je reviens toujours au même point...

Bonjour!

Si j'ai décidé de vous écrire ce soir, c'est parce que j'en ai vraiment marre. Pour la je ne sais plus trop combien t'ième fois, je fais encore une rechute. Je ne sais pas trop la véritable cause de cette rechute. J'ai plusieurs hypothèsesé 1- Je me suis remise à avoir des flashback très intenses de l'agression sexuelle que j'ai vécu l'année dernière. C'était si intense qu je pouvais sentir physiquement les images et les osuvenirs qui me revenaient en tête. Ca me rendait très mal à l'aise. Ca me dégoutait totalement et j'avais l'impression que je ne pouvais rien y faire; que ces pensées contrôlaient ma vie... 2- Je sais que je dois accepter que je vais reprendre du poids en mangeant normalement. A la clinique des troubles alimentaires, on m'a dit que ca prenait environ un an d'alimentation normale pour que mon poids se stabilise. J'ai l'mpression de devenir de plus en plus énorme. Je me sens comme un éléphant,,, 3- J'ai un sepctacle de danse dans eux semaines. Par contre, je me sens si énorme que je crsoiq eu je ne serai pas bonne et pas gracieuse. Ca me dérange beaucoup parce que je voudrais épater les gens.. C'est très compliqué toutes ces histoires là.

Depuis deux semaines, je ne mange rien d'autre que de l'eau et 250 ml de jus de légumes par jour. Je ne me sens pas capable de faire ou d'avaler autre chose. Si je prends un vrai repas, je me sens obligé d'aller le vomir dans les secondes qui suivent. Dans ce cas l;a, je me sens coupable de vomir et je recommence à me restreidnre.

Je ne sais plus trop comment m'en sortir.

J'ai peur...
Moi

Salut!

Je suis vraiment contente de savoir que des gens lisent mes messages. J'ai ainsi moins l'impression de parler dans le vide; ca me prouve aussi que ce que je dis n'est pas stupide et que des gens peuvent vraiment m'écouter. Merci beauoup d'être là!

Je commence tranquillement à reprendre espoir. Pour l'instant, je ne suis pas à mon meilleur, mais ca s'améliore un peu. Hier, j'ai réussi à avaler un bol de soupe (petit mais, c'et mieux que rien) A ce moment là, il y avait une partie de moi qui se sentait très coupable d'avoir mangé. De leur côté, j'étais fière de moi car je croyais que ca allait se replacer. J'ai décidé de me laisser la chance de prendre soin de moi plutôt que de me taper dessus constamment. Ce matin, j'ai aussi avalé un bol de soupe. Je me sens très nauséeuse mais je tiens le coup. Je ne veux pas gacher ma vie avec une histoire de poids. Je veux être heureuse...

Je vais aussi réessayer de rappeller à la clinique des troubles alimentaires ce matin. Puisque je n'ai pas eu d'autres nouvelles concernant mon rendez-vous, je vais vérifier ce qui se passe. Je crois que j'ai vraiment besoin de leur aide, du moins pour un certain temps. alors, je dois fiare les efforts pour que ca arrive.

Et voilà, je crois que c'edt tout pour ce matin. Je vous tiendrez au courant des évolutions à la fin de la journée.

Auervoir,
Moi

Salut,

Ta maladie reflète cette peur de ne pas être vue ni écoutée ni aimée même si tu refuses de comprendre que c'est en partie cela qui fait ton propre malheur. Je ne dis pas que ta mère est totalement ok dans ce qu'elle dit car oui, elle est un peu dure avec toi.

Néanmoins, inconsciemment, en faisant ce que tu fais, tu essaie de provoquer des réactions qui ne viennent pas. C'est ton mal de vivre, ton incapacité à dire tout haut ce que tu vis et ta douleur que tu exprimes je crois dans cette maladie là. J'dis pas ça dans le sens que t'es une enfant gâtée mais surtout dans le sens que t'es une jeune qui souffre, qui a un mal de vivre et qui recherche constamment à se faire aimer à tout prix... même au prix de ta propre vie... Quand je dis que c'est inconscient, c'est que tu ne fais pas exprès mais c'est ce qui arrive quand même.

