Le travail bénévole

J'ai fait beaucoup de travail bénévole, j'ai beaucoup donné mais aussi beaucoup reçu.
Voilà pour les bons côtés !
Par contre, je trouve que de plus en plus, on devient du cheap labor et ça j'aime moins.
Maintenant, je ne fais plus de bénévolat dans des organismes mais seulement dans mon entourage avec les gens que j'aime ou qui m'entourent. Il y a toujours quelqu'un autour de nous qui a besoin d'aide ou d'écoute. Il suffit de regarder.
J'ai eu une expérience malheureuse dans le bénévolat. Je travaillais dans un comité à l'église, j'ai fait une chute et me suis gravement blessée. Comme bénévole j'ai été classée comme travailleur sans salaire à la CSST. J'ai dû me battre avec eux pendant trois ans. Si j'étais allée à l'église comme simple pratiquante, c'est l'assurance de la Fabrique qui aurait couvert les frais et qui m'aurait dédommager étant donné que j'ai pu prouver qu'il y avait eu négligence.
Pour la CSST c'est le no fault, ce qui change tout et quand on fait affaire avec la CSST ça nous enlève aussi le droit de poursuivre.
Alors, je vous suggère de vous informer pour connaître votre couverture d'assurance en cas d'accident, celà peut vous éviter beaucoup de problèmes dans l'avenir.
Bien à vous ! :wink:

:?: C`3st désolant pour ceux qui veulent apportés beaucoup aux autres et pour qui je pense que le gouvernement ne pense âs a mettre un plan pour donner quand meme a ceux-ci une compensation car ils sont tellement nécessaires.
Le gouvenement le dit que nous les enfants auront a prendre nos parents comme dans le passé malgré que les deux travaillent et sdont obligés pour donner a leurs enfants tout ce qu`il leur faut.
Y a rien pour les gens qui ont besoin non plus.Et je ne vois pas comment les couples feront pour aider les parents quand on voit notre mere avoir seulement son cheque une personne ne peut aller bien loin avec ca.La société fait défaut et en perds de plus en plus.Qu`allons-nous faire?

Bonjour Nounourse,

Tu amènes un très bon point quand tu parles de te protéger et de protéger ta famille. C'est très sage de ta part. :lol: Je vois que tu as appris à mettre tes limites dans la vie et à ne pas te laisser envahir. Bravo !

Chaque chose à sa place et chaque place a sa chose. Je pense que notre vie est faite de petits casiers ( que j'appelle mes petits laboratoires ) et qu'il ne faut pas tout mélanger. ( Travail, famille, loisirs, bénévolat, amitié, amour, etc.. )

Il n'est pas nécessaire d'imposer à notre famille notre choix de faire du bénévolat et d'introduire n'importe qui chez-soi, ce que je ne fais pas d'ailleurs, pour les mêmes raisons que toi. :wink:

Quand j'ai parlé de juger, j'avais plus en tête de comdamner, critiquer, porter un jugement de valeurs sur les autres. Pour ce qui est de ta définition, je suis tout à fait d'accord avec toi. Les mots ont parfois des perceptions différentes pour chacun et je respecte la tienne.

En passant je ne te trouve pas trop ''staight'', au contraire, il faut savoir se respecter et se faire respecter dans la vie, savoir reconnaître nos limites et les faire connaître.

Pour ce qui est de la liberté de choisir, je suis aussi aussi d'accord, on ne peut vouloir pour l'autre et il est important de savoir reconnaître les personnes qui veulent vraiment s'aider et passer à l'action. Quand je reconnais la mauvaise fois ou l'attitude d'éternelle victime qui ne veut ou ne peut pas changer parce qu'elle n'est pas rendue là, j'ai tendance à laisser tomber car je pense que je suis comme toi, une femme d'action et je reprend tes mots : "Il faut faire un minimum d'efforts de s'en sortir pour obtenir mon respect, voilà tout." S'aider soi-même est une décision et on ne peut la prendre pour personne d'autre.

Je pense aussi qu'il y a une différence entre une bonne personne, une personne bonne et une personne bonnasse. :wink:

Pour ce qui est de ma santé physique tout va bien maintenant. Psychologiquement, souffrant de la maladie bi-polaire, j'ai appris que c'est un travail de tous les jours, car je le serai toujours.

