Je vous demande de l'aide car j'ai depuis ces dernières semaines des tendances suicidaires suite à une relation de trois ans et demi dont j'ai reconnu un certain nombre d'élément à la lecture des commentaires sur le livre NEONTA et dans le livre de MF Hrigoyen "Le harcelement moral ou la violence morale au quotidien". Les caractéristiques essentielles qui m'ont détruit sont pour moi les suivantes :
-Elle a toujours raison et quand je lui dit qu'elle détient la vérité, elle me dit que c'est sa vérité
- A chaque fois que je lui exprime quelque chose sur elle ou sa fille de 14 ans, elle réagit toujours de manière agressive et me dit que je l'agresse.
- elle me dévalorise ou m'humilie régulièrement devant les enfants.
- Elle a beaucoup de qualités et d'amour pour ses enfants et est même fusionnelle avec sa fille aînée, elle lui donne toujours raison face à moi même s'il y a eut des témoins extérieurs lorsque les faits se sont déroulés. M'accusant même de mentir sur sa fille et de manipuler les témoins lorsqu'il y en avait.
- Pendant un certain temps, j'ai essayé de lui tenir tête mais c'était pire, si je voulais défendre mon pont de vue, elle s'emportait et après elle boudait pendant plusieurs jours exigeant des excuses de ma part car elle m'a dit que elle, ne savait pas faire le premier pas. Par contre, elle refuse de s'excuser de quoi que ce soit car c'est pour elle un aveu de faiblesse selon ses propos.
- Elle a très fréquemment un discours paradoxal, si je ne fais pas, ce n'est pas bien mais si je fais, ce n'est jamais bien.
- Au niveau de l'argent, je ne fais jamais assez. Il y a quelques mois, elle m'avait persuadé pour qu'elle se sente chez elle, il fallait que l'on se marie sous un régime de communauté totale et que je fasse apport de ma maison dans cette communauté. Malgré les réticences du notaire qui m'avait alerté sur les risques de devoir racheter la moitié de la maison en cas de séparation, j'avais accepté. C'est l'autre réticence du notaire qui a fait acchoper le projet, je suis veuf d'un premier mariage et, le notaire m'a alerté sur le fait que si je venais à décéder le premier, elle restait propriétaire à 100% de mes biens et à son propres décès, seuls ses enfants hériteraient et les miens issus du premier mariage n'aurait rien. Nous avions trouvé la solution d'une adoption simple mais elle exigeait que nous nous marions et que j'apporte la maison dans communauté avant d'entamer les démarches nécessaires. Le projet a ensuite avorté car je suis entré en dépression.
- elle a alors exigé que je vois un psy et a rejeté la dépression sur mes relations difficiles avec mon fils aîné, et sur le décès douloureux de mon épouse. Lorsqu'il y a deux mois, la psy m'a expliqué que je subissais un discours paradoxal et que cela conduisait à avoir l'impression de devenir fou, elle a commencé à dénigrer ma psy et l'inefficacité du traitement antidépresseur, la traitant même de gourou. Elle m'a même incité à changé de psy. Par contre quand sur les conseils de la psy, je lui ai demandé de voir un thérapeute de couple, elle a catégoriquement refusé.
- lorsque j'essaye de lui parler de son comportement, la seulme réponse qu'elle ai su me dire c'est qu'elle doit déconner dans ses relations de couple car elle a eut 4 enfants avec 4 pères différents, mais si j'essaye d'en discuter, c'est moi et ses ex qui avons tout les torts ou alors que je ne suis pas psy et que je peux pas comprendre.
- Par contre elle considère que je suis un manipulateur et que je souffre de trouble Borderline.
- Nous avons deux enfants en commun et suite à la récente séparation, je lui ai proposé une garde alterné, chose à quoi elle a répondu qu'il était hors de question pour elle d'élever ses enfants à mi-temps et du coup a demandé une mutation à plus de 200 kms pour que cette garde alternée ne puisse voir le jour. De toute façon, il y a régulièrement des humiliations quand je vais chercher ou ramener les deux petits (2 ans et 4ans). Et pour Anna, qui avait 6 mois, quand je l'ai connue, et qui n'avait pas de papa, je l'ai reconnue alors qu'elle avait 1ans et demi, et elle me considère comme son père et moi comme ma fille, mon ex-compagne m'a prévenu que si je tentais d'aller à l'encontre de ce qu'elle proposais, à savoir un WE sur deux et la moitié des vacances, elle intenterait une action pour obtenir une déchéance de paternité.
- Concernant, les enfants, elle m'a dit que de toute façon aucun juge ne confiera les enfants à un malade comme moi et que les trois fois où j'ai attenté à mes jours, elle a appelé les gendarmes et donc qu'elle a des preuves et que d'autre part elle a gardé tous mes courriers notamment ceux où je lui disait mes intentions d'en finir.
- les fois où je lui disais qu'il valait mieux que je disparaisse elle continuait à m'enfoncer la tête sous l'eau et je le prenais en pleine figure car j'étais déjà en pleine détresse. Lorsque je lui ai demandé pourquoi elle faisait cela et continuais à m'humilier dans ces circonstances elle m'a répondu "C'est normal, tu m'agressais, je ne faisais que me défendre".
Ce ne sont que quelques exemples de ce que j'ai vécu ou vis actuellement mais, il y en aurait des pages entières à remplir.
Malgré tout cela je n'ai aucune certitudes, je doute de tout et je n'ai plus aucune estime de moi, elle continue à me répéter que de toute façon je suis malade, que si nous avons échoué c'est de ma faute et de celle de mes trois fils aînés mais quand je lui demande pourquoi? elle me répond toujours "Mais tu sais bien". Je n'arrive pas à me sortir de son emprise et tous les propos entendu me font toujours culpabiliser au point où chaque jour je pense au suicide, la psy à beau me dire d'arrêter de croire tout ce qu'elle me dit, j'ai l'impression que seul le suicde me délivreara de l'enfer dans lequel je vis actuellement.
Merci si vous pouvez m'aidez.