C'est malheureux et il faudra un jour que tu apprennes à vivre avec cela. Tu auras un deuil à faire. Celui que ta mère ne sera peut-être jamais la mère que tu souhaite qu'elle soit. Tu auras à faire le deuil que le monde ne comprend rien, bien souvent, à qui on est, à comment on pense.

Il faut apprendre à se construire intérieurement de façon à ce qu'on réussisse à survivre seul malgré les tempêtes. On a besoin d'aimer et d'être aimé mais pas à n'importe quel prix. Et il n'y aura pas toujours quelqu'un pour nous prendre la main lorsqu'on a des problèmes. Dans la vie, on nait seul, on vit seul et on meurt seul dans sa propre peau. Personne ne peut entrer en nous et fusionner avec nous. Les gens qui nous entourent ne sont que des accompagnateurs. À partir de là, on essaie de se bâtir une vie heureuse en compagnie de gens qui nous aiment mais en restant autonome.

Après ce deuil, il te faudra aller de l'avant une fois que tu auras exprimé l'émotion qui se cache sous ta maladie c'est à dire tout ce qui te concerne (ta vie en général, l'agression, ta vie familiale, etc.). Le psy peut t'accompagner dans cette démarche là.

Il te faudra trouver les forces en toi pour surmonter cette dépendance du regard et de l'opinion des autres. Y sont rares ceux qui recoivent des attentions et de l'amour à la tonne.
Actuellement, le soutien dont tu as besoin ne se trouve pas à la maison. Faudra aller cogner à d'autres portes. Cesse de te cogner le nez à des gens qui visiblement ne veulent pas t'aider ou ne savent pas comment t'aider. Ne t'acharne pas à faire passer quelque chose qui ne passe pas à un endroit qui est fermé. Tu tourneras constamment en rond si tu fais ainsi. Il existe des organismes et des psy (et même des ami(e)s) qui peuvent t'accompagner dans ta démarche mais c'est surtout en toi que les forces et l'amour se trouvent. Si tes accompagnateurs actuels sont inadéquats, change les. Tu as du pouvoir sur ta vie. Je ne sais pas quel âge tu as mais tu me sembles bien jeune. Néanmoins, il existe toujours quelque part quelque chose ou quelqu'un qui peut nous venir en aide (et c'est clair que cette personne ne pourra jamais jouer le rôle de ta mère). Faudra chercher davantage et cesser de toujours te fier sur ton entourage immédiat qui visiblement ne veut pas t'aider de la façon dont tu le souhaites.

Essaie de te trouver des bons livres sur le sujet et informe toi davantage sur ta maladie. Sois proactive là dedans et tu verras que tu vas t'en sortir plus vite au lieu d'attendre uniquement après les intervenants ou tes parents.

Je sais que ça fait mal lorsque tu découvres certains aspects de tes parents qui ne te plaisent pas. Les parents font ce qu'ils peuvent avec les moyens dont ils disposent. Si ta mère n'a pas reçu les soins adéquats dans son enfance ni dans son âge adulte, tu ne peux lui demander d'être une mère exemplaire. Elle ne sait pas comment le faire si on ne lui a pas montré et si elle ne s'est pas ouverte à apprendre. Une personne ne peut donner ce qu'elle n'a pas reçu quelque part avant. Et visiblement, ta mère ne connaît pas ta maladie comme il faut. T'as essayé de lui montrer des documents écrits sur ta maladie... par exemple des articles, des rapports médicaux, des brochures???

