Les buveurs de café peuvent être catégorisés en trois grands groupes en fonction de leur sensibilité à la caféine, selon un rapport de l'Institute for Scientific Information on Coffee (ISIC).
La réponse d'une personne à la caféine, est-il expliqué, est déterminée par deux facteurs principaux : le métabolisme rapide ou lent de la caféine par le foie et la sensibilité du système nerveux central à ses effets stimulants.
Sur la base de ces facteurs principalement déterminée par la génétique, le Dr J.W. Langer, auteur du rapport, propose trois niveaux de sensibilité globale à la caféine :
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Sensibilité élevée
Métabolisme lent dans le foie et forte liaison dans le système nerveux central.
Même de petites quantités de caféine ont un effet stimulant et des doses plus élevées peuvent causer des problèmes de sommeil.
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Sensibilité régulière
L'équilibre entre l'inactivation de la caféine dans le foie et la liaison dans le système nerveux central signifie que la personne peut généralement boire 2 à 5 tasses de café pendant la journée sans effets indésirables ou trouble du sommeil.
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Faible sensibilité
Métabolisation rapide de la caféine.
Des apports plus élevés peuvent être consommés (tout en respectant les limites recommandées, conseille l'auteur).
La consommation de café plus tard dans la journée ne perturbe généralement pas le sommeil.
Une personne peu sensible à la caféine n'éprouvera probablement pas les effets typiquement désirés de la caféine, comme l'éveil, la vigilance et une concentration accrue.
Ce rapport explique plus en détail les variations génétiques qui influent sur la réponse des individus à la caféine, ainsi que certains facteurs non génétiques tels que le tabagisme, la grossesse et l'âge.
Quelques facteurs sont présentés dans cette infographie.
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Caféine : combien de cafés filtre, expressos, thés ou colas recommandés par jour ? (Santé Canada)
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Psychomédia avec source : ISIC.
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