Aimer celui qui nous a humiliée

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Aimer celui qui nous a humiliée

#0 Posté le par LaLune

Bonsoir.
Je ne peux parler de ma situation à personne de mes connaissances. Ils ne comprendraient pas.
J'ai vécu avec un homme pendant 8 mois. Il me plaisait beaucoup au début. Mais tout s'est peu à peu transformé en cauchemar. Je ne connaissais que la pointe de l'iceberg. Tout ce qu'il me disait cachait quelque chose de pire. Il me manipulait, je ne comprenais pas tout ce qui arrivait. Je n'étais pas heureuse, mais j'étais toujours incapable de le mettre à la porte. J'étais toujours attiré par lui. Pendant nos rares bonnes soirées (où nous buvions...), il redevenait celui que j'appréciais. Il se détendait, je pouvais être moi-même à nouveau, il arrêtait de tout me reprocher. Je restais avec lui grâce à ces soirées.
Il n'avait pas de travail à l'époque. Il avait des problèmes avec la justice, des choses non-réglées avec son ex. Il profitait de moi... en disant qu'il m'aimait. Et j'y croyais, à ses paroles.
Il est parti en me mentant, prétextant qu'il avait un job dans une autre ville. J'ai appris plus tard (alors que je devais le démerder) qu'il était parti vivre chez une autre femme... qui gagnait 3 fois mon salaire.
Humiliant.
Bon... je ne vous compte pas toute l'histoire qui est pas mal complexe et presque invraisemblable...

Le fait est que j'ai revu cet homme. Car j'en avais envie. Pendant un an, je l'ai aidé, malgré moi, et toujours en lui disant que j'en avais assez. Je dis malgré moi, mais est-ce vraiment malgré moi... J'aurais pu lui raccroché au nez... Mais j'ai toujours cette envie de lui plaire. De lui prouver qu'il avait tort de ne pas m'aimer, m'apprécier à ma juste valeur. QUe malgré l'humiliation, je l'aide etc. Donc, je l'ai revu. On était gené comme à notre première rencontre. J'ai retrouvé l'homme qui m'avait plu. Et on s'est embrassé. J'en avais envie aussi. Et c'était vraiment délicieux.
Toute notre situation m'empêche de trouver ça normal d'avoir encore envie d'être avec lui. Ma famille, mes amis.

Est-ce que j'aime la souffrance plus que les gens?
Je suis attirée par lui car je sais que c'est impossible?
Je ne sais plus. Dites-moi quelque chose. Ne soyez pas trop dur svp.
Merci

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Message #7

#7 Posté le par LaLune

Vos deux textes me touchent beaucoup.
J'aurais pu les écrire...
Je n'en reviens tout simplement pas que ce soit toujours aussi semblable. Et que nous, femmes, réagissions toujours aussi de façon semblable.

Vassilissa: C'est exactement cela. Il m'amadouait pour que je sois douce avec lui, que je lui donne de l'argent pour ses dépenses personnelles ou pour ses enfants (il n'avait pas d'emploi...), que je lui procure les plaisirs sexuels qu'il aimait (quant aux miens... ils ne les comblaient que très rarement), que je l'héberge, le fasse vivre finalement. Il ne pouvait se permettre d'être vache 24 heures sur 24, car il se serait retrouvé à la rue. Quand je dis à la rue, c'est à la rue. Il ne possédait plus rien. Alors, quelques heures après m'avoir reproché un milliers de choses avec ce ton épeurant et menaçant, il revenait me parler comme s'il n'avait rien dit, d'un ton détaché... Et ça marchait. Je me disais qu'il vivait quelque chose de difficile, que quand tout se replacera qu'il deviendra "normal".

Une fois par mois environ, on se faisait une soirée. On buvait, on écoutait de la musique et on jasait. Pour ces rares soirées où il me disait combien il m'aimait, combien j'étais belle, travaillante, généreuse etc, je le gardais.

Il était un professionnel de la double-contrainte. C'est à dire que quoique je fasse, ce n'était jamais le bon choix. Un exemple: Au début de notre relation (1 mois), il me reprochait déjà d'être trop après lui pour un calin, un baiser, une minouche. Je suis une personne qui aime beaucoup démontrer mon amour par de petites attentions comme cela. Quelques temps plus tard, il me reprochait d'être trop indépendante, trop dans mes affaires, de moins m'occuper de lui.
Ce n'est qu'un exemple. À peu près toutes les décisions que je prenais souffraient de cette double-contrainte. C'était jamais correct finalement.

