HeeeelP

Mich! Ça se soigne l’eczéma sur le cuir chevelu. Je vais chercher le nom du médicament ...Les champoins aussi, C'est comme un peroxide.
Tu sais quand on teint les cheveux ça tue l'eczéma pour un mois.
Tu dois te crèmer beaucoup mais avant je crois qu'il faut l'assècher complètement.
Tu dois être très nerveux, alors des thérapies avec de la méditaton, yoga, ect. Je te reviens plustard! Pom

ces vraix pourquoi nous
est tu reellement moche ou ces ta maladie de peau qui te mine ?
regarde comme ils sont beaux ces enfant qui non aucune envie de fair du mal mes seulement de s amusé
j ais une photo de mes neices devant , elles sont eclatante de bohneur ces peut etre ça qu il faut voir en eux

tu ecris comme un romancier ml

les gens sont souvent cruelle meme quand il ne veulent pas l etre
et nous on tourne dans n autre cercle vicieux de la depression

moi je n est pas d ami car je suis triste et que je n aime pas grand chose
au boulot j etais dans la salle de repos avec des collegues et ils amusais a trouve des reponse a des question poser par une personne , moi je trouvais une reponse et un qui ma dit mes non ça ne doit pas etre ça et pourtent c etait la bonne reponse et celui qui posais la question n a rien dit n a meme pas dit que c etais ça , alors j ais bien vue dans leur regard que je derangeais parce que j ais l air inteligens et je ne le suis pas

la difference gene parceque mal comprise et donc les gens comme ils veulent etre les plus grand rejete leur incapacité a jeré cette angoisse

tu a bien de la chance d avoir une amie meme si elle est moche car ces la beaute interieure qui conte ces vrai que la beaute est plus atirante mes aussi elle peu etre mauvaise

regarde moi avec la karine une fille tres tres belle des yeux bleu et un corp de reve et pourtent interieurement pourrite et en feras encor du mal
encor hier une fille ma dit enfin elle a dit a son copain : tien vla le mongole et ça fait mal car je ne lui disais rien a cette fille elle me connaissais pas , tous sa parceque je ne fesais pas attention a elle

je pense que beaucoup de femme n aime pas que l on ne les desires pas elle doivent etre vexé si on ne fait rien en vers elle

peut etre que tu est different mes ces toujour la beauté interieur qui conte ne l oublie pas
ces sur que des femmes belle irons vers des mecs soit disens socialement beau mes que leur chemin est court un jour elles aperçeveront quelle ce sont trompé
bye

Pom !

J’ai bien reçu samedi matin ton enveloppe. Je n’ai même pas eu le temps de la lire, elle est arrivée lorsque je partais pour la bibliothèque, alors je l’ai prise avec moi, dans ma poche. Elle a fait de la voiture et verra sans doute quelques déménagements, il faut dès lors qu’elle s’habitue. Notre chien qui était dans la voiture l’a même senti. Le parfum des fleurs, sans doute… Tu sais qu’un de mes rêves est de me balader dans ce qui serait ma petite maison, en pierres, avec des fleurs partout ? J’ai déjà fait du jardinage, et j’aimerais bien d’une maison aussi accueillante que la tienne, avec un petit parterre de plantes aromatiques et médicinales. Un moment donné, je voulais être herboriste. Et puis là, peut-être d’ici quelques semaines, je cultiverais quelques pieds de je ne sais quoi dans mon petit appartement dit thérapeutique, tout meublé, pour reprendre petit à petit un chemin jusqu’à la vie moderne, jusqu’au travail… J’en saurais davantage mardi matin ! Je serais en ville, mais avec la forêt toute proche. Je réfléchis toujours si je dois prendre ou non un animal de compagnie, je préfèrerais une fille de compagnie, c’est beaucoup plus propre. Je désirais un chat, et puis maintenant, ma cousine me dit que sa petite chienne, un caniche, est de nouveau enceinte, les bébés seront donc tués par le mari, alors peut-être que j’en mettrais un de côté… Je ne sais pas, c’est que je veux être sûr de pouvoir assumer… En fait, j’aimerais adopter un enfant, mais c’est pas évident lorsqu’on est phobique social et moche. Il me faut retrouver un brin d’estime et une touffe de confiance. J’adore les enfants, j’aimerais leur ressembler, en tout point. J’ai moins de mal à jouer avec eux que de jouer avec des adultes à parler de trucs assomants. La beauté fait mal, et c’est parfois dur de les regarder.

