L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié, le 6 février, une analyse des volumes d’achats en supermarchés et magasins à grande surface entre 2012 et 2016, selon le niveau de transformation alimentaire.
Les résultats de l'analyse permettent de tirer des conclusions en ce qui a trait aux mesures de santé publique qui auraient le plus grand impact sur l'alimentation et la santé des Québécois.
Les aliments industriels ultra-transformés « sont typiquement riches en sucres, sodium ou gras saturés
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Parmi les dix catégories d’aliments les plus achetées, la moitié sont des aliments ultra-transformés. Ceux-ci occupent le tiers du volume total des achats alimentaires.
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Les boissons sucrées et les jus de fruits purs sont les deux catégories d’aliments ultra-transformés les plus achetées, bien que leurs volumes d’achats ont diminué chaque année de 2012 à 16.
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Or, la consommation de boissons sucrées est néfaste pour la santé à plusieurs égards. C’est pourquoi il importe d’intensifier les mesures visant à dénormaliser leur consommation et à réduire leur présence dans l’environnement alimentaire. Quant aux jus de fruits, bien qu’ils soient plus nutritifs que les boissons sucrées, ils sont naturellement riches en sucres et leur consommation devrait également être limitée.
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Les pains, qui constituent la 3e catégorie d’aliments ultra-transformés la plus achetée, sont souvent composés de farine raffinée et possèdent des teneurs significatives en sodium.
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Puisque le pain fait partie de l’alimentation de base des Québécois et que les pains commerciaux répondent à un besoin pratique, ces derniers devraient être priorisés par les mesures de reformulation des aliments, afin d’en réduire la teneur en sodium et d’augmenter leur teneur en fibres issue de grains entiers.
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Les mets prêts-à-manger (p. ex. : pizza, pâtés, soupes, repas congelés et en conserve) occupent la 4e place des aliments ultra-transformés les plus achetés.
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Les consommateurs pourraient bénéficier de mets prêts-à-manger reformulés plus nutritifs et plus faibles en sodium et en gras saturés. Puisque la consommation de mets faits maison demeure à privilégier, la mise en place de mesures visant l’acquisition de compétences culinaires, permettrait également de réduire le recours aux mets prêts-à-manger.
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Les yogourts aromatisés se classent au 5e rang et sont dix fois plus achetés que les yogourts nature.
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Les yogourts aromatisés, qui sont généralement riches en sucres ajoutés, mériteraient donc une attention particulière dans le cadre des mesures visant l’amélioration de la qualité nutritionnelle des aliments au Québec.
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En plus de mesures et de politiques publiques visant à améliorer la qualité de l’offre alimentaire au Québe, d’autres actions complémentaires « sont également nécessaires pour améliorer la qualité de l’alimentation des Québécois, tels qu’un meilleur accès physique et économique aux aliments sains, ainsi que des normes sociales plus favorables à la consommation d’aliments moins transformés
», souligne l'INSPQ.
Pour plus d'informations sur les aliments ultra-transformés, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : INSPQ.
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