Quand je l'aidais dans la dernière année, qu'il était dans la merde à cause de sa nouvelle blonde, il m'engueulait quand je faisais une gaffe. L'affaire qui a toujours été avec ce gars-là c'Est que justement, j'avais tellement peur de faire des gaffes, que j'en faisais plein. J'étais devenue hyper-maladroite manuellement alors que je suis assez habile d'ordinaire. En tous cas... Il m'engueulait, m'envoyait ch... alors que j'essayais de l'aider. Mais encore là, c'était pas correct. Il y avait toujours quelque chose que je voulais pas faire, et c'est cette chose qu'il aurait fallut que je fasse pour l'aider. Il en fallait toujours plus. Un moment donné, j'ai pris mon courage à deux mains, et j'ai dit non. Mon dieu, j'avais peur qu'il vienne mettre le feu à ma maison tellement il m'en voulait.

Il est un manipulateur, un profiteur. Mais il a une drôle de vision de son histoire. Il ne se considère pas profiteur. Il dit qu'il veut le meilleur pour lui. Il ne voit vraiment pas que c'est au dépens des autres, et surtout d'autres femmes. Je ne suis pas la seule qui s'est fait berner par lui. J'ai eu vent de plusieurs histoires, et c'est toujours semblable. Il est comme il est, et la fille, à bout, lui fait un coup plate pour se venger. Ça finit toujours comme ça. En fait, je suis la seule qui ne l'a pas fait. Je suis trop faible peut-être. Trop peureuse. Mais je me disais que mon amour pour lui allait tout changer. Que c'était moi la bonne pour lui, qu'il allait le réaliser et qu'on allait vivre heureux et normalement.
Je pense parfois à cela encore. Quand je l'ai revu l'autre jour, il me disait qu'il allait régler sa situation une fois pour tout avec la justice, et qu'il suivait de son gré une thérapie. J'ai remarqué qu'il a changé. Il "s'écrase" devant une situation orageuse au lieu d'envenimer les choses maintenant... Il est redevenu plus normal. Je ne sais pas à quel point encore.
Dans mon coeur, je lui donnerais une autre chance avec moi. (bon, c'est devenu complexe car il est en couple et attend un enfant...c'est très rapide car toute cette histoire depuis ma rencontre à aujourd"hui: 2 ans) Mais toute ma famille est tellement au courant de TOUT qu'elle ne lui pardonnerait jamais. J'ai appris dans cette histoire à fermer ma gueule un peu. Ne pas toujours TOUT raconter à la famille. Ça a l'air moins fou par après, quand ça s'arrange en fin de compte. C'est devenu irréconciable.

Je sais qu'il est malheureux. Même quand il essayait de me faire croire le contraire pour me montrer qu'il était plus fort que moi. Il est effectivement incapable d'un amour désintéressé. Il sait aimer selon ses besoins. Il m'a avoué que sa blonde "avait tout ce qu'il faut". Il n'a jamais répondu à ma question qui était pourtant simple: L'aimes-tu cette fille-là?

Je crois qu'il prend conscience qu'il a un problème, oui. À quel point ? S'inscrire à une thérapie de par lui-même et se rendre à la police. Ok. Faire les efforts que cela demandent. Je ne sais pas. Se questionner sur son comportement, s'analyser et changer. J'espère.

J'ai déjà souhaité qu'il souffre. J'ai déjà souhaité qu'il meure.
Maintenant, je lui souhaite de changer et de vivre enfin une vie normale. Avec la conscience pure du gars qui n'a rien à se reprocher. Que la pire chose qu'il fasse à sa blonde pendant l'année soit d'oublier de lui acheter des fleurs pour lui dire qu'il l'aime...

Ça fait plusieurs minutes que je vous raconte tout ça. Je m'arrête et me dis que vous allez vous dire que j'étais bien conne d'aimer un homme comme cela. Je me demande comment ça aussi. Comment peut-on aimer une personne qui nous fait souffrir??

Merci encore.
Je pensais avoir éliminé ce sujet de conversation de ma vie. J'avais l'impression d'en avoir assez parlé. Ce n'était pas le cas.
Peut-être que ce seront les dernières fois que j'en parlerai. Vous me faites beaucoup réfléchir. J'imagine que mes "paroles" vous font réfléchir aussi...

