BOn, je suis dans mes questions existentielles.. mais j'aimerais avoir votre avis.
Apres combien de temps les papillons, l'Exitation de voir l'autre, la petite joie interieure se termine-t-elle quand on est avec l,autre? Doit -on tjrs etre heureux, flotter sur un nuage, etc etc??
Tout à fait d'accord avec Monot.. Il y a le désir, la passion et l'amour.
Les papillons, tout ça, c'est le désir, inter-agissant avec la passion (on plait à l'autre qui nous plait : tout le monde a confiance, on est rassuré sur soi et sur l'autre) Mais ce désir est, selon moi, d'abord créé par la nouveauté : la découverte du corp de l'autre c'est exitant; rien à voir avec l'amour donc mais plus en relation avec la passion.
La passion, issue du coup de foudre ou autre, créé le désir ou vice versa, surtout chez les femmes ; mais ça ne dure pas : genre qq semaines pas plus.
La nouveauté n'est vite plus nouvelle (le corp n'est pas infini) et la passion se consume (on peut pas rester sur un nuage)
Mais tout ça tourne autour du sexe. L'amour doit prendre alors le relais : et là si sexuellement (ou pas d'ailleurs) ça marche, l'esprit prend le relais, et par chance lui contrairement au corp est infini. L'amour contrairement à la passion se construit plus ou moins rationnellement.
Cette petite joie intérieure comme tu la nommes très justement, est intérieure et c'est en celà qu'elle ne dépend que de toi. Tu aimes un autre mais l'autre n'est que l'objet de ton amour. S'il y répond il fait grandir la joie.
Les émotions sont par définition des mouvements, des élans, et donc très changeants. il n'y a rien de définitif, de durable et de sûr. Il faut vivre l'instant et se dire qu'après l'amour il y a toujours l'amour que si l'amour vi en toi il faut savoir trouver la personne qui pourra le porter et le grandir, pour un temps à défaut de toujours.
"Si je peux être heureuse quand tu es là, à quoi me sert d’être malheureuse quand tu ne l’es pas. Certains diront que c’est de ma souffrance que je goûte le bonheur de t’aimer, mais je veux pouvoir t’aimer sans ne jamais souffrir de ton absence.
Tu me manques, quand mon esprit quitte ma chambre et s’envole vers toi. Mais ce manque me remplit de toi puisque mon corps chante le désir de t’aimer.
C’est dans cette absence que j’apprends à être pour moi, à renoncer à la douleur et à poursuivre seule ma route. J’y grandis des élans de mon cœur, de mes rêves, des combats que je gagne contre l’apitoiement et l’appauvrissement de l’âme.
Et si la vie faisait en sorte qu’à jamais nos voies se séparent, ce que ta rencontre à su faire naître en moi continuera de grandir.
Ainsi parle celui qui ne veut plus porter l’angoisse de la séparation, qui s’affranchit du lien et veut toujours aimer.
Mais qu’est-ce qu’aimer ? Aimer c’est ‘chairir’, lier l’autre aux perceptions de sa chair, le faire entrer dans l’intimité de son corps, que la simple évocation de son être ébranle l’équilibre biologique, le perturbe. De ces perceptions, par delà le désir du corps émerge une pensée, d’être plus grand que soi, d’appartenir un peu au monde et d’approcher en ce sens le divin. C’est une contraction où se condense en soi tout le sens de la vie, pour brusquement se répandre et enfler hors de soi.
Et quand l’amour rend libre, la pensée est vivante, nous épanouit et nous transporte.
Il y a des amours heureux, ceux que l’on porte en soi comme des grains semés par la rencontre et qui iront grandir une vie de récolte"