J'ai appris que je ne suis pas ma maladie mais que j'en suis atteinte. Ce qui me laisse le libre arbitre de la subir ou de travailler à vivre le mieux possible avec, ce qui me donne un certain pouvoir sur elle au lieu de lui laisser tout le pouvoir. Je pense qu'il en est de même pour toutes maladies ou évènements. On peut ressentir des émotions mais ne pas devenir émotion. La médication est indispensable dans mon cas, mais que la thérapie l'est tout autant, elle compte pour 50% du traitement. Cette maladie, en fin de compte, m'a permis de grandir dans la vie et de reconnaître mon propre pouvoir et de ne pas m'en servir comme excuse pour ne pas avancer dans la vie.

Merci de participer à cette discussion intéressante et de tes commentaires enrichissants.

Bonne journée !

Bonjour LoulouE et Soleil135,

Moi aussi j'aimerais faire une mise au point. Je ne pense pas que Velour et moi suggérons que c'est égoïste en soi de faire du bénévolat, quoique je ne peux véritablement parler que pour moi.

C'est tout simplement que j'ai eu lieu maintes fois de constater que les gens qui se prêtent de grandes vertues ont parfois des mobiles plus interessés qu'ils ne le prétendent. Certains se déculpabilisent, d'autres colonisent et d'autres encore exploitent :twisted: .

Qu'on éprouve une grande satisfaction à aider autrui, je le sais à 100%. Il y a même eu des études là-dessus qui démontrent que notre cerveau relâche des endorphins (genre d'euphorisant) au moment des gestes altruistes. C'est sur qu'on pogne un p'tit «buzz» à aider. D'aiileurs, les altruistes tendent à vivent plus heureux et plus vieux que ceux qui ne pensent qu'à eux-mêmes :D .

Mais pas à n'importe quel prix. Tu as raison LoulouE de dire qu'il faut choisir les organismes avec soin car certains ne méritent pas notre appui.

Pour ce qui est de l'éternel question de juger les gens, eh bien, au péril de déplaire fortement, je dirais que c'est essentiel pour ma protection et celle de ma famille. Je ne laisse pas rentrer n'importe quel étranger chez moi et il en va de même pour ceux avec qui je fais affaire. Quand on vient d'un milieu familial dysfonctionnel ou criminel, nos standards sont tellement bas et notre tolérance des comportement aberrants tellement élevés qu'on accepte tout de tout le monde. On ne sait pas ce que c'est que d'être respecté. C'est tout un apprentissage que de se bâtir un système de valeurs et d'y adhérer.

Juger, pour moi, c'est poser mes limites et ceux qui ont des comportements d'autodestruction ou à l'encontre de mes valeurs, je les garde à distance. Je ne cherche pas à leur faire des problèmes, mais je ne m'implique pas émotionnellement non plus car je sais que je vais souffrir inutilement. Aider à distance, voilà ce que je tente de faire, en attendant rien en retour. D'où l'anonymat.

La liberté, c'est justement de choisir avec qui on s'associe tout comme les autres peuvent choisir de s'associer ou non à moi. Je sais que je suis trop «straight» pour bien des gens et ça, c'est voulu. Je n'ai plus de temps à perdre avec les personnes qui me font penser à des perpétuels carambolages à deux pattes et la meilleure façon des éloigner, c'est de leur montrer qu'on prend pas tout ce qu'ils disent pour du «cash». Il faut faire un minimum d'efforts de s'en sortir pour obtenir mon respect, voilà tout.

D'aiileurs, je suis contente de te voir exprimer, LoulouE, tout le positif que tu as reçu du bénévolat. J'avoue que je n'y aurais pas penser, de poser des questions quant aux assurances en cas d'accident. Tu m'as appris quelque chose et je t'en suis reconnaissante.

J'espère que tu pourras retrouver ta santé et sache que je pense que tu es vraiment une bonne personne. Ça fait du bien de voir qu'ils y en a toujours.

Nounourse

Je tiens à faire une mise au point.

