En France, le moustique tigre (Aedes albopictus), vecteur du chikungunya, de la dengue et du zika, est désormais présent dans 42 départements de métropole contre 33 l'an passé, indique un communiqué (27 avril 2018) du ministère de la Santé. Le nombre de départements a doublé en deux ans.
Il est actuellement à l’origine d’une épidémie de dengue sur l’île de La Réunion.
« Dans un contexte d’épidémie de dengue sur l’île de La Réunion et d’échanges réguliers entre ce territoire ultra-marin et la métropole, il existe un risque d’importation de ce virus qui pourrait être à l’origine d’un début de cycle de transmissions “autochtones” (c’est-à-dire des cas de personnes piquées et contaminées en métropole) de la maladie en métropole. En effet, le moustique tigre s’infecte en piquant un voyageur malade et transmet secondairement le virus à des personnes non immunisées lors d’une prochaine piqûre. Ainsi, un cycle de transmission autochtone est généré et peut être à l’origine d’un ou plusieurs foyers épidémiques.
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Recommandations pour les voyageurs
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Les autorités sanitaires recommandent aux personnes se rendant à La Réunion de se protéger contre les piqûres de moustique, y compris en journée, en utilisant des répulsifs pour la peau et les vêtements, et en portant des vêtements longs et amples.Si une personne présente dans les 7 jours suivant son retour en métropole des signes évocateurs de la dengue (douleurs articulaires, douleurs musculaires, maux de tête, éruption cutanée avec ou sans fièvre, conjonctivite), elle doit consulter un médecin et continuer à se protéger contre les piqûres de moustiques, y compris en utilisant si possible une moustiquaire, afin de ne pas transmettre la maladie en métropole, si le moustique tigre est présent dans le département.
Ces recommandations sont valables pour tous les voyageurs à destination d’une zone où le chikungunya, la dengue et le zika sont présents, et en particulier : les Antilles, la Polynésie française, l’Amérique centrale et du Sud, les îles françaises du Pacifique, Mayotte, les Seychelles, la Guyane, l’Asie du Sud-Est… »
Risque réel : plusieurs foyers autochtones de ces maladies sont survenus
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Depuis les premières identifications de cas sporadiques de dengue et de chikungunya dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var en 2010, plusieurs foyers autochtones de ces maladies sont survenus au fil des ans, confirmant la possibilité qu’une chaîne de contamination de ces maladies se mette en place en métropole, là où le moustique tigre est installé :
- 11 cas autochtones de dengue ont été signalés dans l’Hérault en 2014 ;
- 7 cas autochtones de dengue dans le Gard en 2015 ;
- 17 cas autochtones de chikungunya dans le Var en 2017. »
Gestes simples pour éviter la prolifération des moustiques
Il est très important de supprimer les eaux stagnantes, qui permettent la reproduction du moustique, autour de son domicile. (Moustique tigre : conseils - celui qui vous pique est né chez vous ou près de chez vous)
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Ces gestes sont indispensables» :
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enlever les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable,- changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine,
- vérifier le bon écoulement des gouttières,
- mettre à l’abri de la pluie ou supprimer les pneus usagés et tout autre objet pouvant se remplir d’eau, etc. »
Enquête entomologique autour de chaque cas de ces maladies dans un département
« Pour éviter la mise en place d’un cycle de transmission autochtone de ces maladies, une enquête entomologique est réalisée autour de chaque cas humain recensé dans un département où le moustique tigre est installé. S’il est présent autour des habitations d’une personne malade, des traitements insecticides de lutte anti-vectorielle sont réalisés par des opérateurs publics de démoustication.
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Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : ministère de la Santé.
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