les gars trouvent-ils les filles violées sales?

Bonjour,

Je suis une fille de 17 ans et je me suis fait agressé il y maintenant 8 ans par une dizaine de gars (une gang d'amis). Depuis, j'éprouve énormément de difficulté à établir des relations intimes avec les gars. Je ne leur fais pas confiance, j'ai toujours l'impression qu'ils s'interressent à moi dans l'unique but de coucher avec moi. Pour ne rien arrangé à ma situation, mon père ne m'a jamais aimé (ni personne, d'ailleurs). J'ai donc pour mon dire, si mon père n'est même pas capable d'aimer sa propre fille, quel espèce de gars pourrait bien m'aimer? Pour avoir confiance en un gars, j'aurais besoin qu'il comprenne que je suis assez troublée sur le plan affectif. Le probleme, c'est qu'à chaque fois que j'ai pris la peine de m'ouvrir et de raconter ce qui m'étais arrivé à un gars en qui j'avais finalement prit confiance, il c'est averé que je me suis fait abandonée! Sur le coup, bien sûr, les quelques garcons à qui je me suis confié se sont montré relativement compréhensifs, ils jouaient aux gars matures avant de me laisser peu a peu tomber. Pourtant, ces gars se sont tous montré interessés à moi avant de savoir. Dois-je en conclure que les gars trouvent "sales" les filles qui ont été abusées? Ou est-ce que leur but était de coucher avec moi et quand je leur est raconté certaines choses ils ont bien vu que ce ne serait pas aussi simple alors ils ont laissé tomber? J'aimerais beaucoup comprendre leur attitude parce qu'elle me semble extrêmement incoherente. Avant d'être au courant d'une partie de ma vie, ils sont tous là à être attiré par moi comme des abeilles autour d'un pot de miel et une fois avoir été mis au courant, ils s'eloignent peu a peu. Cela me fait beaucoup de peine, les gars ne sont-ils pas capable de comprendre? Les gars, j'aimerais bien avoir votre opinion là dessus, et les filles aussi...

Allô BeautEdesesperee :)

Premièrement, je suis convaincu que le viol ne sert et ne salit que cette sous-race humanoide que sont les abuseurs. Je n'en dirai pas plus pour ne pas écrire de gros mots...

Ton histoire me touche profondément... J'espère d'autant plus réussir à trouver des mots pour te réconforter profondément...

Je suis un gars qui aura bientôt 34 ans, mais je me souviens bien de ce que je pensais de l'amour et du sexe pendant mon adolescence. Même si le "rush d'hormonnes" me donnait envie de plusieurs filles, je croyais quand même que l'amour ne pouvait s'écrire qu'avec un A majuscule. Je cherchais la femme idéale. ...Et je n'aurais pas su comment réagir si ma blonde m'avait avoué s'être fait violer. J'aurais eu peur de ne pas savoir quoi faire et quoi ne pas faire. Et c'est beaucoup moins difficile de faire preuve de maturité à 34 ans comparé à 18 ans. Le sexe, pour un gars ado, est un gros besoin libidineux alors qu'on n'en est qu'à ses premières expériences. Une petite confidance en chuchottement ((Je les trouve toutes brillantes les filles qui m'ont fait attendre avant de coucher avec moi. C'est la meilleure façon de dire:"Aye ti-gars, je ne veux pas juste de ta quéquette; Je veux surtout que tu m'aimes pour mes qualités." Ça motive le ti-gars à être plus sérieux, ou à débarasser le plancher. C'est "winner" dans les deux cas! Cool hein!))

Je voudrais maintenant partager une de mes expériences avec toi, même si j'ai un peu la trouille de faire une gaffe...

Je ne me considère pas comme une victime de viol, même s'il y'a quelqu'un qui a déjà abusé de moi sexuellement. C'est vraiment rien comparé à ce qui t'es arrivé, et j'avais dix ans de plus que toi quand ça s'est produit. Peut-être que de te racconter mettra un peu de baume sur tes blessures.

