« La caféine agit principalement en contrant l’effet sédatif dû à l’activation de certains récepteurs présents dans le cerveau
», indique l'Agence française de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) dans un communiqué publié le 2 octobre 2020.
« Ses effets sur le sommeil sont bien connus : retard d’endormissement, diminution du temps et de la qualité du sommeil. La caféine est d’ailleurs recherchée pour ses effets sur le maintien de la vigilance et de l’éveil.
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Des effets ralentis ou majorés
« Les effets de la caféine diffèrent entre les individus en fonction : du patrimoine génétique, de l’état de santé, de co-expositions (tabac, alcool, certains médicaments et certains compléments alimentaires).
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« Dans certaines maladies, la métabolisation de la caféine est ralentie (maladies hépatiques) et ses effets indésirables sont majorés (hypertension, maladies mentales, incontinences urinaire et fécale, ulcère, œsophagite, reflux gastro-œsophagien).
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« Ces différences entre les individus rendent difficilement appréciables les doses journalières à ne pas dépasser pour préserver l’état de santé.
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Des risques de développement de comportements addictifs
« Bien que le risque de développer une dépendance à la caféine reste discuté, un sommeil de mauvaise qualité pourrait être de nature à augmenter les risques de conduites addictives, en particulier chez les enfants et adolescents dont le cerveau est encore immature. On peut suspecter que la consommation précoce de caféine puisse favoriser la survenue de conduites addictives (comme c’est le cas pour d’autres substances comme l’alcool, le tabac, le cannabis).
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Attention aux mélanges avec l’alcool
« La caféine, en faisant augmenter la pression artérielle, peut conduire à la tachycardie. C’est un des symptômes classiques de l’intoxication à la caféine.
» (Symptômes de l'intoxication à la caféine)
« Cet effet semble d’autant plus marqué que la consommation de caféine est élevée et que le consommateur est peu habitué à en consommer. Chez des personnes prédisposées, l’alcool a tendance à potentialiser les troubles du rythme cardiaque induits par la caféine.
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Attention à l'utilisation lors d’activité physique
« Certaines personnes consomment des boissons dites “énergisantes” riches en caféine dans le but d’améliorer leurs performances physiques. Lors d’exercices physiques, la consommation de caféine constitue un facteur de risque cardiaque chez les personnes prédisposées.
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« Par ailleurs, lors d’un effort physique long en période de chaleur, elle diminue les capacités de thermorégulation ce qui empêche le corps de se refroidir.
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Les recommandations de l’Anses
« Dans le cadre de son évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites “énergisantes”, l’Anses s’est intéressée au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés.
» Elle recommande :
«
de modérer la consommation de boissons caféinées ;de préférer les boissons contenant naturellement de la caféine (thé, café...) aux boissons artificiellement enrichis (boissons énergisantes...) ;
de ne pas associer alcool et caféine ;
d’éviter d’associer caféine et activités physiques ;
d’être particulièrement vigilants vis-à-vis des apports en caféine chez les femmes enceintes et allaitantes, les enfants et adolescents, les personnes sensibles aux effets de la caféine ou présentant certaines pathologies (troubles cardio-vasculaires, psychiatriques et neurologiques, insuffisance rénale, maladies hépatiques sévères…). »
L'Anses a publié en 2017 un rapport sur les boissons énergisantes.
Pour plus d'informations sur le café et la caféine, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Anses.
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