Salut,
Bref, je raconte un peu ce qu'il m'arrive. Je suis suivit par une psychologue et un psycho-thérapeute de mon université. Présentement je prends du clonazépam car sans ce médicament je ne dors pas, j'ai commencé il y a 3 semaines à prendre de l'Effexor et j'ai augmenté graduellement la dose jusqu'à 150 mg.
Tout allait relativement bien, malgré un stress énorme et une peur amplifiée de l'échec scolaire occasionné par la dette étudiante, jusqu'au lendemain de l'augmentation de ma dose de 150 mg d'Effexor (150 mg étant la dose que je prends).
Cette soirée la j'ai bu pas mal et depuis deux semaines rien ne va plus. Je suis de retour de la semaine de relâche et je n'ai pas ouvert mes livres, je me force a aller à mes cours malgré de bons résultats scolaires, j'ai perdu l'intérêt de m'impliquer dans une association étudiante, perdu l'intérêt envers ma job que j'adore, je pense sans cesse à mourir même si je sais que je ne ferais jamais l'acte, j'ai faim mais ne me nourris pas et n'a pas le désir de me nourrir.
J'étais sur le point de rencontrer enfin une femme et je crois que ça aurait pu aboutir mais je fais tout pour l'éviter, je me déteste et ma vie a été bien difficile psychologiquement jusqu'à maintenant.
Je m'identifie beaucoup à André "Dédé" Fortin du groupe des Colocs et je suis persuadé de passer par les mêmes étapes que lui. Je crois inévitablement, même si j'en suis incapable et m'accroche à des rêves et souhaite être heureux, je finirais par me suicider un jour.
Je crois avoir été par le passé, particulièrement au Cégep, maniaco-dépressif. J'avais des hop incroyable ou je croyais que j'arriverais au bout de mes rêves et il suffisait d'une connerie pour je plonge dans une intense déprime avec les idées noires s'ensuivant. Mon médicament était alors la marijuana qui me permettait de me fouttre de tout. J'ai consommé beaucoup et longtemps (8 ans).
À mon arrivée à l'université dans un domaine tout autre que celui du cégep, mes hop et down était beaucoup moins fréquent. Fin octobre dernier je mettais un terme à ma consommation de marijuana et me décida à consulter, après 48 heures consécutives d'insomnie totale.
Je commenca alors à prendre le clonazepam et la réaction fût immédiate. Sommeil normal, bonne humeur tout les jours, persuasion qu'enfin je me sortirais de la pauvreté avec mes études, que je réussirais à avoir d'excellent résultat dans mes cours, implication dans une association étudiante ou je croyais pouvoir tout améliorer, implication dans un parti politique.
Par contre ce médicament entraina des troubles érectiles et un manque de désir sexuel. Comme j'ai mentionné plus haut j'ai commencé depuis 3 semaines l'Effexor car je n'avais pas d'énergie pour faire mes journées. Je devais souvent dormir l'après-midi.
Bref, j'ai perdu 15 livres en peu de temps, j'en pesait seulement 140. Et mon état mental est décrit plus haut.
Je ne comprends rien, je ne sais plus rien, je n'ai plus envie de rien. Je deviens lâche et j'ai l'impression que je suis entrain de gâcher ma vie et que je réussirais jamais, de par mon état mental, à me sortir de ma situation financière. Je sais que ca tourne pas rond dans ma tête.
Les gens avaient de moi l'impression d'une personne de bonne humeur, qui s'aimait, blagueur, débordante d'énergie. Depuis 2 semaines les gens se rendent compte même si j'essaie tant bien que mal de le cacher que j'ai quelque chose. J'ai même commencé à parler de mes doutes concernant le fait que je crois être maniaco-dépressif.
Je ne veux pas mourir je veux simplement être heureux, mais je sais ou cette maladie mêne...