De ton psy, tu dis: "J'aurais le gout de lui en parler mais j'ai peur qu'il ne m'écoute pas." Tu dois être adolescente pour parler ainsi. Parfois, vous avez tous tendance à dire que personne ne vous comprend et que le monde s'en fout bien avant de vous être exprimé. As tu vérifié s'il s'en fout vraiment??? Lui as tu carrément demandé: "Est-ce que vous vous foutez du fait que je sois anorexique/boulimique???" Je ne crois pas que tu l'aies fait. Peut-être que si tu vérifiais avant d'affirmer quelque chose, ça t'aiderait. Une chose est claire, si tu essayais de t'ouvrir minimalement, peut-être que ça marcherait... mais tu ne sauras jamais si tu n'essaie pas!!! Et tu as vu jusqu'à maintenant que l'isolement n'est pas la solution.

Si la personne ne te rappelle pas à la clinique, alors toi, rappelle la. Ces gens sont parfois très occupé et ont des centaines de dossiers. Tu ne peux t'attendre qu'elle vienne te chercher par la main. Cette personne là non plus ne jouera pas le rôle d'une mère à ton égard. Essaie d'appeler si tu vois qu'après un certain temps personne ne rappelle.

Rien n'est stupide dans ce que tu dis. Tu as besoin de parler et tu le fais. Tu souffres et tu as besoin de te dire. C'est normal.

Mais il est clair que si tu ne manges pas ou si tu régurgites ce que tu bouffes, tu vas finir par vraiment être malade et ne plus être capable de bouger, ni performer ni être parfaite. De toute façon, être parfaite, oublie ça, personne n'est parfait et personne ne le sera jamais!!! Tu veux chercher à atteindre l'impossible!!! Penses y!

Tu dis: "Je me demande qu'est-ce que je veux exprimer mais que je suis incapable de dire??? J'ai la ferme impression que je cache quelque chose qui est trop difficile à accepter. alors pour me geler, je ne mange plus. C'est commme si le fait de ne pas manger me protège contre quelque chose."

Ta réflexion va dans le bon sens. Tu es probablement sur une bonne piste en pensant cela. Il te reste à trouver et à dire ce que tu es incapable de dire. C'est clair que ce n'est pas moi qui vais te le dire car il s'agit de ton histoire et je ne la connais pas et ce serait incorrect de te fournir tes propres réponses. Tu dois les trouver en toi. Et c'est toi qui doit T'EXPRIMER. Mais il est clair que ta relation à ta mère et l'agression que tu as vécue sont aussi des pistes.

L'important dans tout ça, c'est que tu exprimes l'émotion qui se cache sous tous tes masques et ta maladie.

Lorsque l'on EXprime, tout sort et on cesse d'IMprimer dans son corps et dans sa tête.

Voilà.

À bientôt

Camé...

Bonjour Caméléonne!

Je suis vraiment très heureuse que tu m'aies répondu. Tu sais, j'ai vraiment peur que personne ne veuille m'écouter. J'ai l'impression que ce que je ressens, pense ou ce que je fais, n'importe pas pour personne. Des fois, j'aimrais ça que les gens autour de moi réagissent. Qu'ils me parlent; qu'ils me soutiennent,m'écoutent... Cependant, c'est pas vraiment comme ca que c'est. Je vais te donner un exemple. Ma mère, lorsque jai essayé de lui parler de l'agression, elle 'a carrément dit que c'était de ma faute. C'est comme si c'était lui la victime... Ca m'a profondéement blessé. Même quand elle me voyait sur le point de mourir(quand j'étais aux soisn intensifs à cause de l'anorexie) elle ne semblait même pas s'inquiététer. Elle me disait que je prenais trop de son temps. Le jour ou mon médecin a demandé à la voir, elle n'a pas arrêté de me dire qu'elle n'avait pas de temps à perdre avec ca!!! Même si ca fait quelques années de cela, je l,ai encore sur le coeur. Actuellement, je vis avec ma mère. Elle voit que je ne mange pas ou que je vomis constamment aussitôt que j'avaler quelque chose. La seule chose qu'elle est capable de me dire, c'est :`` Tu fais exprès pour que les autres aies pitié de toi... Tu ne fais que te rendre malade pour que les autres disent que je ne m'occuoe pas de toi...`` Je sais que ce n'est pas vrai, mais `ca fait vraiment mal d'entendre sa propre mère dire ca. Mes amis ne sont pas tellement au courant de ma vie. Mon meilleur ami le sait, mais il me dit que j'ai juste à manger et que ça disaparaitra tout seul. Ca ma frustre parce que je voudrais qu'il me comprenne. J"ai beau essayer de lui expliquer ce que c'est réellemetn, il ne semble pas comprendre. Je me sens vraiment toute seule avec tout ca... D'ailleurs, c'est pour ca que j'ai décidé d'écrire sur ce forum.