On était au chalet d'un amis; Une beuverie entre chum de gars pendant la fin de semaine. Tard dans la nuit et après avoir "trinqué solide", on s'est organiser pour dormir. Étant donné que nous étions deux fois plus que ce qu'on pouvait trouver de lit, nous les avons partagés. Tout le monde s'est endormi sans tarder, sauf un. Au beau milieu de la nuit je me suis réveillé et, à travers les brumes de l'alcool et du someil, je me suis rendu compte que mon "coloc de lit" avait sa main dans mon slip. Sur le coup, je me suis dit que ça ne se pouvait pas, et j'ai cherché à reprendre mon rêve précédant... Mais j'ai bien fini par me rendre compte que ça n'avait rien d'un rêve. Je me suis demandé si j'étais gay. Je suis resté là sans bouger. Je l'ai laissé faire le temps que la stupeur passe... Et je ne savais vraiement pas comment réagir ni quoi penser. ...Mais ma colère s'est enfin mise à gronder... Je me suis levé, me suis habillé, et suis sorti sans dire un mot... À ce moment là je l'aurais torturé pendant une éternité, et en souriant. Mais je suis sorti et j'ai marché. J'ai marché en ruminant à propos de ce qui venait de se passer. ...Et ça revenait toujours à la même chose:"Est-ce que j'ai eu mon mot à dire dans cette histoire là?" J'ai marché environ 4 heures de temps, d'un bon pas, dans un bois que je ne connaissais pas, et par une nuit sans étoiles. Quand l'aube s'est levée, je ne sais par quel miracle, j'étais devant le chalet. Je ne m'étais pas perdu! ...Et j'étais résolu à confronter un abuseur.

J'ai attendu que tout le monde se soit réveillé, et leur ai demandé de sortir... sauf un. J'ai commencé par lui dire qu'il avait passé très près de la mort. Je lui ai ensuite demandé froidement ce qu'il faisait dans mes culottes la nuit passée. C'est une lopette qui m'a répondu, qui a essayé de me convaincre que ce qu'il avait fait était correct, et qui m'a demandé de n'en parler à personne. Pourquoi fallait-il que je me taise!? Je lui ai envoyé en pleine face que c'était moi seul qui déciderait de me taire ou pas. J'ai ajouté que c'était lui qui aurait à vivre avec une histoire de viol, qu'il en était le seul responsable, et que je ne laisserait pas une pareil sous-merde (pardon pour le gros mot) gâcher quoi que ce soit dans ma vie.

Pour moi, bien aimer et bien détester, sont deux choses essentielles. ...Et pour bien faire, il faut y mettre du coeur, mais jamais tout son coeur.

Même si je suis encore célibataire à 34 ans, je suis sûr qu'il y a au moins une femme, pas si loin, qui saurait m'aimer vraiement. Tu n'as que 17 ans! Puis-je t'interdire de te décourager avant ton 34e anniversaire? ;)

J'te souhaite beaucoup d'amour!
Prends soin de toi; C'est très important, et pas seulementpour toi!

Aurevoir Beauté :)

Daniel Caouette...

P.S. Vu qu'on dit qu'on tombe en amour, suffirait-il de ne pas courir pour éviter de se faire trop mal? Peut-être qu'on ferait plus de millage en marchant?! En marchant, c'est plus facile d'apprécier le paysage en tout cas!

Allô BeautEdesesperee :)

Premièrement, je suis convaincu que le viol ne sert et ne salit que cette sous-race humanoide que sont les abuseurs. Je n'en dirai pas plus pour ne pas écrire de gros mots...

Ton histoire me touche profondément... J'espère d'autant plus réussir à trouver des mots pour te réconforter profondément...