En sortant de la bibliothèque, il faisait froid. J’ai un problème de noeuils, ils pleurent tout seul à cause de plein de choses. Je jette un regard sur chaque personne que je croise, pour constater ou non s’ils se moquent de moi… Ce que j’ai est entre une psychose et une obsession, c’est très dur à faire partir, même en frottant bien. Que te dire ma chère Pom sinon que je n’ose même pas relire mes textes, je me trouve pas très léger tout en étant lourd, c’est-à-dire que je me sens comme un enfant, ou plutôt un bébé qui ne fait que balbutier. J’en profite quand même, c’est pas dans mon habitude de parler devant du monde, alors quand je peux j’essaie. C’est ça, j’essaie, et tant pis pour le nombre de bêtises par ligne. Je fais mes premiers pas, alors autant les faire accompagné… hein Pom ? En fait, je n’arrive pas à sortir de chez moi tout seul, c’est un état dit phobique, qui fait que je respire mal. Je panique dès qu’une personne s’approche de moi, et plus elle est jeune, plus je souffre. Et le vendredi matin, on me place devant une table, avec une dizaine de personnes autour, pour parler de nos problèmes. Sujet du jour, la mort et le suicide, que c’est vulgaire d’entendre tous ces gens s’exprimer là-dessus, que des clichés, c’est écoeurant. Je préfère me taire et de toute manière je n’ai pas le choix, je suis paniqué, trop de monde, de regards qui pèsent sur mon esprit étroit.

« Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n'est qu'un souffle. » C’est le psalmiste qui raconte ceci sur les lignes de la main, à l’époque, il n’avait pas besoin de consulter le devin du coin pour interpréter ce simple signe. Qui n’est pas un art divinatoire. C’est écrit. Et c’est tant mieux ainsi, je supporte déjà mal mon existence, alors… J’espère juste qu’avant, j’aurais la chance et le temps de me rendre utile pour mon prochain… au moins pour un, ce serait déjà pas mal pour un humain. C’est aussi pour ça que j’aimerais adopter un tit enfant. Faudrait que je me dépêche de lui trouver une maman, d’ailleurs c’est en cours puisque j’ai une moitié de petite-amie qui habite pas trop loin de chez moi, l’autre moitié étant à conquérir. Cette jeune fille parraine déjà un enfant, sans le voir. Elle aimerais bien en avoir, moi moins, ou alors indirectement, j’ai trop de blocages, même si génétiquement parlant, comme le disait Jacquard, nous possédons une chance au moins sur deux que l’enfant ne nous ressemble pas trop trop… Cette fille m’a dit qu’elle ne me trouvait physiquement pas « génial-génial » et moi je la trouve plutôt moche… m’enfin, on a dû mal à s’aimer et nous avons tellement de blocages, elle a déjà fait des crises de délire, sort tout juste de dépression, a fait une tentative de suicide de plus que moi et à part ça, c’est une artiste et elle est très calme. Elle a aussi peur que moi de s’engager, j’hésite aussi parce que je suis pas trop capable de supporter une déception sentimentale dans mon état. Depuis le temps que j’attendais ce moment, j’ai même prié pour ça. Je laisse se faire les choses, je lui laisse du temps pour réfléchir, pour retrouver ses marques, je crois qu’elle serait une bonne maman et une non moins bonne épouse.

J’ai déprimé ce matin en revenant de l’église. Devant moi était un couple de jeune amoureux qui n’arrêtait pas de me provoquer ! ! Enfin, du point de vue de ma vision, j’étais écoeuré à cause de leur beauté et de leur amour. Pourquoi mes problèmes de peau ? Pourquoi j’ai un mal fou à sourire ? Jeudi dernier je joue avec ma petite cousine, et elle prend son peigne à poupée et désire me coiffer ! Je lui dis que non, pas d’accord. En fait, j’ai de l’eczéma sur le cuir chevelu… mais j’aurais tellement aimé qu’elle me peigne, encore une honte que je traîne : souffrance. Je souffre pour mon corps, je ne supporte plus de le cacher, lui et la honte qui se promène avec. Je ne peux même pas me mettre en t-shirt, rien. Et les dermatologues ne peuvent pas m’aider, j’en ai pourtant consulté de nombreuses, la chose se soigne mais ne se guérit pas. Je ne sais pas comment retrouver une quelconque confiance en moi avec un tel boulet.

