Faits saillants
Le rapport « Les agressions sexuelles - Statistiques 2002 » présente les statistiques officielles du ministère de la Sécurité publique sur les infractions sexuelles, soit les agressions sexuelles et les autres infractions d’ordre sexuel, pour l’année 2002.
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En 2002, en vertu du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l’affaire (DUC 2), on dénombrait 5 183 victimes d’infraction sexuelle. Ces victimes représentent 7 % de l’ensemble des victimes de crimes contre la personne, et les infractions sexuelles comptent pour 1 % des infractions au Code criminel.
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En 2002, le nombre de victimes d’infraction sexuelle par 100 000 habitants poursuit sa tendance à la hausse observée depuis 1997. Son augmentation de 11 % est la plus importante enregistrée au cours des dernières années.
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S’établissant à 70 victimes par 100 000 habitants, le taux de victimisation d’infraction sexuelle du Québec demeure le plus faible au Canada.
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Le Nord-du-Québec présente le taux de victimisation d’infraction sexuelle le plus élevé parmi les 17 régions administratives du Québec (177 par 100 000) alors que les régions de Chaudière-Appalaches et de Laval présentent les plus faibles (respectivement 48 et 52 par 100 000).
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Avec un taux de victimisation de 355 par 100 000, les filles de moins de 18 ans sont près de 4 fois plus souvent victimes d’infraction sexuelle que les garçons de ce groupe d’âge (95 par 100 000), 7 fois plus souvent que les femmes adultes (50 par 100 000) et enfin, plus de 70 fois plus souvent que les hommes adultes (5 par 100 000).
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Les filles de moins de 18 ans composent environ 53 % des victimes d’infraction sexuelle. Suivent les femmes adultes (29 %), les garçons de moins de 18 ans (15 %) et les hommes adultes (3 %).
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Les trois quarts (76 %) des victimes d’infraction sexuelle subissent une agression sexuelle simple (niveau 1), soit le niveau le moins grave, 21 % une autre infraction d’ordre sexuel et 3 % une agression sexuelle armée ou grave (niveau 2 ou 3).
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Près de 8 victimes d’infraction sexuelle sur 10 connaissent d’une façon ou d’une autre l’auteur présumé; pour 37 % d’entre elles, il s’agissait d’une simple connaissance, pour 13 %, de la mère ou du père, pour 11 %, d’un autre membre de la famille immédiate, pour 8 %, du conjoint, de l’ex-conjoint ou de l’ami intime, pour 5 %, d’une relation d’affaires et pour 4 %, d’un parent éloigné.
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Pour 6 victimes sur 10, plus de 5 jours se sont écoulés avant que l’événement criminel soit signalé à la police.
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Pour environ 7 victimes d’infraction sexuelle sur 10, le dossier est classé, c’est-à-dire que l’enquête criminelle est complétée et a permis de recueillir suffisamment de preuves sur au moins un auteur présumé. Les dossiers sont classés plus souvent lorsque la victime a moins de 18 ans (73 %) que lorsqu’elle est adulte (59 %).
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Les garçons de 12 à 14 ans et de 15 à 17 ans présentent les taux de perpétration d’infraction sexuelle les plus élevés (respectivement 163 et 143 par 100 000). Cependant, en raison de leur faible nombre, ils ne forment que 19 % des auteurs présumés. En fait, 78 % des auteurs présumés sont des hommes adultes.
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Le dossier est classé par mise en accusation plus souvent lorsque l’auteur présumé est un adulte (59 %) que lorsqu’il a moins de 18 ans (50 %).
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