Bonjour,
Je m’appelle michaël. Je me sens en pleine période de transformation, et comme tout ce qui est transformable, voire métamorphosable, je me sens vulnérable, faible, côtonneux, bien que mon moral représente désormais la partie émergée de l’iceberg. Je sors de trois mois de clinique pour dépression, ils m’ont apporté la solution, que je dois désormais accoucher après le lourd traitement qu’il m’a été donné. J’ai fait la bêtise d’arrêter net mes médicaments à cause des nausées et autres effets secondaires, et je combats tant bien que mal ce qu’il m’arrive aujourd’hui… Je crois en Dieu de tout mon cœur est mon moral se porte bien malgré la somme des évènements négatifs qui me sont tombés dessus depuis la semaine dernière. Quelle est cette solution apportée par la clinique ? L’écoute, la présence des autres, et surtout… l’amour. Rencontrer l’amour, rencontrer ce qui fait fonctionner notre existence.
Surtout ne pas se retrouver seul, sortir même en étant phobique social, retrouver la présence divine dans l’amusement des enfants, partager, échanger, et pour moi me séparer petit à petit du net, tenter de mener une vie la moins égoïste possible, et rechercher Dieu de tout mon cœur, ce qui s’échelonnera sur quelques temps.
Mes problèmes de santé actuels m’empêchent de faire beaucoup de choses, dont des sorties, et je profite du net pour demander une chose à qui le désire, j’aimerais recevoir une lettre, une carte, quelque chose, un encouragement, à l’adresse suivante : Pirotte Michaël, 23 rue de béthisy, 60610 Lacroix st ouen, France. Je suis pour l’instant à la charge de mes parents, je ne pourrais sans doute pas répondre, mais je prierai pour toutes les personnes qui m’écriront.
Je ne sais pas trop combien de temps je vais garder le net alors MERCI de tout mon cœur pour votre aide, que Dieu vous garde et vous bénisse
PS. J'ai fait récemment un petit poème, je le trouve nul, lourd et tout, mais j'essaie de le mettre, peut-être qu'il plaira à une seule personne, il m'a fait du mal, je l'ai fait après avoir passé ma journée à vomir... Bref :o)
Amitiés à tous !
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Mort...
Enflammée écarlate, fieffée passionnée,
Pâle prostituée au souffle de braise,
En tes rênes infidèles tu promènes, décomposé,
Mon chant déposé, mes rythmes alignés, ma mélodie calcinée.
Tes larmes gelées jamais ne débordent en mon âme désolée.
Une sombre destinée s’enlace au sein de ma nature.
Une à une, chacune de tes faces, brode et murmure,
En runes de fortune, les rimes usées de ma solitude.
Déjà la brume pénètre en mon être, fissure le calme, enclave l’usure.
De ruches en ruses, j’égraine ma peine au règne des abeilles.
Je vis parmi les pierres, au cœur de l’enfer,
Où l’éclair éphémère se délecte du fracas de son frère,
Sonne à l’arbre une fougue céleste et barbare.
De riens en rien m’énivre l’envie, ton vent déploie mon avance.
Quelques myriades d’indolores couleurs endorment mon heure,
De ce fil squelettique qui m’anime, veines sans gaines,
L’errance cristalline domine, en ma forme immobile m’infirme.
L’envie et la folie, main dans la main, se partagent le doute.
A l’ombre du martyr scié en deux pour trois fois rien,
Au soleil de tes demains, avortés en leur chagrin,
L’aurore s’ouvre à mes pieds, division, évasion et déviations.
Mon envolée s’étale et s’arrache de tes lèvres embaumées,
L’amour comme seul instrument vivant jusqu'au divin.
--------- Dieu vous bénisse
Mon fils, n'oublie pas mes enseignements, Et que ton coeur garde mes préceptes; Car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, Et ils augmenteront ta paix. Que la bonté et la fidélité ne t'abandonnent pas; Lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton coeur. Tu acquerreras ainsi de la grâce et une raison saine, Aux yeux de Dieu et des hommes. Confie-toi en l'Eternel de tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse; Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers. (Proverbes)
Heureux l'homme qui craint l'Eternel, qui trouve un grand plaisir à ses commandements. Sa postérité sera puissante sur la terre, la génération des hommes droits sera bénie. Il a dans sa maison bien-être et richesse, et sa justice subsiste à jamais. La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits, pour celui qui est miséricordieux, compatissant et juste. Heureux l'homme qui exerce la miséricorde et qui prête, qui règle ses actions d'après la justice ! Car il ne chancelle jamais. La mémoire du juste dure toujours. Il ne craint pas les mauvaises nouvelles, son coeur est ferme, confiant en l'Eternel. (Psaume 112)