La dépression est plus fréquente chez les personnes qui vivent seules, selon une étude des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains publiée en février 2024 dans la revue National Health Statistics Reports.
Laryssa Mykyta des CDC a analysé les données recueillies auprès d'un échantillon de 29 482 adultes américains représentatif de la population dans le cadre d'une enquête nationale menée en 2021.
En 2021, 16 % des adultes vivaient seuls. Les personnes vivant seules étaient, en moyenne, plus âgées que celles vivant avec d'autres personnes. Parmi les adultes vivant seuls, 39 % avaient 65 ans ou plus, alors que 19 % des adultes vivant avec d'autres personnes avaient 65 ans ou plus.
Les sentiments de dépression déclarés étaient plus élevés chez les personnes vivant seules (6,4 %) que chez celles vivant avec d'autres personnes (4,1 %), tant chez les hommes que chez les femmes.
Dans la plupart des groupes d'âge (30-44 ans, 45-64 ans et 65 ans et plus), les participants vivant seuls étaient plus susceptibles de déclarer un sentiment de dépression que ceux vivant avec d'autres personnes. La différence observée chez les personnes âgées de 18 à 29 ans (5,8 % contre 4,7 %) n'était pas statistiquement significative.
Les personnes vivant seules qui ont déclaré ne jamais ou rarement recevoir de soutien social et affectif étaient presque deux fois plus susceptibles de déclarer des sentiments de dépression que celles qui vivaient avec d'autres personnes et ne recevaient jamais ou rarement de soutien social et affectif (19,6 % contre 11,6 %, respectivement).
Cependant, aucune différence significative n'a été observée dans les sentiments de dépression, chez les personnes vivant seules ou avec d'autres personnes, et déclarant recevoir parfois, habituellement ou toujours un soutien social et affectif.
Le manque de soutien social et affectif est ainsi un facteur important qui sous-tend la plus grande prévalence de dépression chez les personnes qui vivent seules. (Sentiment de solitude : le temps passé seul(e) n'est pas la principale cause)
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Psychomédia avec source : National Health Statistics Reports.
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