Conséquences.... passer à côté de sa vie

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Conséquences.... passer à côté de sa vie

#0 Posté le par Pourmonftr13

J’ai bientôt 31 ans, un métier sympa, pas mal d'amis mais j'ai parfaitement conscience que je passe à côté de ma vie.
Lorsque j'avais 17 ans, j'ai eu mes premiers rapports avec une jeune fille de 16 ans. C'était pas l'amour mais ça y ressemblait. Un rapport sexuel non-protégé et résultat, elle est tombée enceinte. Autre résultat, elle s'est suicidée...Elle était d'une famille juive très religieuse et a préféré mettre fin à ses jours plutôt que les confronter.
Je n'ai jamais consulté de psy et je n'en ai jamais parlé à personne. J'étais très discret sur cette relation et j'ai pu passer sous silence toute cette histoire. Ni ma famille, ni mes amis ne sont aux courants de cet épisode de ma vie et même maintenant, je me sens incapable de leur en parler.
Aujourd’hui voici le bilan :
- Je n'ai jamais développé de sentiment amoureux.
- Je n'ai jamais eu de rapports sexuels épanouissants.
- Ma libido est presque nulle.
- Je n'ai jamais vécu en couple et je me l'interdis complètement.
- Je n'ai pas le désir d'avoir des enfants.
- J'ai un problème avec l'alcool.
- J'ai souvent envie de me jeter dans le port (et oui, j'habite vers Marseille)
- Je n'arrive pas à donner un sens à ma vie.

Pouvez vous me conseiller s'il vous plaît. Sachez tout de même que je ne souhaite pas me bourrer d'antidépresseurs et que je n'ai pas les moyens de suivre une psychothérapie donc, inutile de m'en parler.
Merci

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qu'en pensez-vous?

#7 Posté le par mornade
Si cette jeune ado avait réussi à trouver une autre solution à son désespoir, Nofutur n'aurait-il pas pu être émerveillé tôt ou tard par ce bébé, par son rôle de papa : Et alors je me sens d'un coup très en colère après cette fille qui l'a privé de ce possible bonheur.

Message #6

#6 Posté le par djmila
je te repond car je me suis enervée en lisant tes post.. :) . tout ce qui t'arrive, tout ce qui ne va pas bien ds ta vie, c'est la faute des autres.
tes parents, tes amis... ils sont tous responsables des tes malheurs.
grandi un peu , tu es un grand garçon et responsable de qui t'arrive. c'est toi qui dirige ta vie et pas eux. si les amis que tu frequente pour le moment ne te plaisent pas , laisse les tomber.
prend tes responsabilité et commence deja à te dire que ce n'est la faute de personne .apprend à te remettre en question et n'acit pas comme un gosse capricieux
la vie n'est pas facile pour tout le monde..c'est des defis, des embuches, des peines tout les jour .mais c'est aussi des joies et des des petit bonheurs.
j'en conviens que le suicide de ton amie est une experience traumatisante pour un ado, mais c'est elle qui a prit sa decision et tu n'est pour rien ; tu ne l'a pas poussé d'une falaise. aussi dramatique que soit son acte, tu n'est pas responsable. tu te reproche peut etre de ne pas l'avoir setenu psychologiquement pour surmonter cette epreuve mais tu n'avait que 17ans, t'etait un gosse. les vrai responsables c'est surement c'est parents
essaye de te deculpabiliser de ce fardeau qui te pese. parceque tu n'y ai pour rien. vit ta vie.

Message #5

#5 Posté le par Cyb

Cher nofutur13 : la psychotérapie n'est pas du luxe, comme tu le dis, c'est pour toi plutôt une question de survie..... Je crois enfin que ta famille n'est pas très communicative, c'est peut-être là le début du problème. Bonne chance, et prends soin de toi!

Moi au Québec j'ai trouvé un centre de psychotérapie à moindre coût, adapté à mon revenu... Je paye en ce moment la moitié du prix ordinaire, c'est déjà trop cher pour moi, mais j'ai fait le choix de sacrifier d'autres choses de mes dépenses ordinaires pour me sauver. C'est le prix à payer pour la guérison!

suite mornade

#4 Posté le par mornade

Je vous remercie pour vos réponses et votre aide. Mais ma souffrance, aujourd'hui, est plutôt d'être regardé comme un extra-terrestre. Vous connaissez la chanson des Flamandes :
"Si elles dansent c'est parce qu'elles ont trente ans
Et qu'à trente ans il est bon de montrer
Que tout va bien que poussent les enfants
Et le houblon et le blé dans le pré
Elles font la fierté de leurs parents
Et du bedeau et de Son Eminence"
J'arrive à vivre avec mes défauts et ma situation mais ce qui me devient insoutenable, c'est ce qu'on attends de moi. Je vous retranscris rapidement une discussion du dimanche chez mes parents :
"Papa : Ca va? Quoi d'neuf? Moi :Ca va et rien d'neuf? Et toi ? Papa : Oh, moi ça va Maman : Bonjour mon fils...Alors tu ne ramènes toujours pas un petit fils Moi : Non, je n'en veux pas Maman : Arrêtes de dire n'importes quoi. Si tu continue comme ça tu vas finir avec une arabe...peut-être même une noire...Mon dieu et puis : blablablablabla"
Fin de la discussion
Et avec mes amis voici ce que j'entends : "t'es beau gosse et sympa....t'as pas de souci à te faire"
Et dès que je deviens sérieux, ils m'offrent à boire, car j'ai le vin joyeux.