Je suis un gars qui aura bientôt 34 ans, mais je me souviens bien de ce que je pensais de l'amour et du sexe pendant mon adolescence. Même si le "rush d'hormonnes" me donnait envie de plusieurs filles, je croyais quand même que l'amour ne pouvait s'écrire qu'avec un A majuscule. Je cherchais la femme idéale. ...Et je n'aurais pas su comment réagir si ma blonde m'avait avoué s'être fait violer. J'aurais eu peur de ne pas savoir quoi faire et quoi ne pas faire. Et c'est beaucoup moins difficile de faire preuve de maturité à 34 ans comparé à 18 ans. Le sexe, pour un gars ado, est un gros besoin libidineux alors qu'on n'en est qu'à ses premières expériences. Une petite confidance en chuchottement ((Je les trouve toutes brillantes les filles qui m'ont fait attendre avant de coucher avec moi. C'est la meilleure façon de dire:"Aye ti-gars, je ne veux pas juste de ta quéquette; Je veux surtout que tu m'aimes pour mes qualités." Ça motive le ti-gars à être plus sérieux, ou à débarasser le plancher. C'est "winner" dans les deux cas! Cool hein!))

Je voudrais maintenant partager une de mes expériences avec toi, même si j'ai un peu la trouille de faire une gaffe...

Je ne me considère pas comme une victime de viol, même s'il y'a quelqu'un qui a déjà abusé de moi sexuellement. C'est vraiment rien comparé à ce qui t'es arrivé, et j'avais dix ans de plus que toi quand ça s'est produit. Peut-être que de te racconter mettra un peu de baume sur tes blessures.

On était au chalet d'un amis; Une beuverie entre chum de gars pendant la fin de semaine. Tard dans la nuit et après avoir "trinqué solide", on s'est organiser pour dormir. Étant donné que nous étions deux fois plus que ce qu'on pouvait trouver de lit, nous les avons partagés. Tout le monde s'est endormi sans tarder, sauf un. Au beau milieu de la nuit je me suis réveillé et, à travers les brumes de l'alcool et du someil, je me suis rendu compte que mon "coloc de lit" avait sa main dans mon slip. Sur le coup, je me suis dit que ça ne se pouvait pas, et j'ai cherché à reprendre mon rêve précédant... Mais j'ai bien fini par me rendre compte que ça n'avait rien d'un rêve. Je me suis demandé si j'étais gay. Je suis resté là sans bouger. Je l'ai laissé faire le temps que la stupeur passe... Et je ne savais vraiement pas comment réagir ni quoi penser. ...Mais ma colère s'est enfin mise à gronder... Je me suis levé, me suis habillé, et suis sorti sans dire un mot... À ce moment là je l'aurais torturé pendant une éternité, et en souriant. Mais je suis sorti et j'ai marché. J'ai marché en ruminant à propos de ce qui venait de se passer. ...Et ça revenait toujours à la même chose:"Est-ce que j'ai eu mon mot à dire dans cette histoire là?" J'ai marché environ 4 heures de temps, d'un bon pas, dans un bois que je ne connaissais pas, et par une nuit sans étoiles. Quand l'aube s'est levée, je ne sais par quel miracle, j'étais devant le chalet. Je ne m'étais pas perdu! ...Et j'étais résolu à confronter un abuseur.

J'ai attendu que tout le monde se soit réveillé, et leur ai demandé de sortir... sauf un. J'ai commencé par lui dire qu'il avait passé très près de la mort. Je lui ai ensuite demandé froidement ce qu'il faisait dans mes culottes la nuit passée. C'est une lopette qui m'a répondu, qui a essayé de me convaincre que ce qu'il avait fait était correct, et qui m'a demandé de n'en parler à personne. Pourquoi fallait-il que je me taise!? Je lui ai envoyé en pleine face que c'était moi seul qui déciderait de me taire ou pas. J'ai ajouté que c'était lui qui aurait à vivre avec une histoire de viol, qu'il en était le seul responsable, et que je ne laisserait pas une pareil sous-merde (pardon pour le gros mot) gâcher quoi que ce soit dans ma vie.

Pour moi, bien aimer et bien détester, sont deux choses essentielles. ...Et pour bien faire, il faut y mettre du coeur, mais jamais tout son coeur.

Même si je suis encore célibataire à 34 ans, je suis sûr qu'il y a au moins une femme, pas si loin, qui saurait m'aimer vraiement. Tu n'as que 17 ans! Puis-je t'interdire de te décourager avant ton 34e anniversaire? ;)

J'te souhaite beaucoup d'amour!
Prends soin de toi; C'est très important, et pas seulementpour toi!

