je t'aime

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#0 Posté le par petitgarcon_amoureux

Voilà 5 mois maintenant qu'elle est partie…
Je n'ai pu entendre sa voix qu'une seule fois pendant tout ce temps.
Une voix secouée de sanglots qui au départ se voulait dure et intrangiseante, par crainte de laisser apercevoir ses faiblesses, et qui a fini par craquer et déversé un torrent de larmes.

Ma copine m'a quitté parcequelle déprime et que j'évoque trop de choses pour elle, trop de souvenirs, et que j'attend trop d'amour… La dépression est une maladie de célibataire apparemment.

Notre histoire a toujours été chaotique (en partie je pense à cause de ses problèmes qui remontent à loin), mais malgré les embûches, le temps, les séparations, les prises de bec et ses coups vaches, la distance aussi, notre couple c'est toujours retrouvé, nos sentiments l'un pour l'autre s'en trouvé grandi aussi. Alors je prend ça comme une épreuve de plus à surpasser.

Seulement cette fois j'ai peur que cela soit irremédiable.
Définitif.

Je voudrais lui dire tant de choses, et je ne peux pas, cela m'est interdit.
Je pense à elle tous les jours, son souvenir ne me quitte pas.
J'ai peur du coup de tourner la page, peur de me tromper, peur de rater ma chance si elle revenait, peur de m'engager ailleurs.

Toutes les personnes qui connaissent mes sentiments sont surpris par l'ampleur de mes sentiments à son égard. Je ne sais pas si on peut trop aimer quelqu'un, mais si cela était, je pense que c'est ce que je ressens.
Je l'aime trop. Trop fort, trop longtemps, trop… tout.
Je me sens lié à elle jusqu'au fond de ma chair, même si je ne l'ai pas vu depuis plus de 8 mois, même si je n'ai pas entendu sa voix depuis trop longtemps. Comme si elle était en moi.

Je hais la dépression… je hais ce qui lui arrive… je suis abattu par son silence.

Je sais qu'elle souffre horriblement et j'en souffre aussi.
Comme prisonnier d'une boite minuscule, dans le noir…
J'ai toujours refusé d'écouter les conseils des autres, préférant me fier à mon intuition et mon coeur… mais aujourd'ui je suis un peu perdu.
Je vois le temps défiler à une vitesse folle et me rattraper.
Je sens que je laisse passer un temps qui ne se représentera pas à moi, et qui défile imperturbable.

J'ai tout fait pour essayer de garder un mince contact avec elle, de la manière la plus discrète possible pour ne pas la gêner. Mais c'était trop encore pour elle.

Trop pour elle, et pas assez pour moi.
Je ne sais pas quoi faire, je me bloque tout seul dans mes relations avec les autres du coup.
Comme si je vivais en standbye…

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#2 Posté le par petitgarcon_amoureux

Merci pour ta réponse, je n'en espérais pas tant !
En fait pour dire vrai je n'esperais plus qu'on me réponde…

Je pense que nous avons de nombreux points communs dans notre vécu.
Ou peut être notre manière d'aborder ce qui nous arrive.

Tout comme toi je me sens inextricablement lié à elle d'une manière tellement puissante que même l'idée qu'elle est pu me manipuler depuis le début ne m'effraye pas…

Enfin c'est un combat constant dans ma tête entre la raison qui me dicte de ne la considérer que comme quelqu'un de malsain et de mauvais (le plus facile) tandis que mon coeur me crie que rien ne compte face à ses sentiments que je ressens pour elle…

Et être l'avocat du diable c'est difficile.
Tous ceux qui l'ont fréquenté s'accordent pour la définir comme quelqu'un de machiavélique (c'est quelquechose qui l'a travaille beaucoup cette image…), manipulateur, menteuse et malsaine.
Moi je ne vois que souffrance en elle, et détresse…
Cette même détresse que j'ai affronté à son àge, et j'ai l'impression de m'aider moi à l'époque en lui ofrrant mon coeur…
Bien sur je ne suis pas aveugle, je ressens beaucoup de souffrance face à ses mensonges, et aux sentiments quelle a(vait) envers d'autres garçons… de la jalousie, de la haine aussi…
Mais pas d'indifférence, cette indifférence qui nous protège et définit l'amour, simple miroir de la haine.

Je ne suis pas aveugle, mais ça ne m'empêche pas d'être torturé et de rester dans le doute.
Dois-je la croire… dois-je la croire lorsqu'elle dit ne plus m'aimer, ou même lorsqu'elle me dit le contraire ?

Je pense que nous sommes les auteurs plus que les acteurs de nos propres drames…
Et ton histoire, et la mienne, en sont l'illustration malheureusement.

J'ignore si comme toi j'arriverais à résister ou bien flancher si elle revenait, ce qui est déjà arrivé par le passé (même situation, même dénouement).

Peut être que ton amie est sincère, peut être se rend t-elle compte avec le temps ce qu'elle a perdu… mais peut être aussi que ce qu'elle regrette, c'est ce pouvoir qu'elle avait sur toi et qu'elle ne retrouve plus.

