Une étude française, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine, montre un lien entre la consommation d'aliments ultra-transformés et la mortalité.
Laure Schnabel et Chantal Julia de l'Université Paris 13 ont, avec leurs collègues, analysé des données portant sur 44 551 personnes âgées de 45 ans et plus participant à l'étude NutriNet-Santé.
Les participants ont rempli, au moins à 3 reprises, un questionnaire sur leur alimentation des dernières 24 heures au cours des deux premières années d'un suivi dont la médiane était de 7 ans. Ils ont aussi rempli un questionnaire portant sur diverses données sociodémographiques et relatives au mode de vie au début de l'étude.
Les aliments ultra-transformés, selon le système de classification NOVA, sont caractérisés par des formulations prêtes à consommer ou à réchauffer, composées principalement d'ingrédients généralement combinés à des additifs.
En moyenne, 29 % des calories provenaient d'aliments ultratransformés. La consommation était plus importante chez les personnes plus jeunes, ayant des revenus plus faibles, un niveau d'éducation plus bas, vivant seules, ayant un indice de masse corporelle (calcul de votre IMC et de votre poids idéal) plus élevé et un niveau d'activité physique plus faible.
Après ajustement pour tenir compte des différents facteurs pouvant avoir une influence, une augmentation de 10 % de la consommation d'aliments ultra-transformés était associée à un risque de mortalité de toutes causes confondues 14 % plus élevé.
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Psychomédia avec source : JAMA Open Network.
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