communiquent sur le “dépistage” du cancer du sein avec des arguments non conformes aux données actuelles de la science», dénonce le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) dans un communiqué, le 31 octobre.
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Selon la revue Cochrane, rapporte le Snjmg, pour une vie sauvée sur 2000 femmes dépistées par mammographie sur une période de 10 ans, il faut déplorer 200 fausses alertes (avec les effets psychologiques induits), 10 surdiagnostics (avec les traitements lourds qu'ils supposent : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) et un décès des suites des traitements.Or, cette information est sciemment si ce n'est occultée du moins balayée d'un revers de main par la communication officielle de l'Etat. »
« Le SNJMG veille depuis sa création à fournir une information scientifique éprouvée (“Evidence Based Medicine”) libérée de tout lien industriel ou commercial pour une prise de décision partagée entre praticien et patient.
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« Ainsi, à propos du dépistage par mammographie du cancer du sein, il a dernièrement soutenu la lettre ouverte cosignée par différentes organisations (Formindep, Cancer rose, UFC - Que choisir, Groupe Princeps) - auxquelles s'est joint le médecin généraliste et blogueur, Dominique Dupagne - pour demander à l'INCa de revoir sa communication sur le sujet, en tenant compte notamment des conclusions critiques de la concertation citoyenne lancée par Mme Marisol Touraine.
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Sur le site du Syndicat national des jeunes médecins généralistes : Octobre rose : un naufrage de la santé publique
Pour plus d'informations sur le dépistage systématique du cancer du sein, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : SNJMG.
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