« La ‘drogue du violeur’ plane sur les Fêtes de Bayonne » titre LIBERATION pour indiquer que, parmi les cinq jeunes filles qui ont porté plainte pour viol, trois sont peut-être victimes de l’acide GHB (gamma-hydroxybutirique). Rapportant que « ces trois victimes ont en commun de n’avoir aucun souvenir du déroulement des faits et évoquent une période de trou noir avant un réveil douloureux », le journal s’interroge : « Ont-elles été victimes du GHB ? ». Citant la procureur adjointe, qui estime qu’ « il est encore trop tôt pour le dire. Cette amnésie peut aussi s’expliquer par la violence du traumatisme ou tout simplement par une alcoolisation massive », le quotidien signale que des expertises sont en cours pour déceler d’éventuelles traces de cette drogue dans l’organisme des jeunes filles. LIBERATION, qui observe qu’ « avec ou sans GHB, l’enquête est rendue difficile par le brassage de population
pendant les cinq jours et l’alcoolémie ambiante », rapporte que « depuis plusieurs années, des associations alertent sur la multiplication des agressions sexuelles dans le cadre des Fêtes ». Selon un membre du Collectif des femmes au Pays-Basque, « La concentration de centaines de personnes affichant un taux d’alcoolémie au-delà du raisonnable rend le risque zéro impossible (...) ».
LE MONDE revient sur les cinq plaintes pour viol déposées à la fin des fêtes de Bayonne pour signaler que « trois d’entre elles font chacune état d’une perte de mémoire qui pourrait indiquer que ces jeunes femmes pourraient avoir ingéré du GHB, appelé communément ‘drogue du viol’ ».
D’après LA CROIX, les cinq femmes qui ont déposé plaintes pour viol après les fêtes de Bayonne font « chacune état d’une perte de mémoire, ce qui pourrait indiquer qu’elles auraient été droguées à leur insu ».