Je ne veux pas avoir l'air d'un fille victime, qui fait pitié d'avoir vécu une relation de merde. Je ne veux pas que les gens s'accablent de mon cas. C'est derrière moi. J'ai grandi, j'en ai profité du mieux que je pouvais.
Il est temps de passer à autre chose...

:D

Message #6

#6 Posté le par aTonEtoile

salut Lalune,

moi aussi jai vecu ce genre de situation il n'y a pas longtemps et comme je me reconnais dans tes paroles! j'ai aimé un homme qui avait tout un tas de problèmes (dont un gros souci de santé qui comprométait sa vie, il avait dc un comportement impossible car il avait très peur!) je l'ai aimé à la folie je lui ai donné mon affection, j'ai ouvert mon ceur au moment ou il était très bas, et lui, n'a cessé de me "tester" de me mettre dans de situations ou j'étais mal à l'aise volontairement! il me faisait toujours des petites remarques sur ma façon d'etre, de m'habiller....

et moi qui n'avais déjà pas confiance en moi au départ, il a détruit le peu d'estime que javais pour moi meme! je suis tombée très bas...et tout cela pour en finir par : il m'a largué parcequ'il s'est rendu compte que je n'étais pas ce qu'il voulait que je sois! (il a eu l'honneteté de le reconnaitre!)il m'a d'ailleur dit qu'il pensait avoir un "mauvais fond", etre reellement "méchant au fond de lui"

c'est horrible je continue a l'aimer secretement de tout mon coeur, comment peut-on etre aussi maso! j'en ai marre d'etre comme cela...j'ai beau essayer d'etre raisonnable, essayer de l'oublier, je m'interdit de lui parler, mais mon sentiment d'amour est toujour là et j'aimerais le faire partir mais c'est impossible...

voila, j'espere que nous trouverons la force, la force de dire "non" pour leur bien, en leur expliquant bien qu'on se doute qu'ils souffrent au fond d'eux, moi je croi qu'un être n'est pas méchant gratuitement, c'est forcement par soufrance...

Message #5

#5 Posté le par Vassilissa

Salut Lalune,

Quand tu me dis, "Tout n'a toujours été centré que sur lui." J'ai le sentiment de relire plusieurs de mes histoires. Sûrment que nous sommes beaucoup plus nombreuses que nous le pensons dans ce genre de situation.

Moi, je peux te dire ce que j'ai apparis de ces hommes qui parraissent avoir de la difficulté à décrocher de leurs petits nombrils pour penser un peu aux autres.

J'ai appris que, peu importe leur critiques ou leur indifférence, moi, je peux grandir dans la situation. Quand tu me dis que tu as appris à mieux t'aimer à travers cette histoire, c'est sans doute ce qui t'es arrivé. Et je crois que c'est très bien. Dans l'épreuve, devant le déshonneur, rester droite, fidèle à soi-même, dire la vérité, aimer au delà de la blessure, en pleurer franchement épuisée. Parce que l'amour que l'on ressent est à notre honner, c'est comme s'il nous peut nous laver de toute humiliation.

J'ai appris aussi qu'aimer, ça peut vouloir dire partir. Parce que l'homme qui est tellement centré sur ses petits désirs et ses petits besoins ne te vois pas telle que tu es. Il n'accepte ni tes forces, ni tes faiblesses. Il t'utilise quand il en ressent le besoin et te laisse de côté quand tu l'embarrasses. S'il est manipulateur et a besoin d'être valorisé, il va t'utiliser pour se valoriser. Il va te dire qu'il t'aime et que tu es belle parce qu'il a besoin de toi à un moment précis. Mais prends garde si tu lui déplais. Il va te larguer ou il va te reprocher de n'être pas ce que, lui, il désire que tu soi.

"Forte vous me combatiez, faible, vous me méprisiez.' - Une Sorcière comme les autres, Anne Sylvestre

La honte, il la porte dans son propre comportement, dans sa fermeture, dans ses mensonges, dans ses insultes. Mais il se crois légitime d'agir ainsi, parce qu'il pense que nos lui devons quelque chose. N'avouant pas ses tors, il rencontre des vicitmes parfaites, comme nous, qui veulent bien porter sa honte à sa place.

