moi aussi, elle ne m'a jamais aimé

A 40 et quelques années j'ai réalisé que je n'ai été qu'un instrument dans les mains manipulatrices de ma femme. Obèse et mal aimée d'elle-même elle ne peux s'aimer, conséquemment elle ne peux avoir d'amour pour son homme. Je me suis fait croire qu'elle m'aimait. Aujourd'hui je réalise qu'en fait elle ne l'a jamais dit. Tout ce qu'elle a dit c'est "oui" un certain jour. Qu'à ce jour je lui ai fait une fille et que depuis je ne compte plus ... tout au plus mon compte en banque.

Ma grosse ne m'a jamais aimée. Aujourd'hui elle et moi nous nous séparons. Elle gâte notre enfant à la folie: à 5 ans elle est impolie, n'a aucun respect pour son père parce qu'elle copie l'agir maternel. Beau modèle belle copie et je vais payer toute ma chienne de vie pour qu'elle élève cet enfant. On a commencé le processus de séparation. Elle ramasse la cagnotte et moi des peanuts. J'ai presqu'envie de refuser tout contact avec ma fille la voyant devenir une copie conforme de ma belle-mère! J'ai l'impression qu'à travers notre séparation sa mère se sert encore de moi pour le baby-sitting, pour les moments qu'elle n'a pas de disponible. J'ai vraiment envie de rompre tout lien. J'ai pas envie de passer ma vie à défaire ce que cette femme passe sa vie à tisser. Ca me couteras pas plus cher de pension alimentaire! Au moins j'aurai mes fins de semaine à moi au lieu de disputer sans fin avec la copie de ma belle-mère, la copie de mon ex. J'en ai vraiment marre.

Tant qu'à tenir le rôle du méchant, contredire les valeurs maternelles autant me dépluger de cette game. Elle récoltera ce qu'elle aura semé. Les bonnes-femmes ont tellement de pouvoir sur leur progéniture... à quoi bon lutter.

...un couple qui devrait se séparer et qui ne le fait pas.

Selon moi, ta fille ressemble à sa mère parce qu'elle s'y est associée.

Si tu ne veux pas payer la pension, je ne sais pas si c'est possible, mais tu peux changer de pays.

Pour ta fille, je pense qu'elle va vivre un tromatisme, mais elle en vivra plus si le couple dure.

C'est mon opinion.

Si tu veux faire une bonne action, sensibilise le monde à réfléchir longtemps avant de faire un enfant.

On dit que tout n'est pas écrit d'avance...
Sauf les lois qui gèrent les divorces et séparations. Or elles sont source de tellement d'inéquité qu'il est souvent, selon moi une source de différents ou de violence supplémentaires entre les conjoints en séparation.

Comme homme on semble s'attendre que ça me fasse pas mal cette rupture même si c'est moi qui la demande parce que je suis victime de cruauté mentale depuis des années, que j'ai fait une dépression sévère suite à tout ça et en prime madame va se retrouver encore avec du pouvoir sur le reste de ma vie... quelque soit le type de garde elle s'approprie impitoyablement tout le pouvoir décisionnel sur l'éducation de notre enfant. Je suis informé juste par la suite. Ca va être beau tantôt. Déjà je vois les effets des propos qui sont prononcés dans mon dos à travers l'insolence et l'impolitesse inhabituel de ma fille de 5 ans. Il est certain que la séparation lui fait vivre un enfer. Il reste qu'il est profondément souffrant de se voir traiter de la sorte, d'essayer de corriger le tir et voir ce qui va pas. Face à ça je me sens fragile et très souffrant. Devant ça je me dis que je ne quitte pas une tortionnaire pour en prendre en garde et manger mes bas pour le reste de mes jours. Je soupèse l'idée de désaffection totale et définitive plutôt que de me faire continuellement écorcher. C'est pas facile. Faudrait pas le croire. J'ajouterai que cette expérience met en lumière ce que j'ai pu observer chez un couple où le père a fait totale désaffection: la dyade mère-fille c'était trop.

Salut Kat
qwerty

...tout n'est pas écrit d'avance. Si tu es épuisé arrête toi un moment.

Tu parcours un chemin long et difficile, tu as le droit de déconnecter parfois pour revenir reposé et plus fort.

Mais n'abandonne pas !

Amicalement,

Kat

Tu avais bien raison lorsque tu as écris.
C'est le sentiment dominant. Il est des situations où il est presqu'impossible de voir autrement.

Je m'accroche en pensant que tout n'est pas écrit d'avance.
bye Kat

Merci de ton encouragement.

Je suis très très fatigué, ce soir. Je vais revenir pour relire ton message et commenterai ensuite.

Je suis allé à un groupe de soutien entre hommes
qui vivent ces situations. Ca fait beaucoup de
bien et ca aide à passer d'aujourd'hui à demain.

Merci Kat

Un mot bref pour te répondre que ce qui m'appelle et me touche dans tes mots c'est ce désespoir sous-jacent : impression de ne rien pouvoir (trop à faire).

Ce que je voulais te dire c'est que cette impression est toujours fausse. Tu n'es jamais impuissant sur ta propre vie et les erreurs faites servent à avancer plus loin ;vers la sérénité que nous espérons tous.

Ta fille est malgré tout issue de toi aussi. Au lieu de partir d'une donnée désespérante et de jauger le chemin qu'il faudrait faire, pense à l'arrivée, au but : une relation satisfaisante et gratifiante se bâtissant entre elle et toi. Ensuite, vis au jour le jour en faisant le nécessaire pour arriver où tu veux mais sans repenser toujours au chemin qui reste à faire.

Soutiens toi même : en écrivant par exemple quotidiennement une petite phrase pour relever le positif de la journée par rapport à la situation; juste le positif.
Te relire te prouvera que tu avances.
Et au bout de plusieurs mois tu constateras que tu avances vraiment.

Non, il n'y a rien de perdu d'avance. La force des gens qui paraissent faibles dans leurs droits c'est qu'on ne se méfie pas d'eux.

Il faut de la patience et de la détermination, mais c'est à ta portée.

Tu auras des moments de désespoir, où tu ne croiras plus en rien, où tu auras l'impression de n'avoir pas du tout progressé.
Il faut savoir que c'est normal, ne plus agir et attendre que la vague soit passée.

Mais plus le temps aura passé et plus tu seras fier du chemin parcouru, plus tu y croiras.

Bon courage qwerty !

Kat