J'ai fait des démarches pour aller me chercher de l'aide. Bein, premièrement, je dois te dire que je suis déà suivie par un psy opu les conséquences dea afressions. Il a supposément travaillé pendant quelques années à la clinique des troubles alimentaires de l'hopital Douglas. Ce qui me décoit, c'est que quand j'essaie de lui parler de ma récalité par rapport à la bouffe et par rapport à mon corps, j'ai l'impression qu'il s'en fout. C'est commme si ce n'était pas suffisamment important pour lui. Pourtatn, moi, ca m'inquiète, ca me fait peur. et ca me gache la vie. J'aurais le gout delui en parler mais j'ai peur qu'il ne m'écoute pas. Bon en tout cas, c'est à suivre... Comme je te le disais, j'ai refais des démarches à la clinique des troubles alimentaires. Ca faisait presque un an que j'avais arr^té mon suivi là-bas. J'ai rappellé celle qui était responsable de mon dossier et elle m'a écouté expliquer la situation. Alors, elle m'a dait qu'elle me rappellerait pour me donner un rendez-vous pour faire une réévaluation. Elle croit que j'ai besoin d'aide. Pour l'instant, elle ne m'a pas encore rappellé. Alors, pour le moment, je suis encore aussi seule avec tout ca...

J'essaie de faire tous les efforts du monde pour manger, mais c'est très difficile. J'ai réussi à manger une petite salade de fruit aujourd'hui, Par contre, je me suis sentie tellement mal et tellement coupable que je me demande comment j'ai ou passer au travers de cette journée. Je sais que c'st stupide, mais à cause de cette salade de fruit, j'ai l'impression d'être un éléphant... Je n'arrête pas de penser à si je vais être capable de manger demain. C'est fou!!! Je ne pense qu'à ca: manger ou ne pas manger, bouger, performer, être parfaite, maigrir de plus en plus.... Je n'aime pas ca me sentir comme ca.

Tu sais, je réfléchis beaucoup es temps-ci. Je me demande qu'est-ce que je veux exprimer mais que je suis incapable de dire??? J'ai la ferme impression que je cache quelque chose qui est trop difficile à accepter. alors pour me geler, je ne mange plus. C'est commme si le fait de ne pas manger me protège contre quelque chose. Je ne sais pas qu'est ce que tu en dis???

Je crois que je vais arrêter là pour ce soir. J'ai l'impression d'avoir tellement de choses à dire que je pourrais écrire encore des heures et des heures.

Merci de m'avoir lu,
Moi

Salut,

Je présume que si ça fait un grand nombre de fois que tu rechutes, tu dois surement avoir développé un réseau d'aide? Tu dois savoir quoi faire? t'as surement des gens qui peuvent t'épauler, un organisme quelconque ou quelqu'un qui te sert de guide???

Peut-être que la réelle cause de tes rechutes n'est pas dans les flashback ni dans le fait que tu aies à danser ni dans le fait que tu te sentes grossir... essaie de t'ouvrir à d'autres causes...