Je ne remet pas en cause le besoin et les bienfaits du bénévolat dans la société d'aujourd'hui.

Je ne trouve pas non plus que de faire du bénévolat est nécessairement égoïste parce que l'on en tire une certaine satisfaction, bien au contraire, j'y ai trouvé beaucoup de satisfaction à aider ou de donner de mon temps pour certaines causes et ces expériences m'ont bien servie au cours de ma vie.

Cela m'a sensibilisée à la misère, autant psysique que psychologique. Ce qui m'a aidée à devenir plus attentive aux besoins des autres, à devenir plus humaine avec les personnes qui m'entourent et surtout à ne pas juger sur les apparences. Je ne trouve rien de mal à y trouver un accomplissement dans ma vie, c'est même un bon moyen de grandir.

On peut choisir d'en faire seul dans notre milieu ou le faire dans le cadre d'un organisme mais, dans ce cas, je pense qu'il est important de choisir un organisme qui vient vraiment en aide aux personnes qui en ont besoin, que les argents soient bien gérés et neon pas un organisme qui sert à enrichir certaines personnes. Ce qui est malheureusement parfois le cas.

Je voulais surtout souligner qu'il était important de rester pratique et de s'informer des protections (assurances) en cas d'accident dans l'exercices de nos fonctions. Cela peut avoir beaucoup de conséquences dans notre vie future (Frais de transport par ambulance, soins nécessaires, médication, physiothérapie, absence au travail, séquelles permanentes ou non, ect... ) ce qui fut mon expérience où je considère que j'étais très mal informée et protégée sans le savoir et que cela a eu des conséquenses importantes dans ma vie de tous les jours et ce pendant pendant 3 ans. Ce qui ne m'empêche pas d'en faire encore mais d'une façon plus éclairée.

Bon bénévolat éclairé ! :idea:

Je ne pense qu'il ne faut pas juger les autres et que si le bénévolat apporte une grande satisfaction aux gens qui ont plein d'amour à donner, alors pourquoi pas? Je ne trouve pas ça égoiste moi.........

D'accord avec toi, Velour, pour dire que l'aide humanitaire consentie aux pays en voie de développement est assujettie à bien de la politicaillerie qui sert à faire de futurs clients pour des marchés bien plus que pour aider des gens à sortir de leur «misère».

Quant on va dans ces pays qu'on «aide» et qu'on voit les gouvernements locaux qui en profitent pour se défaire de leurs responsabilités envers leur peuple et des dirigeants qui s'enrichissent avec des frais de distribution pour ce que nous, on a donné gratuitement, ça devient encore plus écoeurant. Les soins de santé, l'éducation, tant qu'il y aura des bons canadiens pour s'en occuper, pourquoi le dictateur du coin en ferait plus :evil: . Augmenter la qualité, ça serait créer des attentes qui pourraient coûter cher à son train de vie.

J'y ai pensé deux fois avant de donner quoi que soit pour les victimes du tsunami. Je l'ai finalement fait en me disant que c'était pour une situation particulière, mais, généralement, après mes voyages ailleurs, je me tiens loin des organismes de bienfaisance. J'ai trop vu de sacs de blé marquées Canada vendu dans les marchés pour penser que ce que je donne va être distribué directement sans profit.

Finalement, je suis d'accord pour dire que la plus grande bonté se fait dans le silence, anonymement, sans espoir de retour.

Nounourse

Je te comprends très bien louloue.

Moi j'en ai fait et j'en fait encore du bénévolat mais jamais pour mr ou mme tout le monde. Dans mon métier je vois des gens partir pour l'Afrique pour aider des gens qui ne savent pas qu'il ont besoin d'aide.
Je trouve ça tellemt égoiste d'aller aider des gens pour avoir le sentiment d'avoit aider et de retourner chez soi dans son petit luxe. Le bénévolat se fait à tout les jours à petit échelle autours de soi. Pas besoin d'aller loin pour sortir quelqu'un de la misère. Simplement accompagné mme x chez son médecin par ce qu'elle n'a pas de voiture.

Moi j'attend rien en retour et souvent j'aide sans que la personne le sache.
Une simple oreille fait des fois vraiment une bonne job.