À l'approche des fêtes, CAA-Québec rappelle, dans un communiqué, qu'en plus conséquences possibles sur les vies humaines, une première condamnation pour conduite avec facultés affaiblies par l’alcool entraîne des frais d'au moins 6 000 $.
Chaque année, au Québec, environ 15 000 personnes ont leur permis de conduire suspendu pour conduite avec facultés affaiblies par l’alcool. Il s’agit de l’une des plus importantes causes de décès sur nos routes… sans compter les blessés graves et légers.
Dès la constatation de l’infraction, une amende minimale de 1 000 $ doit être payée. « S’ajoutent les frais d’avocat pour représentation devant le tribunal (350 $/h en moyenne), le coût de l’évaluation sommaire obligatoire des comportements relatifs à l’alcool (300 $), les frais pour l’obtention d’un nouveau permis et le paiement d’une assurance supplémentaire à la Société de l’assurance automobile du Québec (300 $), en plus du coût d'une session au programme Alcofrein, une mesure éducative imposée (150 $).
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S'ajoutent aussi les frais qui découlent du remorquage et du remisage du véhicule, les frais d'installation d’un antidémarreur éthylométrique si autorisée et l'augmentation des primes d'assurance qui peut atteindre jusqu’à 200 % dès la première année.
Par ailleurs, pour se rendre aux États-Unis, « il vous faudra répondre à des formalités administratives contraignantes, notamment, prévoir le paiement de frais approximatifs de 500 $ afin d’obtenir la version anglaise du jugement de condamnation, rédigée par un traducteur professionnel référé par le Barreau du Québec. Cette version anglaise pourrait être exigée à la frontière.
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« Sauver la magie des fêtes » : comment empêcher un proche qui a bu de conduire
Psychomédia avec source : CAA-Québec.
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