Le pouvoir que l'on a sur les autres est si grisant…
cela aussi m'effraye…
J'ai peur qu'elle aime plus le pouvoir qu'elle a sur moi, que moi tout simplement.

C'est la grande question !

Message #1

#1 Posté le par chbill

Salut petit garçon,

comme toi, j'ai vécu quelque chose de fort avec mon ex. J'ai d'ailleurs du mal à la considérer comme mon ex, à la ranger dans cette "case" même si ça va faire un an que je ne suis plus avec elle.

J'ai vécu des choses très fortes avec elle, nous nous aimions beaucoup. Longtemps, elle a souffert de déprimes chroniques, de pb alimentaires, peu d'estime de soi... Je l'ai toujours aidé à faire face, on a vécu des périodes difficiles, mais on en était arrivé à un point de complicité incroyable.
Je l'ai poussé à faire une psychothérapie un an avant la rupture, j'avais plus ou moins mis un ultimatum, car je ne voulais pas être le seul à me battre, je voulais qu'elle me montre elle aussi qu'elle voulait s'en sortir.
Ces quelques séances lui ont fait prendre conscience des causes de sa souffrance, notamment son éducation, la pression des parents et les liens qu'elle entretenait avec eux...
Elle a décidé de partir, car elle pensait avoir fait un transfert de son père sur moi, ne m'aimait plus...

Ca a été la pire période de ma vie. Ca fait un an, et il s'en est passé des choses de son côté et du mien et pourtant...
J'ai déprimé au bout d'un mois, le temps de réaliser, et ça a bien durer 6 mois où j'ai broyé du noir systématiquement. Pendant ce temps, elle, avait déjà rencontré plusieurs hommes et pensait enfin vivre sa vie... Moi je n'ai pas su, car trop en souffrance intérieurement.
J'ai rencontré une personne en décembre de l'an dernier, tout se passait bien, j'étais de nouveau tombé amoureux. C'est aussi à cette période où j'ai recommencé à voir mon ex, ça se passait bien aussi, je n'avais plus de sentiments amoureux à son égard, mais toujours les mêmes sentiments profonds de complicité, d'amitié.
Tout ce passait bien jusqu'au mois dernier, où mon ex, malgré ses démonstrations de "bien-vivre" habituelles, m'a dit que c'était plutôt l'inverse, et qu'elle m'aimait encore, qu'elle regrettait d'avoir fuit la situation un an plus tôt...

J'ai terriblement souffert de cette révélation. J'ai bcp douté, pourtant mes amis, mes parents etc... me disaient tous que il ne fallait pas céder...
Pourtant comme toi, je ne peux pas les écouter, j'ai l'impression qu'ils ne comprennent pas l'intensité des liens qui m'unissent à cette fille.
Après une semaine de réflexion, je lui ai quand même dit que je ne voulais pas retourner avec elle et que j'aimé la personne avec qui j'étais.
Ce fut horrible pour moi, j'ai culpabilisé à mort. Néanmoins, j'ai fait ça en étant sûr de moi, et un peu aussi en me disant que c'était un piège, qu'elle était en souffrance et qu'elle recherchait la sécurité qu'elle avait avant. Par contre, je me suis dit, si dans quelques mois, elle n'a pas changé d'avis...
Je lui ai demandé de ne plus m'appeller, de ne plus chercher à me voir pendant un certain temps parce que c'était trop dur pour moi de la voir en souffrance.

Néanmoins, la conséquence depuis un mois, c'est que j'ai l'impression de ne plus rien ressentir pour l'autre alors que j'étais amoureux. C'est comme si j'étais bloqué, comme si je m'interdisais. Ce qui n'arrange rien c'est que cette nouvelle compagne a elle aussi ses pb et me reproche de vouloir trop d'amour. Petit à petit je me suis dit que j'avais peut être fait une bêtise en refusant la main tendue par mon ex. Peut-êre que je suis trop sympa, car je ne voulais pas faire de mal à ma nouvelle copine.
Enfin bon résultat, aujourd'hui c'est que je ne sais plus où j'en suis...
Est-ce que je dois me séparer de ma copine mais si c'était passager ?, et même si je le faisais, est-ce que je dois rappeler mon ex ? Sachant qu'entre-temps elle a rencontré quelqu'un, qu'elle pense être heureuse et amoureuse et ne s'en prive pas de m'appeler pour me le dire.

Tout le monde me dit de laisser tomber. Mais je ne peux pas, c'est plus fort que moi, je l'aime trop aussi, c'est peut-être le trop qui ne va pas justement. J'ai peur aussi de rater le coche, et le temps avance vite aussi pour moi, malgré mes 28 ans, je trouve ça vieux, les autres trouve ça jeune forcément. lol

Enfin dernier point, cette période de transition pour moi m'a aussi montré que j'avais mes propres pb persos et qu'ils n'étaient pas sans conséquence dans mes précèdentes relations. Je suis suivi par un psychothérapeute depuis 5 mois, et j'ai découvert bcp de choses, notamment l'influence de la séparation de mes parents quand j'avais 12 ans. Je suis comme un petit garçon qui recherche bcp d'amour, un peu comme ton pseudo, non ?

Bon j'ai l'impression qu'on est dans la même galère...