Mais pourtant, ces hommes ne sont pas des monstres. Ils souffrent. Ils on été mal aimés, battus, mal écouté, jugés, ils ont subit la violence psychologique avant de la faire subir aux autres. C'est leur blessure qui les rends incapable d'un amour véritable et désintéressé, d'un engagement authentique. Eux, il sont privés de cet amour-là que nous, nous ressentons avec tant de facilité.

Le drame, c'est que nous ne pouvons pas faire le chemin à leur place. Porter la honte à leur place ne les libère pas, ça nous emprisonne avec eux. N'auraient-il pas besoin d'en verser, des larmes, eux-aussi? Pas des larmes pour nous convaincre de revenir, non, pleurer, à bout de souffle, parce qu'ils ont commis tant de choses irréparables. Pleurer la sécheresse de leur coeur, peut-être, comprendre la blessure qui a fait d'eux des gens qui rendent ceux qui les aiment malheureux.

Dans cette situation-là, partir n'est-il pas le plus beau geste d'amour que nous pouvons faire? Partir en disant pourquoi on part, pas par manque d'amour, mais parce que lui, il a mal agit. Partir en lui souhaitant une psychothérapie, en lui souhaitant de prendre conscience de ce qui fait de lui quelqu'un qui fait du mal aux autres.

Ce sont mes conclusions, mais chaque femme et chaque histoire a son propre chemin. Est-ce qu'il est conscient, qu'il a un problème, l'homme dont tu parles?

Et tu peux écrire des romans, moi aussi, ça me fais beaucoup de bien d'écrire et d'être entendue, donc, je comprends.

Vassilissa

Message #4

#4 Posté le par LaLune

On se reconnait entre femmes qui vivent des situations semblables. Ça me fait un bien fou. Dans mon entourage, je paraît comme l'extra-terrestre...

Ton deuxième paragraphe s'applique tout à fait à ce que j'ai vécu. Il avait lui-même vécu et vivait des difficultés immenses, et je pensais que mon amour changerait sa vie. J'ai changée pour lui, je me suis adaptée à son "style" de femme qu'il voulait. Avant de le rencontrer, je ne m'estimais pas beaucoup et ça a empiré avec lui. Il me reprochait sans arrêt n'importe quoi de mon habillement au balai que je n'avais pas rangé. Pourtant, je l'aimais, tout en étant malheureuse. Je me disais qu'à la longue...

Un mois avant qu'il parte en soi-disant break, tout semblait tellement bien aller. J'avais compris comment le prendre, comment être avec lui. Et je l'aimais comme une dingue.

Je ne sais pas s'il n'en a rien a foutre. Je sais qu'il regrette énomément d'être parti, car il sait maintenant que moi je ne lui aurais jamais créé les problèmes qu'il a maintenant avec ses nouvelles exs...
C'est peut-être la seule raison qui fait qu'il pourrait m'aimer. Le fait que moi je ne l'ai jamais balancé, jamais trahi, jamais menacé, jamais foutu dehors. Toujours aidé, même quand il était au plus bas et que ça me demandait de mettre mon orgeuil et mon humiliation de côté.

Ce qui se passe c'est que j'ai l'impression que MAINTENANT je saurais vraiment dealer avec son caractère. Car j'ai muris, j'ai appris beaucoup pendant et après lui. Non pas grâce à lui, mais à cause de lui, je m'aime maintenant. J'ai réalisé un jour que si lui pouvait s'aimer et avoir confiance en lui étant ce qu'il est, avec son tas de problèmes merdiques... que je n'avais, moi, aucune raison d'être malheureuse. J'ai vu la vie différemment. J'ai commencé à apprécier réellement ce que j'avais, ce que je suis.
Je saurais lui tenir tête, et en plus, je sais qu'il aime ça.
C'est cela qui est attirant. Peut-être que j'aimerais me tester, en fait.

Il est en couple présentement.
On s'est embrassé. Il lui fait ce qu'il m'a fait. Ça prouve qu'il est toujours pareil. À l'affut de ce qui est meilleur pour lui.
Tout n'a toujours été centré que sur lui.

Bon... j'ai encore écrit un roman moi !

