En Europe de l’Ouest, 30 % à 50 % des piqûres de tiques ont lieu dans les jardins privés et les parcs municipaux, rapporte Jean-François Cosson, spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses de l'Institut national français de la recherche agronomique (INRA), sur le site The Conversation (en français).

Des équipes formées de scientifiques et de citoyens commencent à réfléchir et à mener des expérimentations sur comment aménager les parcs et les jardins de façon à limiter ces piqûres.

« Les tiques ayant besoin d’ombre et d’humidité, on peut réduire leur présence en créant des aires dégagées et ensoleillées : coupez la végétation, élaguez la base des arbres, enlevez les tas de feuilles et scellez les murs de pierre et les allées empierrées ; placer les haies et les massifs loin des zones fréquentées ; laissez sécher complètement la pelouse entre deux arrosages et compostez – ou brûlez – la végétation coupée. »

« Si votre habitat jouxte une forêt, aménagez une bande d’un mètre de large avec des plantes espacées sur du paillis sec (écorce) ou du gravier. Recouvrez les aires de jeux et les aires de pique-nique de cette même matière et aménagez de petits chemins. Les tiques auront ainsi beaucoup plus de difficultés à entrer et à circuler dans votre jardin. »

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