Kathleen Wermke de l'Université de Wurzburg et ses collègues français et allemands (1) ont analysé plus de 20 heures de pleurs de 30 bébés français et 30 bébés allemands. Ces pleurs ont tendance à imiter le rythme, la mélodie et les modes d'intensité de leur langue maternelle. Les bébés français ont la voix qui monte vers les aigus alors que les bébés allemands ont la voix qui va de l'aigu au grave. Les bébés allemands pleurent aussi avec plus d'intensité.
À partir de 12 semaines, ont montré des études précédentes, les bébés commencent à reproduire les voyelles de la langue parlée autour d'eux.
(1) De l'Université de Wurzburg et du Max Planck Institute for Human Cognitive and Brain Sciences en Allemagne; du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France.
Psychomédia avec source: Los Angeles Times