Aurevoir Beauté :)

Daniel Caouette...

P.S. Vu qu'on dit qu'on tombe en amour, suffirait-il de ne pas courir pour éviter de se faire trop mal? Peut-être qu'on ferait plus de millage en marchant?! En marchant, c'est plus facile d'apprécier le paysage en tout cas!

Bonjour!
Merci énormément à vous deux pour vos réponses! Je voudrais revenir sur ce qui a été écrit mais présentement j’en suis dans l’impossibilité (je suis en voyage et je ne dispose pas de temps à moi!) Je reviendrai sous-peu pour vous répondre. ByeBye!
Beauté désespérée

Bonjour!
Merci énormément à vous deux pour vos réponses! Je voudrais revenir sur ce qui a été écrit mais présentement j’en suis dans l’impossibilité (je suis en voyage et je ne dispose pas de temps à moi!) Je reviendrais sous-peu pour vous répondre. ByeBye!
Beauté désespérée

Je crois bien que petitgarçon_amoureux a raison : dans ce cas-là, il surtout que tu t'aides toi-même. Mais il est vrai que tu as subit un traumatisme lorsque tu étais très jeune. Je te comprends (moi même, j'ai 19 ans), et en tant que mec, je trouve ça quand même déplorable que les garçons qui s'intèressent à toi te laisses tomber à cause de ça.
Il est vrai que ce qui est différent des gens normaux (pardonne moi de prendre des termes comme ceux-ci...) fait peur : j'ai fait un exposé sur le Japon, et plusieurs cas psychologiques que j'ai constater peuvent choquer, et même faire peur (et le pire, c'est que cela commence à arriver dans le territoire...), mais ce n'est pas comme cela que l'on fera avancer les choses, et surtout aider les gens.
Pour revenir à toi, comme disait petitgarçon_amoureux, il faut que tu t'aides toi-même, mais il faut également que tu extériorises cela, soit en parlant avec des personnes DIGNES de confiance, soit en dévelopant un art ou autre (les arts martiaux sont assez bien pour cela...).
Si tu viens à être de nouveau avec un chum (!), ne lui en parle pas tout de suite. S'il t'aime vraiment, il doit pouvoir patienter. Peu à peu, dès que la confiance est bien installé, tu peux lui en parler, par bribes, ou directement d'emblés!!! Mais bon, ne suis pas mes conseils (si on peut appeler ça comme ça!!!) à la lettre : si ça se trouve, je me plante royalement en te disant cela!!!!!
Tous ce que je peux te dire de véritable et de rassurant, c'est qu'il existe des garçons très compréhensif, qui ne te laisseront pas tomber pour se qu'il t'es arrivée quelques années plus tôt (si si, ça existe!!!!). Je ne veux pas faire le Don Juan, ou le type super bien, mais je pense que j'en fait parti (non, je ne me vante pas, ce n'est pas mon style).
J'espère que mes élugubrations t'auront au moins réconfortée, plus que conseillé...!!!
Voila tout!!
Bonne chance pour la suite!!

salut beauté… bon je répond à ton message parcequ'il m'a touché bien que je ne voulais pas prendre la parole ce soir et que je ne voulais même pas venir ici. Mais bon.

Tout d'abord, première chose. Tu dois faire très attention à qui tu te confie. L'erreure serait de faire confiance presque aveuglement à la première personne qui t'apporte un peu de considération et c'est malheureusement un piège dans lequel beaucoup d'entre nous tombons.
La désillusion qui s'en suit n'en est que plus dure à vivre. Les gens sont faibles et peureux, et ton histoire est malheureusement un signal d'alerte pour toutes les personnes qui n'ont pas connu de traumatismes… et la réaction la plus fréquente est la fuite.

A l'inverse tu ne dois surtout pas te renfermer sur toi même…
Je sais c'est difficile de trouver un juste équilibre mais il faut que tu arrives à prendre conscience de tes faiblesses pour éviter au maximum (c'est pas toujours faisable hélas) les pièges qui risquent de se présenter à toi.

