Je ne sais pas quoi faire

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Je ne sais pas quoi faire

#0 Posté le par Lylyblue
Bonjour,
J'ai 25 ans et je suis maman. A quinze ans j'ai eu une dépression majeure avec automutilation. Je m'en suis sortie.
Depuis quelque temps ca ne va pas, n'ayant pas beaucoup de moyen j'ai vu un psy gratuit. Ca s'est très très mal passé alors j'ai arrêté.
Depuis quelque mois je me fais vomir. Deux ou trois fois par semaine. Je pense que c'est pas beaucoup. Je ne sais pas si c'est de la boulimie. La seule personne au courant me dit que oui. Moi j'ai l'impression que ca va pas trop mal. Je suis heureuse en couple, j'ai ma fille. Les crise où je mange puis vomis ne sont pas si fréquentes que cela.
Je ne sais pas quoi faire. Ca a commencé il a presque un an quand un proche a fait une ts. Cette personne vient de recommencer et est en réanimation. Je me sens nulle. C'est elle qui a des problème et je ne veux embêter personne.
Pourriez-vous me donner un conseil ?
Merci
Lyly

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Message #3

#3 Posté le par Lylyblue
Merci pour ces réponses. Je ne sais pas à trop à qui je vais m'adresser. J'ai un problème sans doute et il faut que je m'en occuper. J'ai décidé de noter mes crises, de mettre ce que j'ai mangé, si je me suis fait vomir, dans quel état j'étais émotionnellement. comment j'étais juste avant la crise... On verra bien ! Je devrais en parler à mon médecin généraliste peut-être...

boulimie

#2 Posté le par ed185a
la réponse du dsm 4 concernant la définition des troubles est explicite.
par ailleurs tout trouble, même si il peut paraitre peu important est signifiant. en effet il n'est pas anodin de se faire vomir. il exprime un mal être. la personne qui en souffre exprime par son corps ce qu'elle ne peut exprimer autrement. le corps est la dernière expression d'un mal être qui s'est installé depuis longtemps et qui n'a pas trouvé de réponse. apparemment la première manifestation a eu lieu vers l'adolescence mais je pense qu'il faut remonté encore plus loin dans l'étude de cette situation.
mutilation, vomissement, période de latence puis évènement qui fait resurgir ces questions. une naissance par exemple.
en tout cas ton comportement n'est pas anodin et il convient de le faire surveiller voir accompagner par une personne compétente.
c'est un peu le sommet de l'iceberg.
spirituellement parlant, quand une personne se fait du mal à elle même ce n'est pas normal et résulte d'une grande souffrance intérieure non exprimée. le corps réagit à ce qui ne peut être dit car trop bouleversant. pourquoi te fais tu ainsi du mal ? pourquoi ne t'aimes tu pas ou te juges tu indigne d'un bonheur pourtant mérité ?
n'oublie pas que tu es une personne estimable et que tu es une parcelle divine au même titre que les autres.
bien à toi.

Critere

#1 Posté le par Forums

Voici les critères du DSM IV permettant de diagnostiquer la boulimie:

A. Survenue récurrente de crises de boulimie. Une crise de boulimie répond aux deux caractéristiques suivantes:

(1) absorption, en une période limitée (p. ex. moins de 2 heures), d'une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances

(2) sentiment d'une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p. ex. sentiment de ne pas pouvoir s'arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l'on mange ou la quantité de ce que l'on mange)

B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que: vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments, jeûne, exercice physique excessif.

C. Les crises de boulimie et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous deux, en moyenne, au moins deux fois par semaine pendant trois mois.

D. L'estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.

E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des périodes d'anorexie mentale.

Référence: American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p

http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=4199