C'est soulageant d'en parler à des gens qui comprennent vraiment.
Merci de me lire, sincèrement, et de me dire quelques mots. :)

Message #3

#3 Posté le par Vassilissa

Salut Lalune,

Je suis d'accord avec l'idée de manque d'estime de soi. Mais je comprends aussi à quel point on peut aimer quel'qu'un qui ne le mérite pas. Pour ma part, ça m'est arrivé à quelques reprises. En ce moment, je suis encore en contacte avec un de mes ex qui ne m'aprécie pas à ma juste valeur, j'en ai pleinement conscience. Au moins, ce n'est pas un manipulateur très enthousiaste. En fait, il n'a pas besoin de moi et il est plutôt mou, voir, indifférent. Donc, pas de danger qu'il s'accroche à moi quand j'en aurai assez.

Mais malgré tout, moi je l'ai tant aimé. Et mon amour était beau et tellement pur. Je veux dire, généreux, désintéressé, prêt à tout pardonner, prêt à attendre, à comprendre l'incompréhensible, à déchiffrer les messages secrets de son coeur, à adopter sa petite fille de 4 ans, à m'ouvrir à toutes ses différences, à me foutre de nos désaccords et à le prendre comme il était. J'aurais voulu lui faie comprendre c'était quoi, ce genre d'amour-là qui brise les frontières, donne à boire aux déserts de l'âme et rend tout à fait envisageable la traversée de l'impossible.

Je t'écris ça parce que je penses que tu es le genre de personne qui a beaucoup d'amour en elle et qui se meurt d'envie de donner. Est-ce que j'ai raison?

Le problème, c'est que l'homme en question, il en a rien à cirer. Pour lui, notre histoire est derrière, on est de bon copains, on baise, mais on ne parle surout pas de sentiments. Quand j'en parle, il me dit que je dramatise et que je joue du violon.

Alors, je m'apprête à repartir avec mon violon pour jouer des mélodies émotives en solo. J'espère bien rencontrer un autre musicien qui saura jouer juste. Sans contrôler la partition, sans la délaisser non-plus.

Outre les métaphores musicales, je comprends un peu de quel genre de relation tu parles, parce que j'ai déjà vécu avec un manipulateur. Le problème, avec lui, c'est qu'il ne voulait pas me laisser partir en paix et que je n'arrivais pas à le laisser. Il a finit par vraiemnt dépasser ma limite: il m'a manqué respect au lit. Alors, j'ai explosé et je lui ai enfin dit: Plus jamais! Je lui ai fait comprendre que ce qu'il avait fait était totalement irréparable et qu'il devait en assumer les conséquences. Que nous ne formerions plus JAMAIS un couple parce qu'il m'avait manqué respect. Jamais je ne pourrais lui faire confiance encore et je vais toujours le considérer comme un homme malsain.

Tu l'aimes, mais est-ce que tu ne te sens pas encore indignée par les mensonges qu'il t'a raconté? Tu dis qu'il t'as humiliée, mais n'est-ce pas lui qui devrait avoir honte?

Quoiqu'il en soit, bonne chance et prends soin de toi!

Vassilissa

Message #2

#2 Posté le par LaLune

Merci pour ton message.
Tu as raison...
C'est bon de lire quelqu'un qui ressent ce gnre de chose. Le fait que c'est comme plus fort que nous.
Qu'est-ce qui fait que je suis attirée vers lui, alors qu'il me blesse plus souvent qu'il ne me fait plaisir.

Je suis devenue plus méfiante des hommes. Et j'ai de la difficulté à m'abandonner à l'amour.

Re: Aimer celui qui nous a humiliée

#1 Posté le par euqinorev
salut lalune,
c'est le genre de choses que j'ai faites avec plusieurs gars... je te comprends, on ne peut pas s'en empêcher, même si on sait que ce n'est pas une bonne idée. pour ma part, j'ai compris que j'avais un problème avec ma confiance en moi et mon estime. j'ai arrêter de parler à mes ex et j'essai d'être heureuse seule et si un bon gars s'intéresse à moi il devra me prouver que je peux avoir une relation saine avec lui... bref, je pense que tu devrais mettre ton énergie ailleurs et penser plus à toi... je sais que c'est difficile, mais pense à ton bien-être, toute personne à droit au respect!
bonne chance pour combattre tes envies et ne t'en fais pas tu trouvera quelqu'un qui mérite ton dévouement.
euqinorev