Premier message
le suicide
hello à tous,
je suis fort émue de lire combien de gens souffrent ...pour des raisons qui leurs sont propres.
Mes raisons d'en finir avec la vie MALGRE un compagnon, un splendide petit garçon et bien ca doit erte probablement le fait de ne pas m'etre pardonnée d'avoir fait un enfant illégitile alors que je savias très bien qu'il n'en voulait pas donc pas de famille pour ce petit : la mienne est surtout en italie...enfin je m'en suis bien sortie c'est pas ca : il ne voit pas son pèere et mon actuel compagnon s'en occupe bien mais moi comme une merde et une sale égoiste je suis sur le point de foutre tout en l'air.
Il y a 2 ans et demi qu'on est ensemble, pas trop envie d'un deuxième gosse , envie de garder mon indépendance mais aussi d'avoir un homme au foyer (j'en ai besoin pour m'ancrer c'est ce que je travaille en thérapie depuis 7 ans maintenant)
bref un tad de paradoxes et dont je n'arrive pas à faire les ponts entre eux.
Je suis une merde, jamais je n'arriverai à me stabiliser pourtant je prei mais dans mes pri!re je demande pardon à dieu car il ne m'a probablemet pas fait à son image ho non!!! lui qui n'est qu'amour...
je ne mérite pas l'attention, pas l'amour et mon petit n'a pas demandé à vvivre tout ca...
pourquoi je ne me suis pas encore suicidée : pcq j'ai peur de me louper, ensuite bjr les conséquences pour le petit pourtant dieu seul sait si j'aime mon enfant mais le vide, le manque d eresponsabilité de ma part, cette culpabililité écrasante m'étouffe.
J'aurais tout poue rete ben , ce compagnon est bien acceuilli dans ma famille, moi aussi mais voilà une certaine lassitude s'est installé (cela fzit 2ans et demi qu'on vit ensemble)
je prends des plantes pour me calmer mais je me sens vraiment une merde
et pourtant je vous dit du fond de mes tripes que lea vie est un cadeau : je ne sais pas l'apprécier c'est tout.
bisous à vous tous.
Message #3
le néant arriver bien assez tôt
Tu es digne d'être entendu(e)
Salut Diams,
J'esserai pas de te raconter de bobars... la vie est difficile, elle est poche et tellement injuste ! Elle est souffrante. J'ai longtemps dit que je n'étais pas faite pour vivre, je n'avais pas eu les outils nécessaires en naissant, que j'y pouvais rien.
Jusqu'à l'âge de 29 ans environ, à tous les jours, j'ai pensé à mourir. Comment il serait reposant, enfin, de ne plus traîner cette souffrance... J'ai voulu mourir pour d'autres raison aussi... pour punir les autres !! Oui, je l'avoue, pour punir les gens de me faire du mal constamment.
Pourquoi suis-je encore en vie ? Parce que à un moment donné, j'ai douté, et je me suis accorchée au doute. Et si en me tuant, je faisais une erreur, comme j'en fais si souvent ?
Imagine une bouée de navigation en pleine mer, avec une pauvre fille accorchée dessus, toute tremblante et apeurée, à moitié en train de se noyer, mais qui s'accroche et qui tente de respirer dès que l'occasion se présente. Un moment donné, une toute petite éclaircie a permis que je puisse me hisser plus haut sur la bouée, et ainsi de suite. Le doute s'est emplifié.
Ceci est une image bien-sûr, mais elle illustre bien comment la vie pour tourner, comment, du mauvais, peu sortir du bien finalement. Crois-moi... J'ai pensé au moins un milliard de fois à mourir, j'étais persuadée qu'il n'y avait pas d'espoir pour moi, pas de vie meilleure possible et regarde maintenant... je n'ai plus du tout envie de mourir.
Je me suis accrochée au doute, accorchée à moi-même. Le vent va tourner pour toi, un moment donné, il ne peut en être autrement, tu peux en être sûr(e).
Tu peux aussi être sûr(e) que tu as le droit d'exprimer ta souffrance, elle est légitime et digne d'être entendue.
D'une ex-suicidaire.