Le géant américain de l'informatique IBM a annoncé, le 5 mai, un partenariat avec 14 institutions et cliniques américaines et canadiennes spécialisées dans le traitement du cancer pour l'utilisation de son super-ordinateur Watson visant à accélérer les choix des traitements selon les résultats d'analyse de l'ADN des tumeurs cancéreuses.
Il s'agit d'une étape essentielle pour élargir les traitements dits personnalisés à un plus grand nombre de malades.
Un échantillon du tissu cancéreux est d'abord utilisé pour le séquençage génétique. Les analyses du super-ordinateur visent ensuite à déterminer les mutations importantes et identifier les traitements qui ciblent ces dernières, ce qui exigerait plusieurs semaines à des humains. L'ordinateur, grâce à sa rapidité de traitement de l'information, ses algorithmes d'intelligence artificielle et l'immense base de données ("méga-données", "big data") à laquelle il a accès, peut arriver à des conclusions en quelques minutes.
Plusieurs types de cancer sont concernés par le projet : lymphomes, mélanomes, cancer du pancréas, des ovaires, du cerveau, du poumon, du sein ou colorectal…. Mais, pour plusieurs cancers courants, les traitements traditionnels de chimiothérapie et de radiothérapie demeureront la norme et l'analyse génomique ne pourrait pas faire de différence, précise Reuters.
Psychomédia avec sources: Reuters, Washington Post, IBM.
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