintenant c'est plutôt rare. Quoique justement tout à l'heure, j'en ai fais un peu suivant un sujet abordé par mon chum et moi, et qui a donné lieu à bien des émotions. Savoir dealer avec ses émotions. La clé du succès, mais combien difficile pour certains d'y accéder. La panique ? j'ai souffert d'agoraphobie pendant des années, les attaques de panique je connais par coeur. Aujourd'hui je contrôle mon agoraphobie mais je demeure toujours "handicapée" et je le sais. Pour ce qui est des attaques de panique, je n'en fais plus.

Je m'arrête ici, j'ai vu ton message et je ne voulais pas que tu continues à te sentir seule. Si tu as des questions précises, que tu désires discuter de tout ça, écris et ça me fera plaisir de te répondre. Mais sois certaine d'une chose. Non, ici tu n'es pas seule, et tu ne l'es pas non plus avec ce que tu vis. Il y a plein de gens qui sont pris avec ces problèmes. Et c'est souffrant bien sûr. J'ai 40 ans et je vis un peu de tout ça depuis l'âge de 14 ans. Alors je crois bien en avoir fait le tour malheureusement et heureusement. Car évidemment, je me connais beaucoup mieux maintenant. Comme quoi il y a du positif dans tout même si ça semble difficile à croire quand nous sommes dedans jusqu'au cou.

A bientôt,

Hélène