La violence en moi ? C’est une lutte entre la chair et l’esprit, j’aimerais un jour réussir à concilier les deux, en ces moments, l’un comme l’autre se frottent ensemble, produisent une chaleur digne de l’enfer. Je ne peux pas te raconter cette violence, qui découle de mes frustrations, c’est une compensation. Rien n’est racontable, elle est de ce qui est le plus abominable qu’un esprit puisse engendrer. Elle est un barrage entre moi et le reste. Un barrage inconscient, mais réel. Je ne me sens pas capable de faire les atrocités dont je rêve, cependant c’est perturbateur, destructeur… Je ne sais pas si la réponse est en moi, je n’ai de bon que l’apparence, je fais des efforts, c’est tout et rien de plus. La solution me semble être autre part qu’en moi, elle ne viendra pas de moi mais de plus haut, puisque je ne suis pas à proprement parler l’image du Très-Haut… Une photo de moi ? J’ai bien une webcam pas terrible mais tu n’aurais qu’une photo floue, qui atténue les choses, mon image ne signifie rien.

Tu sais Pom, les amis se gagnent aussi facilement qu’ils se perdent, il faut les croquer quand ils sont encore là et ne rien regretter une fois qu’ils sont partis, pas même les pépins. Les amis fidèles n’existent pas à mon sens, un jour où l’autre ils disparaissent, un jour ou l’autre je disparais d’eux, je ne compte plus que sur ce que Dieu place sur mon chemin, et je bannis les regrets, tout en chérissant leur souvenir. Je me suis fait une chambre verte, et la prière est mon verbe jusqu’à eux. J’ai toujours voulu récolter l’amour semé à droite à gauche, et ce n’était pas la meilleure méthode, j’aimerais ne plus rien attendre des autres, et me suffir à moi-même, sans pour autant être égoïste, et le chemin est long, c’est un douloureux apprentissage.

Le problème là où j’en suis, c’est que je n’arrive plus à voir le monde et les choses qui le compose avec une certaine naïveté… Le monde est un fruit pourri, c’est le mal qui règne en maître dessus et dessous. Impossible de retrouver la moindre joie de vivre, de profiter des choses, à cause de la somme immense des cris de malheur qui transpire des murs de ce triste univers. Passé un certain point, la vision est à jamais modifiée, ce qui est ressenti est transformé, le bonheur ne peut pas être simulé… toujours cette odeur de pourri… Il ne reste plus qu’un amour, j’essaie d’aimer mais comme le disait Christian Bobin, plus je m’approche de la lumière et plus je vois mes ombres, plus j’essaie d’aimer et plus je me sens indigne d’aimer. C’est dur d’aimer, c’est douloureux, parce tout semble passer à la moulinette de la captation. L’oblativité semble hors de portée… Changer de pensées… m’aimer… je n’attends ça que des autres envers moi. Le regard que je me porte ne change pas, ou alors il faudrait que je change de glace… Tu me dis que je me lapide moi-même, c’est assez vrai, je me mutilais à la clinique, et je sais que je suis quelque part maso, j’aime qu’une fille me frappe, encore plus qu’elle me fouette. Bon, je m’arrête là.

Merci d’avoir été inquiète pour moi Pom, j’ai encore quelques idées noires, mais je ne passerais plus à l’acte, même si j’aimerais passer de l’autre côté du rideau une fois pour toute, chaque jour qui passe est une souffrance déployée. Je ne marche pas encore au rythme de Dieu, l’impatience me ronge, je ne supporte plus mon état et mon inutilité, j’aurais toujours aimer faire un métier au service des autres, et me voilà phobique social… C’est difficile à admettre, je ne me sens fait pour rien d’autre… Je crois qu’il est bon de continuer, chaque jour se faire un petit objectif, pour arriver au moins ensuite jusqu’à la lune… Bon voilà, je n’en rajoute pas une couche, tout ceci ne sert pas à grand chose, juste à me faire écouler cette longue journée dominicale… ààà que je suis égoïste… Et demain matin, c’est équithérapie. Les chevaux au vent. J’en profite pour passer un petit coucou plein de pensées à ma chère Didine, dont l’adresse n’est plus valide. Petit coucou à ma fée jalouse Renée aussi, hihi.

Merci beaucoup à toi Pom, je penserais à toi à chaque fois que j’allumerais mon ordinateur, tes cartes sont à côté… Je les laisse fleurir en attendant la venue de l’été qui ne sera pas trop, enfin pour moi