Je souffre évidemment d'un manque affectif, mais qui n'en manque pas.
Je suis comme un poisson d'eau de mer dans un lac : j'étouffe
J'aimerai devenir normal avec les goûts et les désirs de monsieur tout le monde. Mais ça fait plus de 10 ans que j'ai une vie anormale....difficile de changer, surtout quand on a, plus ou moins, trouvé ses marques.
Le mieux est que je fasses appel à un psy car je ne voie aucune ouverture possible. Mais quand on gagne le revenu minimum, c'est un luxe. Du coup : je survie...et je bois.

Encore merci pour vos réponses.

Dans les centres médico-psychologiques tu peux trouver une aide gratuite, renseignes-toi
Tes amis savent-ils que tu as un problème avec l'alcool ? S'ils te proposent un verre, effectivement ce n'est pas eux qui t'aident
Pour cette difficulté, il existe les alcooliques anonymes (gratuit aussi)

Ces adresses (jamais loin des villes les plus proches) tu peux les obtenir par l'annuaire et même le standart de l'hopital pour les
Prends rendez-vous c'est le pas le plus difficile et pourtant ça n'engage à rien. Tu n'est même pas obligé d'y aller et tu ne sera pas jugé, si plus tard tu redemandes un rendez-vous
encore courage

Message #3

#3 Posté le par Pourmonftr13

Je vous remercie pour vos réponses et votre aide. Mais ma souffrance, aujourd'hui, est plutôt d'être regardé comme un extra-terrestre. Vous connaissez la chanson des Flamandes :
"Si elles dansent c'est parce qu'elles ont trente ans
Et qu'à trente ans il est bon de montrer
Que tout va bien que poussent les enfants
Et le houblon et le blé dans le pré
Elles font la fierté de leurs parents
Et du bedeau et de Son Eminence"
J'arrive à vivre avec mes défauts et ma situation mais ce qui me devient insoutenable, c'est ce qu'on attends de moi. Je vous retranscris rapidement une discussion du dimanche chez mes parents :
"Papa : Ca va? Quoi d'neuf? Moi :Ca va et rien d'neuf? Et toi ? Papa : Oh, moi ça va Maman : Bonjour mon fils...Alors tu ne ramènes toujours pas un petit fils Moi : Non, je n'en veux pas Maman : Arrêtes de dire n'importes quoi. Si tu continue comme ça tu vas finir avec une arabe...peut-être même une noire...Mon dieu et puis : blablablablabla"
Fin de la discussion
Et avec mes amis voici ce que j'entends : "t'es beau gosse et sympa....t'as pas de souci à te faire"
Et dès que je deviens sérieux, ils m'offrent à boire, car j'ai le vin joyeux.

Je souffre évidemment d'un manque affectif, mais qui n'en manque pas.
Je suis comme un poisson d'eau de mer dans un lac : j'étouffe
J'aimerai devenir normal avec les goûts et les désirs de monsieur tout le monde. Mais ça fait plus de 10 ans que j'ai une vie anormale....difficile de changer, surtout quand on a, plus ou moins, trouvé ses marques.
Le mieux est que je fasses appel à un psy car je ne voie aucune ouverture possible. Mais quand on gagne le revenu minimum, c'est un luxe. Du coup : je survie...et je bois.

Encore merci pour vos réponses.

Message #2

#2 Posté le par Cyb

je crois que tu sais ce que tu dois faire, mais ne veux pas te l'avouer.

Tu dois en parler, en parler à ta famille, ceux qui t'inspirent confiance, à un ou des ami(s), oui peut-être qu'un jour tu devras consulter un professionnel si ta situation ne s'améliore pas. Je crois que tu veux être en couple, tu as dit que tu te l'interdit, donc qu'au fond tu voudrais bien...

Tu es suicidaire et alcoolique et tu dis que tu ne veux pas de psychothérapie? mmm, tu te mens à toi-même et tu le sais bien.

Je fais des dépressions à répétition, je ne suis pas fonctionnelle, je n'arrive pas à travailler depuis 5 mois etc. Je me rend compte maintenant que les prochains mois, ou années, seront pour me guérir, parce que moi, je ne veux plus survivre, je veux profiter de la vie!

Oui, ton chemin sera peut-être long, ou peut-être que le seul fait d'en parler te délivrera, je ne sais pas, mais je sais que tu veux aller mieux, et ce que tu fais en ce moment ne t'aide en rien, si tu ne voulais pas aller mieux, tu ne serais pas sur ce site à écrire sur ce forum et à demander notre avi...

reponse nofuture

#1 Posté le par mornade

-UN métier qui te va, des amis : c'est important, c'est être dans la vie
-L'absence de libido : pour beaucoup de gens : moins on pratique, plus la libido chute ; mais si l'on recommence doucement des relations intimes : petit à petit.................
En fait tout est question de comment on vit tout cela : sexe, travail, amitié

Je crois que l'absence de relation affective est le plus dur pour toi
Pourquoi faire un lien de cause à effet avec cet événement ancien ?
Je me demande plutôt quelles étaient des relations familiales avant cela pour que tu ne puisses en parler à tes proches - alors que visiblement tu en as fait "l'evenement" de ta vie
Mais si tu en avais parlé prendrait-il ces proportions ,
- La punition (de quoi au fait) a assez duré
Courage, parle de ce sentiment d'echec affectif à tes amis, demande et offre de l'aide

sais-tu que pour une femme sterile ce qui est arrivé à ta copine est fort enviable - et pour le moins ne devrait pas conduire au suicide : il faut croire qu'elle auussi n'a pu être soutenue par ces proches