Plus de la moitié (56 %) des citadins des pays plus riches habitent une ville qui ne respecte pas les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en ce qui concerne la pollution de l'air aux particules fines, selon une étude de l'OMS sur la qualité de l’air dans quelque 3000 villes de 103 pays. Cette proportion est de 98 % dans les pays pauvres.
Les niveaux de particules MP10 et MP2,5 de 795 villes de 67 pays ont été comparés. La ville iranienne de Zabol est la plus polluée. Plus de la moitié des 21 villes les plus polluées de la liste se trouvent en Inde.
Au Québec, Trois-Rivières est la ville la plus polluée, suivie de Montréal, et des six villes suivantes, ex aequo : Québec, Gatineau, Laval, Saint-Simon, Varennes et Longueuil
Les particules MP10 et MP2,5 pénètrent profondément dans les poumons et le système cardiovasculaire, ce qui représente un risque grave pour la santé. La pollution de l'air en milieu urbain augmente les risques d’accident vasculaire cérébral, de cardiopathie, de cancer du poumon et de maladies respiratoires aiguës, notamment d’asthme, souligne le communiqué de l'OMS.
Lors de l’Assemblée mondiale de la Santé, du 23 au 28 mai 2016, les États membres débattront d’une feuille de route pour renforcer l'action mondiale contre la pollution de l’air.
Psychomédia avec sources : OMS, Le Devoir (AP), La Presse canadienne.
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