Ensuite, ne crois pas que cette réaction que tu décris est l'apanage des garçons. La majorité des personnes, filles ou garçons réagissent comme ça. Parceque c'est plus facile, parceque nos histoires peuvent effrayer, voir choquer. Il faut savoir l'accepter, c'est ainsi. Peut être avec le temps tu arriveras à pardonner cette "faiblesse", et ces personnes qui se disent en sécurité dans leur petite vie équilibrée et normalisée et qui fuient en te voyant.

Je ne peux pas te dire que tu vas rencontrer un garçon qui sache comprendre ta douleur et ta souffrance, tout comme tu peux très bien le rencontrer et qu'il ne naisse entre vous qu'une histoire platonique.
Pour ma part c'est ce qui m'est arrivé.
J'ai rencontré une fille a qui il était la même chose que moi à peu près et nous nous sommes confiés l'un à l'autre. Notre histoire a frôlé le flirt pendant un temps mais finalement c'est resté purement platonique et c'est peut être mieux ainsi.

Je pense qu'avant d'espérer construire quelquechose de sérieux, tu devrais essayer de te concentrer sur toi même. Essaye de commencer une thérapie ou quelquechose dans ce genre pour atténuer ta souffrance et trouver un moyen d'évoluer. Car le problème ne vient pas des autres, mais bien de toi.
Quoiqu'il arrive j'espère de tout coeur que tu puisses retrouver ton équilibre, plutôt qu'une rencontre salvatrice qui ne résoudrait rien pour toi, mais ne serait qu'un cache misère. Oh bien sur les deux ne sont pas incompatibles, mais personnellement j'ai pleuré pendant des années sur cette fille qui m'était interdite de rencontrer et qui devait me sauver.
Hors c'est faux. Personne ne m'a sauvé. Personne ne m'a réellement compris. Il n'y a que toi qui puisse t'apporter un peu d'aide. Les autres parfois sont utiles pour te le rappeler à bon escient, mais la seule personne qui puisse réellement faire quelquechose pour toi, c'est toi.

Ton histoire n'est pas une fatalité.
Elle te définit.
Il m'a fallut des années avant d'accepter que ce qui m'était arrivé faisait partie de moi intégrante et me définissait tel que je suis aujourd'hui.
Le plus difficile finalement a été de l'accepter, d'accepter de vivre tel quel et de m'accepter moi.

Mes paroles sont sans doute un peu dures et je te prie de me pardonner si je t'ai choqué. Les personnes souffrantes, traumatisées, avec des problèmes font peur. C'est un fait.
Maintenant, il y a l'art et la manière de se confier.
Je ne sais pas comment tu t'y es prise, mais il faut savoir ménager la personne en face, pour l'amener doucement à découvrir ce qui t'es arrivé.

Et ce n'est que petit à petit que l'on arrive à mieux se faire comprendre… et accepter par l'autre. A moins de jouer sur l'empathie. Seulement l'empathie ne fonctionne qu'entre personnes ayant été traumatisées.
Enfin bon je m'égare.

Voilà je voulais juste te donner mon point de vue.
Je suis un mec tu vois. Et je continue de prendre des nouvelles en cachette de mon ex pour savoir comment sa dépression évolue, malgré qu'elle m'est trompé, menti, trahit, salit… Parceque pour moi toutes ses faiblesses, je les accepte, elles les définit. La majorité de son/mon entourage l'ont condamné, la cantonne dans l'image d'une salope qui ne vaut rien et dont il faut s'écarter au plus vite. Elle même doit penser ça d'elle.

Mais moi, je n'arrive pas à faire comprendre aux gens que je comprend sa douleur, même si c'est un peu présomptueux dit comme ça et pas très exacte.

Donc tu vois, des gars qui sont prêts à accepter les faiblesses d'une fille ça existe, je ne pense pas être unique ni le plus acharné (ça ne fera que 5 ans que je m'accroche à elle, ensemble, séparé… ).
Ca existe… mais j'ai peur que ce soit pas si simple. Parceque ce que j'accepte/endure d'elle je pense que je ne le ferais avec personne d'autre.

Et dans tous les cas, ça ne résoudra pas tes problèmes.
Aide toi.

Affectueusement.
M.