sentiment amoureux reel ou refuge face à ma séparation ?

Bonsoir,

Depuis quelques temps je suis en rupture totale de sentiments avec ma femme, nous en avons parlé longuement, même si ce n’est pas simple. Nous avons décidé de nous séparer. Mais comme je ne veux pas qu’elle perdre son travail, nous sommes obligés de rester sous le même toit. Quelqu’un à t-il vécu cette même situation ? Quand nous avons pris cette décision, je ne l’ai pas fait pour une autre femme. Mais la vie est pernicieuse et depuis peu mon cœur bat pour une amie, avec laquelle je n’avais pour l’instant que des relations amicales et essentiellement par mail. J’ai déjeuné avec elle, il y a 1 mois et depuis, je n’ai plus un instant de libre sans penser à elle. Je la sais tendre et sentimentale, elle m’écrit ses états d’âme par mail avec sincérité, mais je ne sais pas ce qu’elle pense de moi. Lors de notre déjeuner, nous ne nous sommes pas quitté des yeux, mais est ce vraiment un signe qu’elle est sensible à moi. Elle est seule ou du moins je le crois. J’ai 48 ans, elle entre 35/37ans, et je ne sais pas comment aborder mon sentiment avec elle. Elle a toujours été, très douce et agréable, mais j’ai peur de la bloquer. Elle est partie pour 2 semaines en voyage, et nous avons prévu de diner ensemble à son retour. Je suis complètement enfermé dans mon doute et mon sentiment. Ma vie de colocataire en devient plus que difficile. J’aimerai en parler avec quelqu’un. Peut être plutôt avec une femme, car elle pourrait me dire ce qu’une femme ressent face à un homme un peu fragile qui n’ose pas exprimer ses sentiments. Merci d’avoir eu le courage de tout lire.
Pat

Je te remercie pour ce message de compréhension. Effectivement nos situations présentent des similitudes, si ce n’est que pour moi, je n’ai pas franchi cette limite fragile du sentiment à l’acte d’amour proprement dit. Je ne fais qu’anticiper sa réaction quand je vais me déclarer et je ne suis pas sur d’en avoir le courage. Tu as raison de parler de lâcheté, pourtant, je brule à la fois intérieurement, mais aussi je détruis tout ceux qui m’entourent. Je n’ai plus de gout à rien, les fêtes ont été un cauchemar. Je n’avais jamais ressenti une telle détresse en moi. Mes enfants sont grands et ne sont plus que très rarement à la maison. Je crois que j’ai pris peur de me retrouver en tête à tête avec ma femme et cette rupture de sentiments, cachée au plus profond de moi depuis plus longtemps que je ne l’imagine, était masquée par la vie de famille banale avec des enfants omniprésents et concentrant toute notre énergie et notre amour. Cet amour exclusif que j’ai donné et que je donne encore à mes enfants, c’est celui que j’aurais du donner à ma femme. Depuis plusieurs années, l’abstinence me ronge, et je me demande parfois si cette amie, je l’aime ou bien si je la désire seulement, si tout cela ne serait en fait qu’une banale envie de coucher avec elle, plutôt que de lui donner l’amour qui reste en moi et que je ne peux plus donner à ma femme. Cette séparation, ma femme commence péniblement à l’admettre et je dois avouer que je suis très malheureux de lui infliger cette épreuve. Depuis que nous en avons officiellement parlé ensemble, je sombre dans une sorte de dépression dont je n’émerge que par la seule idée de revoir cette amie, dans un peu plus d’une semaine, les jours sont longs, les nuits interminables à trouver le sommeil.

je vis un peu la même chose en ce moment peut-être en plus compliqué encore si cela peut te réconforter. j'ai 43 ans je suis marié depuis 17 ans j'ai 3 enfants de 8, 12 et 14 ans. Moi aussi je n'ai plus de sentiment amoureux pour ma femme depuis quelques années mais on reste ensemble par peur de tout faire éclater pour les enfants par lacheté par routine ... bref cette situation somme toute assez banale dans les couples n'étant pas satisfaisante le fossé s'est un peu élargi entre nous, l'incompréhension, le manque d'envie de ma part de faire des projets d'avoir envie de faire plaisir à l'autre ... tout cela etait pernitieux sans que j'en m'en rende compte réellement jusqu'au jour ou libre dans ma tête j'ai été attiré par une autre femme plus jeune que moi de 14 ans. cette femme mariée aussi 1 gamin de deux ans, n'etait pas heureuse dans son couple non plus, et naturellement nous sommes sorti ensemble. Nous sommes vraiment tombé amoureux l'un de l'autre, beaucoup de point commun, un vrai feeling. Seulement au beau de 7 mois cette situation devient très difficile à vivre pour l'un comme pour l'autre. les mensonges la trahison la clandestinité et surtout la peur de l'inconnu, de tout foutre en l'air. Elle peur de s'engager avec un homme qui à 3 enfants, de quitter son mari qu'elle aime encore et qu'elle s'emploi à faire changer, de quitter son univers ( Maison, jardin, relations ...) par rapport à son fils tout petit.
d'un coté l'amour de l'autre la raison. Moi qui venait de redécouvrir ce qu'etait l'amour à 43 ans j'ai pris une bonne claque avec cette rupture ou plutot ce break car on s'aime toujour. Cela dit je me suis retrouvé seul
dans un couple qui ne m'apportait plus rien. tellement seul et dans l'impossibilité d'en parler que j'ai failli faire une dépression. J'ai dit à ma femme que je ne l'aimais plus que je savais pas ou j'en était que j'avais besoin de temps pour réfléchir. Et cohabiter dans ces conditions est une véritable épreuve.J'ai découvert à cette occasion que ma femme tenais beaucoup à moi , qu'elle tenait par dessus tout à préserver sa famille
qu'elle etait prête à faire des efforts pour me reconquérir en quelque sorte.
Je me suis rendu compte que quitter ma femme et mon univers (Maison, famille...) pour affronter une nouvelle vie seul etait au dessus de mes forces. Quand on à quelqu'un à retrouver pour reconstruire s'est plus facile, çà donne de l'énergie de la gnaq pour affronter la turbulence d'un divorce. Est-ce de la lacheté, surement. Faire croire à sa femme que l'on peut essayer de reprendre une relation en etant au fond de soi toujour amoureux d'une autre femme. Je pense que le temps permet aussi de relativiser . C'est difficile de mélanger la passion , la raison, la résignation
l'impression d'un paradis perdu. C'est peut-être la crise de la quarantaine
mais je souhaite à personne de vivre cela.