L'incidence (survenue de nouveaux cas) de démence, de maladie d'Alzheimer et de maladie de Parkinson est plus élevée dans les villes américaines qui ont les niveaux les plus élevés de pollution atmosphérique aux particules fines de volume inférieur à 2.5 microns (PM2.5), selon une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.
Marianthi-Anna Kioumourtzoglou et ses collègues de la Harvard T.H. Chan School of Public Health ont recensé les premières admissions hospitalières, pendant 8 ans (1999-2010), chez tous les assurés du système Médicare de 65 ans et plus (9.8 millions de personnes) dans 50 villes du nord-est des États-Unis. L'âge moyen était de 75.6 ans.
La concentration moyenne en PM2.5 était de 12.0 μg/m3 (microgramme par mètre cube d’air).
Au total, 203,463 premières admissions à l'hôpital avec une maladie d'Alzheimer, 203,463 avec une démence et 119,425 avec une maladie de Parkinson (comme causes primaire ou secondaire de l'hospitalisation) ont été recensées pendant ces 8 ans.
Pour chaque augmentation de 1 μg/m3, le risque relatif (1) d'admission augmentait de 15 % pour la maladie d'Alzheimer, de 8 % pour la maladie de Parkinson, et de 8 % pour d'autres types de démence.
(1) Plus précisément le « ratio de hasard », une mesure proche du risque relatif (qui est à distinguer du risque absolu) qui tient compte du délai de survenue (des admissions).
Psychomédia avec source : Environmental Health Perspectives.
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