Le simple rejet de ta personne et la haine que tu te portes sont suffisants pour te faire faire des rechutes. Lorsque tu accepteras que tu n'es pas parfaite et que tu chercheras l'amour en toi au lieu de le chercher uniquement à l'extérieur de toi (l'entourage, le public, etc.) ça va aller mieux. Et tu es capable de le faire. On est tous capables de le faire un jour ou l'autre lorsqu'on est prêt! Si tu n'y arrives pas pour le moment, c'est o.k. Prend les choses à ton rythme. Essaie au moins de juste t'ouvrir à l'idée que tu pourras t'aimer un jour, suffisamment pour cesser de t'auto détruire.

Il n'y a que toi qui peut commencer à t'accueillir dans tes bons côtés et tes travers (car on en a tous). Tu n'as pas à être uniquement une machine de performance (et Dieu sait qu'en danse, il y a une quantité énorme de gens qui sont traités en machines à performer). Tu as droit à l'erreur, tu es humaine. Plus tu seras rigide et dure envers toi-même, plus ta vie sera difficile.

Oui, je comprend que d'avoir des flashbacks, c'est infernal quand ça arrive (j'en sais quelque chose!). Oui, je sais ce que tu peux ressentir, c'est comme si l'agression revenait et que tu la revivais à nouveau. Parfois, on sent même encore le contact des mains sur la peau, le corps de l'autre sur soi. Je connais ça!!! Mais quand ça arrive, il faut que tu apprennes à lâcher prise et à t'abandonner à ton émotion même si t'as l'impression que tu vas mourir. On ne meurt pas de pleurer. Choisis toi des moments où tu pourras te permettre de pleurer, crier, rager; faut que ça sorte!!

Tu as vécu un traumatisme majeur qui ne t'abandonnera pas tant que tu n'auras pas vidé l'émotion et que tu ne te permettras pas de perdre le contrôle pour quelques temps à des moments bien choisis avec une personne de confiance. Les agressions sexuelles font cet effet là et si tu ne te permet pas de vivre cette émotion, ça va toujours revenir (si pas sous forme de flashback, ce sera sous forme de maladie physique ou mentale). Même si tu essaie de t'étourdir en faisant mille choses pour te changer les idées, ça partira pas tant que tu ne vivras pas l'émotion. Et parfois, ça prend plusieurs fois et beaucoup de temps. La nature est ainsi faite <¦o( Mais tu peux y arriver.

Tu te met tant de pression pour performer, tant de pression pour plaire alors que la première personne à qui tu devrais plaire, c'est toi-même. Tu apprendras avec le temps, lorsque tu te sentiras prête. Là aussi, t'en es capable!

Tant et aussi longtemps que tu feras violence à ton corps, il ne te donnera pas ce que tu désires. Tu ne pourras performer éternellement sur du jus et de l'eau. J'imagine que tu sais que ton corps a besoin de tous ses nutriments (vitamines, protéines et minéraux). Si tu le prives, il va te le faire sentir d'une façon ou d'une autre.

Si l'aide que tu as actuellement dans ton patelin ne te convient pas ou est inefficace, va ailleurs. Tu t'es prise dans un tourbillon d'enfer qui ne cessera pas si tu ne te fais pas aider vraiment. Tu dois cesser cette autodestruction et ce refus de la vie si tu veux redevenir heureuse.

Je ne suis pas connaissante en matière de boulimie et anorexie mais je sais que ces maladies sont reliées à un manque total d'amour de soi. Le problème est aussi souvent très relié à la relation à la mère (mais pas toujours). Voilà une piste à explorer: Comment est ta mère avec toi? Sévère? exigeante? Quelle sorte de relation tu as avec elle?

Va chercher une aide réelle chère petite toi.

Essaie d'aller vers des gens et des activités qui vont te permettre d'apprendre à t'aimer et à t'accepter telle que tu es: dans ta beauté et dans ta vulnérabilité. On a tous des cotés forts et des côtés moins forts. C'est aussi ton cas!!

Rappelle toi qu'on ne peut exceller dans tout, c'est impossible!!!

Bonne chance!

Camé...